Petit mot doux :
Un soir j'ai fait une promenade nocturne comme j'en fais parfois, à la différence qu'ici je n'avais pas de but précis. Sur le chemin je suis tombé sur la scène d'un probable accident tragique.Des policiers et des pompiers présents, la scène se tenait visiblement dans un appartement au premier étage d'un immeuble où était posée sur le rebord d'une fenêtre une échelle de pompier.
Je vois une dame en pleurs, choquée et dans une détresse visiblement insoutenable. Elle prononce des mots que je n'entends pas, mais visiblement quelque chose de grave s'est passé. Je m'arrête pour voir mais des policiers me disent de circuler, je n'insiste pas... après coup je me suis dit que les policiers faisaient en sorte de conserver la dignité de la famille, car en m'éloignant j'entends un "NOOON !" poussé dans un désespoir largement audible.
Ainsi en continuant la marche, je me suis dis "Bah putain, ça vaut vraiment pas une scène des experts.".
Avant propos :
Je vous conseille au moins de lire les deux premiers épisodes de la série Dépression de notre allumeuse ou le refaire avant de vous impliquer dans la lecture de mes propos, vous comprendrez dans quel ambiance je suis. Ceci dit la lecture de mon texte n'en sera pas moins compliquée.Introduction :
Je savais qu'il était temps d'écrire un article de ce type, que ça allait venir, et assez rapidement.
En fait, je pense qu'au fond de moi je savais que j'écrirais assez vite ce genre d'article,
car après tout c'est dans ma nature.
Je réfléchis souvent... tout le temps en fait.
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Quand on se juge artiste, il est impossible de passer à côté des réflexions qui nous bouffent le crâne.
Pas seulement la vie et ce qui nous entoure, soi même aussi, beaucoup.
Les artistes, les vrais, sont des gens torturés.
C'est cette torture qui amène à créer.
L'art c'est cette petite bête qui nous bouffe le crâne ce qui nous amène à appliquer des formes.
Certains la cherchent, certains doivent la construire, certains doivent se droguer.
L'art est toujours le fruit d'une réflexion, d'une recherche, quelle qu'elle soit.
Et si elle n'en n'est pas, c'est qu'elle n'a pas lieu d'être.
Je vous préviens que ici, je ne parlerai pas politique comme à mon accoutumance.
Ce pourquoi je n’emploie ici pas le même ton que d'habitude.
Comment vouloir être vulgaire quand on parle d'art et d'esprit.
Lecteur, dans cet article, il est question de l'expérience d'une vie.
Je m'ouvre à vous, et ce pour la première fois.
Bienvenue dans mon esprit.
Bordel.
Comme je disais au départ, j'ai mis longtemps avant de me mettre à la tâche.
Le fait est, je suis là, à m'adresser à vous.
Venons en au vif du sujet :
Je n'ai malheureusement pas le même optimisme de vie que notre allumeuse attitrée.
C'est pourquoi je me suis senti concerné par ses écrits,
Je parle ici de l'épisode Mornitude sur la dépression.
Je parle ici de l'épisode Mornitude sur la dépression.
Tant et si bien que j'ai décidé d'écrire avant de voir la suite.
Ce choix n'est pas anodin, car j'ai été touché d'une manière particulière..
Parce que j'ai ressenti une experience, la vraie, parce que j'y ai vu une vérité.
J'y ai vu des sentiments, de l'émotion.
J'y ai vu une expérience, quelque chose qui vient du fond du cœur.
Pas une de ces théories foireuses... non, du vrai.
Ce texte m'a fait comprendre des choses, mais m'a surtout rappelé d'être clair envers moi même.
La vérité c'est que j'ai une petite douleur.
Cette petite douleur me fait tapoter nerveusement sur mon hideux clavier.
Elle me force à amener les mots.
Cette petite douleur me fait créer impulsivement avec mes affreux outils.
Elle me force à sortir des idées.
Cette petite douleur me fait imaginer cruellement un dystopique univers.
Elle me force à créer la vie.
C'est cette petite voix qui parle en moi.
Celle qui croit en un monde meilleur.
Celle qui souffre et qui ressent.
..Ce n'est pas ma bête noire..
..Ce n'est pas ma bête noire..
Elle m'a façonné, mais ce n'est pas elle qui me fait vivre.
Cette petite douleur c'est cette petite voix triste.
Celle qui me demande d'arrêter.
Elle est tellement petite.
Comme si je me battais contre un essaim de sauterelles pour rejoindre cette lueur.
C'est cette petite douleur qui rappelle à l'ordre.
Qui me rappelle que je suis humain.
Cette douleur au cœur, c'est ce sentiment animal.
Cette douleur au cœur, c'est ce sentiment animal.
C'est cette humanité qui est mise à mal.
Cette humanité qui est trainée dans la boue et la javel.
Ce n'est pas juste de la douleur.
C'est moi.
Qui souffre de ce que j'ai fait et de ce que j'ai subi.
De ce que je pense subir et de ce que je pense faire.
...Ne pas écouter cette douleur reviendrait à dire que je ne suis pas moi...
..Pourtant elle est là..
On oublie beaucoup trop souvent aujourd'hui d'écouter cette petite... facette en nous.
On essaye seulement de la taire.
Car on a peur de se confronter.
Car on a peur de se confronter.
Alors qu'il faudrait lui tendre l'oreille.
...Je dirais que ne pas l'écouter revient à dire qu'on ne s'écoute pas soi même...
Je respecte énormément les gens qui passent leur vie à ne pas s'écouter, autant que je les déteste.
Car cela revient à dire, vivre continuellement avec ce poids sur le dos.
Un ami m'a dit récemment (selon mes mots) :
" Tu es une des personnes les plus fortes que je connaisse, car tu vis, tu vis sans tressaillir, tu vis
sans vider cet énorme sac de vide pesant que tu as sur les épaules.
Pourtant tu continues à avancer, tu avances tant bien que mal en portant sur toi cet énorme fardeau, tu gardes tout ça en toi, un truc d'une lourdeur immense, tu exultes et tu arrives à sourire en supportant
constamment cette merde "
Comme si mon être était embourbé par des pulsations grouillantes tentant de me bouffer..
et que je continuerai à avancer malgré qu'elles tentent d'entraver mes mouvements.
Malgré que non seulement, j'essaye de vivre ma vie,
mais en plus j'essaye de vivre en ayant des principes moraux.
Car oui, j'essaye de vivre en suivant des principes, en tentant de montrer l'exemple.
J'essaye...
(Avec un certain succès, j'en témoigne !)
(Avec un certain succès, j'en témoigne !)
....
La réalité est que cette douleur c'est certainement mon petit moi qui dit que cela doit changer.
Comme si.. comme si cette douleur tentait de me faire un électrochoc.
Car... à quoi bon tenter d'adopter une conduite si c'est pour taire sa propre humanité ?
Ce dont je parle ici c'est cette personne que l'on pense devoir être pour pour pouvoir vivre,
pour pouvoir parler
pour pouvoir être accepté
pour pouvoir s'accepter
pour pouvoir avancer.
A force de se construire une idée de ce que l'on pense être, on s'enferme dedans.
Alors qu'on pourrait juste suivre cet instinct
(Ce n'est pas seulement une problématique personnelle, elle est liée à notre époque.)
Je ne parle pas que d'un relâchement, mais de se comprendre réellement pour adopter un équilibre.
Un équilibre sain, un équilibre de vie.
Celui où on se comprend soi même.
Aussi quand je m'adresse à toi lecteur, sache que ce n'est pas seulement du radotage.
Car ces dires, c'est exactement ce que je me force à faire ces derniers temps.
C'est pour ça que j'ai aussi mal.
J'ai peur d'être humain.
Peur de me laisser aller à mon instinct de vie.
J'ai peur de bêtement penser à moi.
C'est comme si la nature voulait reprendre ses droits.
Et que je ne savais pas comment l'assumer.
Je cherche à comprendre ma vraie nature.
Je cherche à comprendre qui je suis.
... et je ne sais pas de quelle manière le faire ...
Comment se prouver à soi même qu'on est humain ?
On oublie trop souvent cet exercice et c'est ce que l'on cherche à faire sur ce navire.
Ce ne sont pas juste des fabulations, ce sont des témoignages.
Des témoignages de la vie qui visent à rappeler que nous sommes humains et ressentons.
Ces témoignages ne sont pas seulement des exutoires.
Car par définition : un témoignage est un fait que l'on rapporte, pour attester de quelque chose.
Ils visent à vous faire comprendre quelque chose, à vous lecteurs, autant qu'a moi ou qu'à nous.
Que nous sommes humains.
Nous aimons.
Nous ressentons.
Nous créons.
Nous créons.
Il est là, le véritable art.
Nous sommes tous artistes, je le pense sincèrement.
Encore faut il faire l'effort d'écouter son art.
Son soi.
Son moi.
Seulement cet exercice demande beaucoup d'efforts et est douloureux.
Douloureux de comprendre que parfois, on s'est fourvoyé pendant longtemps
avant de comprendre qui on est.
Comprendre nos erreurs est parfois la chose la plus insupportable qui soit.
Comprendre nos erreurs est parfois la chose la plus insupportable qui soit.
Car ça remet en question tout notre être.
Il est question de comprendre ce que l'on a fait et ce qu'on a vécu.
Dans un torrent de vie.
Vie qui fait l'effet d'un barrage brisé sur nos petites existences.
Le principal est de ne pas s'enfermer dedans, de regarder ça en face
Et de s'en occuper tant qu'il en est encore temps.
Et de s'en occuper tant qu'il en est encore temps.
Et il est toujours temps.
Toujours.
Il faut juste oser.
Peut être qu'à un moment venu, j'oserai.
Pour l'instant je me contente de la fixer du regard.
Je la regarde en face.
Et elle est horrible.
Horriblement mutilée.
...
Destruction. (Carnet, style bille) |
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Commentaires de l'équipage
Si je devais voir un début de suite, je verrais bien la question : En quoi ?
genre :
Peut être qu'à un moment venu, j'oserai.
Pour l'instant je me contente de la fixer du regard.
Je la regarde en face.
Et elle est horrible.
Horriblement mutilée.
En quoi ?
Peut être est-ce parce-que je me sens ainsi à cause de ça.
Ou peut être encore que c'est justement à cause de mon sentiment que ça est autant important pour moi.
En tout cas j'ai longtemps été ainsi.
c'est pas évident d'être ainsi, ça implique.... etc etc
En quoi ?
Peut être est-ce parce-que je me sens ainsi à cause de ça.
Ou peut être encore que c'est justement à cause de mon sentiment que ça est autant important pour moi.
En tout cas j'ai longtemps été ainsi.
c'est pas évident d'être ainsi, ça implique.... etc etc
Tu gères mec ! C'est touchant !
Juste je me permets quelques conseils :
je pense que c'est mon article qui t'a motivé à commencer le tien et j'en suis fier, juste le titre du coup, "Mornitude", j'ai passé pas mal de temps à le chercher !
Au début j'avais d'autre mots : Ternitude, Grisation, et pas mal d'autres trucs plus ou moins farfelus mais je suis restée sur mornitude.
Lassitude peut être !
Du coup je t'invite à trouver celui qui te va, non pas que Mornitude ne puisse pas te correspondre mais jtrouve que ça fait zarb de te voir "reprendre" mon titre.
En dernier, même si cet article est puissant et que je comprenne ta motivation, oublie pas que tu dois faire la suite des nuits debout ! Finis celui la avant ou fais les deux as u wish !
Putain je cite un de ses articles et ça y est elle croit que je lui suce les boules.
Ntm xD ! on verra si on garde les commentaires a la fin mais jpense pas !
En tout cas je mettrai un lien vers ton article dans les miens quand il sera posté !
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