vendredi 29 septembre 2017

Journal d'Aanore : Le virus de l'espoir

Je veux que mon travail puisse ouvrir l'esprit des gens.
Je veux rentrer chez moi le soir en sachant que ma fatigue valait le coup.
Je veux que chacun, au lieu de travailler pour une entreprise humainement criminelle, puisse œuvrer à améliorer le quotidien de son voisin.
Je veux voir, en face de ce monde de plus en plus cruel, une conscience collective saine, qui ouvre un nouvel espoir.
Je veux avancer dans la rue en voyant des plantes pousser, des abris se faire construire.
Je veux que les gens qui fassent cela soit des gens comme vous et moi, et pas seulement ceux qui en ont besoin.
Je veux que ceux qui ont des difficultés, des problèmes, soit capable de garder le sourire : au milieu d'une foule, celui qui boite est entouré d'épaules pouvant le soutenir.
Je veux que nous soyons unis, alliés et amis.

Maintenant, je ne veux pas voir notre monde devenir un enfer.
Je ne veux pas voir des humains s'opposer à cause d'un système individualiste.
Je ne veux pas voir des gens souffrir de la perdition et du désespoir, alors que tout autour d'eux, une foule de zombies marche vers sa propre destruction.
Je ne veux pas voir nos dirigeants enfoncer les murs porteurs de notre sainteté collective.
Je ne veux pas voir des gens intelligents avancer tout seul : Si vous comprenez les enjeux du monde, vous comprenez que votre intérêt personnel n’a de sens que si les gens autour de vous sont en état de l'apprécier.
Je ne veux pas voir de mendiant ignorés par ceux qui ont des palaces.
Enfin, je ne veux pas voir d'enfoiré établissant notre système pied par pied, sans avoir jamais mis la mains à la patte pour construire et créer de vrai solution.

Mettons notre système à l'épreuve, faisons de l'entraide son but principal. Et à ce moment la, il suffira de ne pas garder toute les institution qui vont à l'encontre de cet objectif communs, et cette sélection se fera naturellement à toute les échelles, sans qu'une tête dirigeante fasse mainmise sur ce nouveau cycle, en ayant comme priorité les intérêt de ceux qui la paye.

Ce n'est pas d'argent d'on nous avons besoin, mais de nourritures, d'abris, de soutient physique, psychologique, de soin, et surtout : d'une éducation saine, qui apprend les valeurs de l'entraide et du vivre ensemble, au lieu d'apprendre une histoire erronée, et des valeurs irrationnelle.
Seul ceux qui travaillent à cet objectif devrait pouvoir gagner de quoi s'acheter du luxe.

Alors, qu'attendons nous ? Sortons nos tentes, sortons nos palettes, construisons, plantons, cultivons et partageons.
Il y a un monde qui à besoin d'aide.


jeudi 1 juin 2017

Journal d'Aanore, quatrième entrée : La tête tranchée

Bonjour Journal. Aujourd’hui j’ai beaucoup pleuré, et cela m’a donné à réfléchir.
S'il y a bien une chose que j’ai appris de ma mère, c’est que quelle que soit l’échelle d’un groupe ou d’une foule, ce dernier
est toujours comparable à un seul individu.

Dans un système comme le nôtre, o
ù la productivité et le profit priment sur le bien-être et la condition humaine, il est clair que la tête qui nous dirige est aveuglée par une étoile quelconque, qu’elle cherche à atteindre à tout prix.
 

Ainsi, ce système se sert de ses mains régisseuses, son système médiatique et son système financier pour tirer sur son propre crâne afin de l’étirer vers le progrès. Progrès qu’il n’est pas stupide de rechercher, loin de là. Plus le corps est grand, plus il aura de surface proche du confort apporté par l’évolution.
 

Mais là où la logique devient faussée, c’est que plus la tête est loin du sol, plus les différences de pressions et de qualité de vie sont grandes d’un point à l’autre. On pourrait penser que la solution, c’est que l’énergie des pieds et de tout le corps se transmette aux bras et à la tête afin de faire entendre son intérêt : garder les pieds sur terre.

Seulement, bien que je répugne à le dire, il y a bien une chose que j’ai apprise de mon père. Gravir les échelons de la colonne vertébrale politique pour atteindre la tête qu’est notre système actuel, c’est faire des compromis vis à vis de ses valeurs humanitaire
s.

Ainsi, celui qui se tient au sommet du crâne est celui qui
a abandonné toutes convictions personnelles pour adopter celle de la productivité du système ; toute l’énergie qui souhaiterait remonter pour raisonner un peu ce non-sens effrayant ne pourrait le faire qu’à condition d’y adhérer.  Paradoxe schizophrénique et sadiquement masochiste.

Mon père est un Huula, c’est à dire un savant mélange entre un médiateur et un juge. Son métier est de transmettre la volonté du crâne politique au reste du corps autant que de faire entendre à la tête les souhai
ts du reste du système. Il est comme un cœur répartissant les énergies dans tout le corps. Mais comme un cœur, il se doit d’obéir sans discuter à la volonté maîtresse, ainsi il favorise les deux mains, qui nécessitent bien trop d’énergie pour tirer plus fort qu’elles ne le devraient.

La conséquence de tout ça, c’est que les mains financière
s et banquières sont devenues plus importantes que la tête elle même, qui doit obéir désormais à leur volonté aveuglément si elle veut continuer à monter.

Je ne parlerai pas de l’estomac, milieu moyen et associatif qui représente la voix du plus grand nombre vers la tête, partant pour ainsi dire dans toutes les directions pour n‘en choisir qu’une seule. Opinion qui sera envoyée entre-autres à la tête, comme si celle-ci avait encore le moindre pouvoir.

Il existe bien sur l’alternative de la magie, celle d’un monde régi par des lois bien plus profonde
s que la volonté humaine, mais ce sujet tabou est comme un organe sexuel : surtout ne pas le montrer aux gens tant qu’ils n’ont pas adhéré à un monde qui veut fonctionner sans.
 

Car oui, si les gens savaient la vérité dès le départ, alors la tête et les mains ne pourraient plus canaliser toute l’énergie sans en laisser à cet organe devenu vestigial.

Ainsi, ce corps inharmonieux, à force d’oublier que le plus gros du travail est de faire parvenir le confort à ceux qui en on le plus besoin, ne permet plus aux veines de répartir le sang. Tout ça à cause d’une tête qui est partie à la recherche d’une étoile sans prévoir de marche arrière.

Mais aussi vite que puisse aller cette tête, elle ne pourra jamais contrecarrer la plus simple évidence : les pieds ne pourront jamais se décoller du sol. Le fond du panier, les parjures du système, ceux qui n’ont plus le temps ni les moyens de remonter le réseau nerveux ou sanguin sont condamné à rester dans la mer acide, glaireuse et bileuse que cette tête recrache sous le poids de l’effort et de la malbouffe.

Pieds qui, en plus de ne plus pouvoir supporter leur existence désastreuse, sont envahis pas les fourmis de la folie, remplaçant le sang manquant à leurs sainteté morale.

Et de l
à où je suis, ces pieds mourants, je les vois.

Je vois une foule d’âme
s désœuvrées et perdues, errantes dans la jungle morbide de notre système sans savoir ni même comprendre où ont-elles donc échoué pour être à ce point dépourvues de vie et d’énergie.

Chacun de ces fantômes avance malgré la difficulté, traverse chaque jour et chaque semaine, écrasé sous le poids de la défaite, pour certains même sous la somme des manques de toute leur famille, de tou
s leurs amis et connaissances.

Je vois ces gens faire de leur mieux, je les vois sourire et parler avec l’énergie du désespoir... si ils se taisaient alors ils ne seraient plus rien.

Que dois-je leur dire quand ils reconnaissent en moi la fille d’un noble, qu’ils m’accablent de tout leur mots et de leurs pires insultes ?

J’aimerais leur expliquer, j’aimerais leur montrer, « regardez, il est là le vrai problème ! C’est ce système qui vous empêche d’avancer, de la même façon qu’il m’a placé à un endroit ou je n’ai pas à m’inquiéter. »

Seulement ce n’est pas aussi simple. Trop concerné
s par leur propre survie, baignés dans les ordures consommables, envahissantes et consolatrices, nouvelles princesses prodiges du fléau, ils ne peuvent plus discerner la vérité, ils ne peuvent plus se préoccuper d’autre chose que de leur propre situation désespérée, et je les comprends.

Comment leur reprocher d’en vouloir à quelqu’un comme moi ?

Il
s provoquent en moi une énorme envie de pédagogie, « Ô, voudrais-je dire, vous, les têtes pensantes qui nous tirent tous vers le haut, ne voyez-vous donc pas que vous êtes en train de nous écarteler ? Et vous, ô peuple soumis à la torture d’être ignoré même dans la mort, ne voyez vous pas que le problème est plus haut que le cœur ?».

Cœur dans lequel je suis née. Moi la grise, moi la morte, celle d
ont personne n’ose parler trop fort de peur d’être lié à mon déshonneur. Quelle joie que d’être aussi haut dans le corps quand on se sent si proche du fond du panier !
 

Panier dans lequel, si certaines pommes sont pourries, c’est parce que les gens ne mangent que celles du dessus. Panier dans lequel, si je suis une pomme, alors je suis empoisonnée.

Car crois moi ou non, journal, mais à force de tirer trop fort sur une tête, le cou cède.
 

Et quand les mains viendront quémander au cœur une nouvelle tête, j’espère bien être la goutte de cyanure qui fera refleurir le vase rouge de cette décapitation.

Journal d'Aanore, troisième entrée : Le fantôme

Bonjour Journal, j'ai découvert je ne connaissais pas l’amour.

Je viens de me disputer avec mes parents.

Je me sens dans un état stable quoi que légèrement absent, et cela me remet à l’esprit pas mal de chose.

Il m’apparaît clair en voyant des amis ensembles, des couples ou même de parfaits inconnus faisant connaissance, que leurs discussions et contacts avancent vers une forme d’affection positive. Je n’éprouve pour ma mère ou d'autres membres de ma famille aucun sentiment de la sorte. Trop contrariée par mes propres soucis je n'ai jamais demandé "ça vas ?" à aucun d’eux, voir ma mère pleurer ne me fait aucun effet. J'ai toujours considéré comme acquis leur aide, mais je ne donne rien en retours. J'ai toujours quantité de chose à leur reprocher et autant de raison de leur en vouloir, pourtant je ne supporte pas la moindre petite remarque de leur part. Je pourrais citer bien d'autres exemples, que je n'ai pas tous en tête, mais il est clair que j'ai un grave problème en ce qui concerne le relationnel et même l'affectif avec mes parents.

A tel point que aujourd'hui, quand ma mère me dit que je me conduis comme si je leur voulais du mal, je ne peux que la croire.

Ne comprenant absolument pas l’origine de cette absence de ressenti, cela à toujours été mon principal argument pour me justifier : « je ne sais pas, je ne comprend pas », tout simplement car - pour faire dans la vulgarité - ça m'arracherais la gueule que de leur dire un petit mot gentil d’explication.

C’est très représentatif de comment je me sens : J'ai l’impression que toute une partie de moi même m'est bloqué quand je suis avec eux, comme si un manque de confiance en eux ou en moi m’empêchait de leur montrer qui je suis de peur de les décevoir, ou de peur qu’il ne me comprennent pas..

Malheureusement, cela fait plusieurs années que cette situation dure et ce n'est plus une excuse, mon comportement est devenu irréparable.

J’ai ainsi pris l’habitude d’être comme un fantôme hantant la demeure familiale, ou l’habitude est-donc de ne pas croiser mon regard en dehors des moments ou cela devient inévitable.

Ainsi, je suis avec mes parents comme une ombre, nos relations ne sont que pure formalités superficielle.

Pourtant, j’ai conscience qui je leur dois énormément, j’ai grâce à eu vécu dans une riche classe sociale et je me suis vu offert une éducation unique et précieuse, il serait même juste de dire que j’ai été pourris gâté.

Peut-être que ceci peut expliquer une partie de la puérilité de mon comportement avec mes parents, car j'ai le sentiment qu'il s'agit d'un orgueil enfantin mal placé.

J’écris tout cela ici non par volonté de me complainte sur mon sort - j’ai dépassé le seuil de moment de ce genre – mais bel et bien car j’ai réussi à en tirer profit.

Cette façon d’être avec ces gens, qui ont eux aussi ressentis une profonde tristesse vis à vis de ma personne, m’a permis de me rendre compte que je n’appartiens pas au même milieu social qu’eux, que leur placide façon d’accepter leur sort ne me correspond pas, et j’ai ainsi pu développer une volonté de changer le cours des choses qui je l’espère, ne m’abandonnera jamais.

mercredi 31 mai 2017

Journal d'Aanore, deuxième entrée : La Tache grise

Bonjour Journal.


J'ai commencé à parler d'une scène sans même présenter le contexte, je me rends compte qu'écrire quelque chose de construit est plus dur qu'il n'y parait. Je suis Aanore, comme tu peux t'en douter puisque je signe à mon nom. Je suis née dans le quartier du Dôme il y a maintenant 16 cycles et 5 jours.

Je suis la fille d'un grand homme politique que je ne citerai pas ici. Contrairement à mon père, qui comme le reste de ma famille est quelqu'un de physiquement très banal, mon apparence ne laisse pas les gens indifférents. En premier, je suis condamnée à une maigreur extrême que je ne peux combattre, quand bien même j'aurais un appétit insatiable. Cet état entraîne une faiblesse physique extrêmement difficile à vivre. Je suis quasiment incapable de faire usage de la force de quelque façon que ce soit et la moindre chute un tant soit peu violente me laisse des entorses et des bleus considérables. Bleus qui, justement, sont mis en valeur par la pâleur de ma peau. D'aucuns racontent que je n'ai pas assez de sang dans les veines pour faire rougir ma peau, d'autres que la vie ne veut pas me voir survivre. Mêmes mes yeux sont si pâles qu'ils en paraissent gris. Quoi qu'il en soit, malgré les multiples médecins que mon père a fait venir à mon chevet, aucune de ces explications n’a jamais été confirmée.

Enfin, comme-ci cela ne suffisait pas, j'ai les cheveux gris. Je suis née sans aucun poil, et quand enfin ceux-ci ont daigné se montrer, ils étaient gris morts comme ceux d'un vieillard. Cependant, avoir des cheveux gris est mieux que ne pas en avoir du tout, et depuis leur venue, je ne supporte pas de les couper. Ils poussent très lentement, c'est pourquoi j'ai pris l'habitude d'en prendre grand soin lors de mes toilettes, et ils m'arrivent désormais plus bas que la mâchoire.

Je suis la seule de ma famille, et peut-être de la ville à avoir ces couleurs.
C'est sûrement pour ça que je me sens autant mise à part, nous ne disposons pas tous des mêmes chances. Je suis une tache d'encre blanche sur un tapis noir.

Pour ce qui est de la chance, je n'ai cependant pas à me plaindre, la vie est beaucoup plus froide en dehors du contexte familial.Étant donné mes différences, il était hors de question pour ma famille de m'afficher dans des lieux publics, c'est pourquoi j'ai eu droit à des cours particuliers par une sélection des meilleures précepteurs de la ville.

Je maîtrise les bases de plusieurs langues, connais la géographie et l'histoire de notre hémisphère sur le bout des doigts, maîtrise l'algèbre, la géométrie et la physique, y compris les domaines psycho-climatique.
En plus de cela je sais coudre, dispose d'une culture approfondie de la poésie et des plantes, ainsi que d'un sens des couleurs qui rend jaloux mon professeur d’expression plastique.

Enfin, pour mon bon plaisir, et pour éviter que je m’ennuie en raison de mon isolement, j'ai eu droit à des cours d’expression variés et sais ainsi me servir d'un piano, d'une harpe, et bien sûr d'un luth.

En fait, j'ai passé ma vie à ignorer les remarques des autres personnes sur mon apparence et à me plonger dans mon travail. Pourtant, je ne suis pas motivée par ma réussite sociale, ni même par les moyens matériels que je pourrais obtenir grâce à mes talents ; en fait l'idée de mener le même genre de vie aisée que mes parents me donne simplement des nausées.

Bien sur, ces derniers estiment que mon apparence n'est pas un prétexte, et ils n'hésitent pas à me présenter des jeunes hommes de mon âge sans me cacher que ça serait un excellent moyen d'assurer de mon avenir comme d'aider ma famille à établir des alliances politiques. Mais comme je l'ai écrit hier, je suis bien trop pessimiste pour apprécier ma condition. D'aucuns diraient que l’humanité n'est jamais satisfaite, et que je devrais être heureuse et profiter de ma vie au lieu de me plaindre, après tout d'autres n'ont pas la chance que j'ai.

En réalité, ce négativisme que j'entretiens est à mes yeux mon plus grand trésor.

Il entretient mon esprit critique.

Journal d'Aanore, première entrée : Le champignon.

J'ai décidé d'écrire un journal.

 

Je me surprends à n'avoir cette idée que maintenant, cela fait plusieurs années que la solitude oppressante fait partie de ma vie et j'ai toujours su qu'écrire était une solution saine contre ce genre de problèmes.

Cela dit mon cher journal, je n'écris point pour raconter ma journée délicieusement superficielle. Cela fait bien trop longtemps que je cultive des idées noires, qui ont désormais germé au fond de mon être comme le ferait la moisissure au sein d'un tronc d'arbre malade.

Pourtant, aussi désagréable que soient ces agglomérations de mousse humide au sein de mon esprit, je ne peux me retenir de les maintenir dans l’obscurité et de les arroser à tout instant avec du pessimisme dévastateur.

Les gens autour de moi cultivent l’idée qu'il faut incarner le bonheur que l'on veut voir dans le monde pour inciter les gens à faire de même.
Comme-ci avoir le confort d'une vie bourgeoise était un service rendu à ceux qui n'ont pas la possibilité de faire de même.

Si je suivais leur logique, je serai probablement plus heureuse.
Mais comment être heureuse si c'est au prix du malheur des autres ?

*La suite du texte semble avoir été rayée précipitamment*

Je crois que notre monde a besoin d'une violente réforme.

samedi 8 avril 2017

Retouches - Numérisation

"En fait, tout ça, le numérique, l'internet, c'est juste la suite logique de la plus grande quête de l'Homme : acquérir l’omniscience et les pouvoir divin !"

Voir Divagations Théologiques

C'est en ayant ce sujet en tête que j'ai fait une série d'esquisses assez foireuse.
Esquisses qui ont fini violées, martyrisées et écartelées grâce à un gentil logiciel de retouche d'image : Gimp.
Photoshop en gratuit en fait.

Donc voilà, chaque dessin a eu plusieurs versions avec lesquelles je n'arrivais pas à me mettre d'accord.

Voila les retouches, et les ptites réflexions qui vont avec.




















Ban, ça c'est les scans de bases.
ça pète pas très haut mais on voit un peu l'idée qui s'en dégage




Edit : Nouvelles version ! :D




















 Ban, au début j'ai juste adapté le dessin sur un fond qui mélange un ciel étoilé et des circuits imprimés, ensuite j'ai effectué quelques changements de couleur et d'échelle pour rendre ça plus propre. Juste, le test avec le paysage m'inspirait pas trop, c'est pour ça que jsuis resté sur ce truc pas fini.

Après, la phrase "Le numérique est une nouvelle nature"
ça parait facile dit comme ça, mais c'est pas si simple que ça.
Ce qu'il faut se dire, c'est qu'avec le numérique, on acquiert une nouvelle façon de gérer les données, une façon de créer de la mémoire. Jusque là, seule la nature avait pu acquérir ce pouvoir.
On parle d'ailleurs de "forêt de serveur", de la "toile du web" ou encore d'une "carte mère".

Autrement dit, l'univers virtuel et informatique est une nouvelle façon de faire marcher les choses ,un nouveau système  d'évolution presque indépendant de la nature elle-même.

Bien sûr, ce que crée l'homme est à son image, à l'image de ce qu'il voit.
C'est pour ça que c'est une nouvelle nature, car ce n'est qu'une copie de la première.
Seulement contrairement à la première, celle-ci, on peut la contrôler puisque nous en sommes les maîtres.

Quel orgueil que celui de l'homme, refuser de laisser la vraie nature en paix sous prétexte de la comprendre... Alors qu'il est clair que notre copie fait pâle figure à coté.





Alors, celui là, c'est c'est mon préféré !

"Tout peut être quantifié en 0 et 1"
Il suffit de faire quelques recherches sur internet pour se rendre compte qu'on peut modéliser un univers entier qui évolue dans le temps.
On peut par exemple, faire apparaître dans un environnement virtuel de l'herbe, et y faire pousser des arbres.
(On se sert de ce genre d’algorithme pour réfléchir au Big Bang ou autre création de l'espace à travers le temps.)
Seulement, l'arbre ne mettra pas un siècle avant d'être un grand, beau et sage chêne. Il mettra le temps qu'on a défini comme "1 siècle" dans la modélisation.
Par exemple, on peut définir que 1h dans notre environnement est égal à 50 ans dans le monde virtuel.
Ainsi, on pourrait faire pousser notre arbre vieux de 1 siècle en 2h.
Seulement, cet arbre ne produira qu'un oxygène virtuel dans sa boite de chiffres.
Car tout ça, c'est des 0 et des 1.

Ainsi, il est loin d'être impossible que l'on puisse créer ainsi un être similaire à l'être humain.
D’où le nom "Eve 2.0" (j'ai aussi pensé à Eden 2.0), une nouvelle Eve, un nouveau départ pour une nouvelle forme de vie : la vie virtuelle.









Alors, ici c'est encore une fois la même chose.
Comme dit plus haut, la nature a créé une mémoire.
Deux types de mémoire : la mémoire vive, celle qui sert à réfléchir, et la mémoire de stockage, qui sert à se souvenir.
Bien sûr, dans nos têtes, c'est un peu plus compliqué que ça xD
Voir Cohérence : Fonctionnement humains

Mais tout ce qui est numérique fonctionne pareil, et à un degré bien plus gargantuesque.
(Va tenter de retenir ne serait-ce qu'une photo avec la précision d'un PC !)

Donc ce que je tentais de montrer ici, c'est le rapport qu'a notre cerveau avec notre esprit, les deux sont quand même assez éloignés l'un de l'autre !

On sait par exemple que notre panse est un deuxième cerveau !
Ainsi, notre pensée et notre mémoire sont divisés partout dans notre corps.
Donc, le cerveau, c'est un peu le serveur de notre pensée, un serveur parmi tant d'autres dans le monde de notre physiologie.

Puis, ce qui est aussi important c'est la similarité entre internet et l'esprit humain.

"Un individu fonctionne de façon similaire à un groupe d'individus"

"L'homme crée le monde à son image"

En fait l'Internet, c'est un grand esprit avec son inconscient et son "conscient"
Surtout quand on sait que ce qu'on trouve sur Google et autre moteur de recherche, c'est à peine 4% de l'Internet.
Hésite pas à faire quelques recherches sur le "deep web" !





Aaaah, celui la c'était le plus évident !
Quel charme à la vie réel quand on peut vivre ce qu'on veut dans un monde virtuel ?
Comme ce jeu de simulation spatiale en cours de développement dont j'ai oublié le nom (No Man's Sky ?)... C'est le plus ambitieux jeu/projet d'on j'ai jamais entendu parler !
En clair, chaque vaisseau se paye avec du vrai argent... Et si il est cassé, le mec qui le répare est lui aussi payé avec du vrai argent ! Alors que ni le vaisseau, ni les outils n’existent !
Autrement dit, quelqu'un pourrait se mettre un casque de réalité virtuelle sur la tête et un vagin artificiel usb entre les jambes pour vivre sa vie... virtuellement.
En sortant juste pour manger !

Bruf, ça fait un peu peur hein ?

Mais là n'est pas le sujet !

Tchao bye, hésite pas à me dire ce que tu penses de ces bidouillages numériques, y'a un truc pour commenter qui fonctionne en dessous !

BONUS :  Un chaton meugnon


mercredi 29 mars 2017

Poème - Cet étranger

Qui est cet étranger en bas de chez moi ?
Cet homme cette femme, qui d'ici ne viens pas ?
Se sent-il mieux dans cette ville de misère,
Que dans son pays ou ait rage la guerre ?
Ou alors est-il comme je le serais déçu de son sort,
envahit par la honte qui le ronge à mort !
"Oui ma cher famille, ici je vis, ici je m'en sors !"

Pays des droits de l'homme et du citoyen,
Pourquoi dans ta capitale, n’a t'il jamais eu les moyens ?
Pourquoi ta justice vénale fait d'elle une moins que rien ?

je fais ce que je peux et je me sens mal, une pièce un sourire,
ça ne coûte rien, ça m'est égal.

Mais pourquoi diable je culpabilise, alors que dans notre France qui s'enlise, il est clair que les coupables ne sont pas ceux qu'elle visent ?

Et surtout, pourquoi le sort de cet être qu'on isole,
M'importe plus, que son pays sous camisole ?

Quelle étrange créature que l'être humain,
qui pleure devant un film alors que pas si loin,
de vrai histoire plus triste, rêvent qu'on leur tendent la main ?

Qui est cet étranger en bas de chez toi ?
La seule chose que j'en sais, c'est qu'il est comme moi.

Poème - Démocratie pleine d'espoir

"Démocratie", jte connais depuis petit
C'est un bien drôle de mot que j'entends dans ma vie.
Si je devais le décrire, je citerais Nirvana :
"Viens comme tu es", et comme tu seras !

Pourtant démocratie se fait rare,
on veux nous faire croire que c'est notre histoire,
qu'si on veux changer, maintenant c'est trop tard.
Je sais pas qui est "on", mais je sais que c'est un con !

Autour de moi jvois pas d'élite, juste un peuple hétéroclite.
Pourtant j'sais bien qu'à son rythme,
y'à toute une clique qui nos vie nous dicte comme en quelques clics.

Réunion de politique, possesseur du domaine public,
Journaux, Télé et média illogiques... Que voila des hypocrites.

Maintenant, c'est oligarchie, mot que je connais depuis moins petit.
Si je devais le décrire, je ferais pas de poésie,
J'parlerais pas d'être créatif, mais d'être privatif.
C'est un peu comme être actif, mais pour les grands qu'on du biff.

En tout c'est sur, quand jregarde ici-la,
La vrai démocratie, faut que jla fasse chez moi !

Poème - Dans la rue

Quand je marche dans la rue,
Je vois des inconnus,
Des mecs qui crachent par terre en fixant ton derrière,
une bière à la main et l'autre sur un sein,
Jvous épargne le dessin, à faire chialer les saints.

Quand je marche dans la rue,
je vois des inconnus,
Cette meuf qui roule du cul comme si on avait pas vus,
que son leggings moulant l'est encore plus qu'un string.
Jte fait pas tout son portrait, décolleté, jupe troué, c'est bon t’a capté.

Quand je marche dans la rue,
je vois des inconnus,
 Ce mec bourré tellement lourd,
qu'est-ce qu'il me raconte, au secours ! 
Jte parlerais bien d'son humour,
Mais c'est balo, jl'ai pas compris ce balourd.

Quand je marche dans la rue,
je vois des inconnus,
 Cette meuf au téléphone,
qui raconte des cracks à son homme,
elle lui promet qu'il n'y à personne,
assise sur un mec, elle ne pense qu'à sa pomme.
Jt'en dit pas trop, c'est chaud !
Si tu l'à déjà vécu, t’a du être déçu.

Mais dans la rue je vois aussi,
des couples mains dans la mains,
des mecs cool, des filles bien,
qui croit aussi au bien commun.

Ils me redonnent espoir,
Cette fille qui marque l'hitoire,
Qui se bat pour ses droits,
Qui nous permet d'y croire.

Ce mec qui la laisse passer,
Qui l'à toujours encouragé,
Qui lui ouvre es bras,
Et qui protège sa foi.

Bref, quand je marche dans la rue et que je vois ces inconnus,
j'me dit que finalement, c'est chacun ses vertus, chacun son corps, chacun ses vécus.

Écrit en Duo, Slam Sessions Mars 2017

Poème - Comme les autres

Bonjour, je suis comme les autres,
Un grain de folie, prophète sans apôtre.
je prêche le bonheur comme un évangile,
Mais bon Dieu ce que c'est dur, de faire ça dans cette ville !

Ville ou l'autre est trop préssé,
Par le temps par la vie, par sa tête ses pensées,
Mais surtout par envie, et sa cagnotte à trouver.

C'est pour ça qu'ici, l'autre est un inconnu,
Silhouette incongrue qu'on ignore dans la rue.
Pour il est beaucoup plus et cette question me tue,
Quelle est cette personne qui comme moi s'est tu ?

Cet autre est-il mon voisin de pallier ?
Ou cet humain loin de moi, qui n’a rien à manger ?
L'autre est-il cette épaule sur laquelle pleurer ?
Ou une copie propre de mon simple reflet ?

On peux perdre le sourire et vivre en martyr,
On peut vouloir souffrir pour que l'autre puisse rire.
Mais le plus important, disons-le franchement,
C'est de savoir que pour tous, le temps passe rapidement.

Alors pour moi comme pour l'autre, surtout crois en toi,
Crois au bonheur et à la joie, l'Amour et son grand A,
Car voila si tu y crois, le monde avancera,
car voila si j'y crois, cela existera !

Poèmes - Dame Nature

Ô dame nature, femme souillée par toutes routes et voitures,
Ô mère terre, soumise par tout mes frères à la pire des tortures,
Ne croit pas que tout est perdu, quand bien même de toi, il ne resterais plus !
Ne crois pas être condamné, même si en effet, tu es bien diminuée...

Contrairement à l'enfer, l'humain est éphémère,
Alors que toi ma mère, tu verra millénaire.

Ainsi ne désespère pas, pour ton eau et tes plantes,
Tu nous les reprendra, en un siècle ou en trente,
Car en attendant la révolution qui nous feras être moins con,
Je sais que toi, Nature, aura toujours raison.
Et je sais que nous, torture, finirons tous en gazon.

Ainsi, je te souhaite du bonheur, car ce moment, malheur !
Ce ne sont pas tes plus belles heures...

Ainsi, je te souhaite d'être odieuse,
Car en ces temps-ci, charmeuse,
Il ne fait pas bon d'être une vache heureuse !

Je t’idolâtre et je te prie, me sachant être indigne,
Sachant que toi ma terre, est un rare millésime,
D'on vous et moi, confrère, sommes loin d'être digne !

Poème - Primaire imaginaire

 L'école, est-ce que c'est apprendre à être vieux ?
Ou est-ce du chewing-gum collé dans les cheveux ?

La primaire, est-ce plein d'amis ?
Si oui pour certains, pour d'autres c'est plein d'ennuis... tant pis !

L'école, est-ce un refuge pour sortir dla maison ?
Pfff, plutôt un bel endroit ; pour y perdre la raison !

L'école, c'est surtout quand on est grand que ça devient pertinent,
c'est surtout quand on y vas plus qu'on voit tout ce qu'on y à perdu... Bon sang.

Mais on vois aussi ce qu'on à pu y gagner,
c'est un mal pour un bien, une leçon à tirer.
Jl'ai bien pigé, en tout cas j'ai capté,
qu'à la bas c'est chacun pour soit et dieu n'existe pas.

Bref, tu sent la rancœur, résidu de peur,
tu sent qu'mes leçons, j'les citaient pas par cœur,
et tu sent j'étais con, blottis dans mon malheur.

Pour moi l'école, c'était me rendre compte que jsuis perché,
Marcher à quatre pattes, feuler, cracher, miauler et surtout,
ignorer quatre par quatre tout ses gosses un peu patraque,
qui ramasse leur égo en te frappant dans l'dos.

Bref tu m'à compris, l'école jlai pas en sympathie,
et quand bien même j'y ai réussi, c'est parce-que les cours, c'était un sursis.

Peur d'aller en récré à l'heure de bouffer, car ton seul pote sortait manger la ou les innocents qui savaient que t'clasher avait aucune chance de l'toucher.

Mais la primaire, c'est aussi un bel imaginaire,
qui fleurissait comme dans la terre de ma misère pour échapper à cet enfer.
Univers plein de sorcières, dragons et autre chimères,
Lande qui je le confesse, aspirait toute ma gentillesse.

Enfin, l'école c'est surtout 8ans.
8 ans à aduler, idolâtrer, vénérer, prier, admirer et respecter ce qui n'était en fait qu'un fantôme de ma pensée.

8 ans à aimer cette fille, être soupirant, prétendant et rarement confident.
Autant de temps avant de comprendre que cet ange avait des dents.
C'est quand je l'ai vus croquer dans la pomme, que j'ai compris que cette personne, n'était en fait qu'une fée.
Une fée imaginée, même pas une bonne,
collée sur cette fille fantasmé par mon d'esprit d'enfant-homme.

Bref tu l'à compris, l'école jpeux pas t'en parler, j'étais carrément trop perché.
Dans mon monde déconnecté, qui sans elle ne saurait exister.

Enfin voila, merci l'école, merci la vie, maintenant je sais qui je suis.


jeudi 23 mars 2017

L'ère du Stup par un Lapin


Bonjour lecteur.
Récemment est sorti le dernier album de stupéflip, le STUP VIRUS.
Quand je l'ai écouté, j'ai été dégoûté.
Puis le l'ai ré-écouté.
Puis encore une fois. 
Et encore. 
Et encore. 
Et ça va faire une semaine que je n'ai rien écouté d'autre. 

J'ai été voir un peu les critiques, et me suis rendu compte que personne n'a pigé ce qu'est Stupéflip. 

Moi, j'ai découvert Stupéflip quand j'étais tout gosse, alors qu'il n'existait que le premier album.
J'allais chez mon père un week end sur deux, et il écoutait ça avec ses potes, à une heure où j'étais habituellement couché.
Complètement crevé et défoncé de fatigue, je m'endormais façon chat à côté de l'enceinte et écoutais tout ça.

Et certains morceaux me faisaient flipper.

Genre angoisser grave.

Depuis cette période, Stupéflip fait partie de ma vie.

Et voila que je tente de faire un article pour expliquer cette religion.
Ça va être dur !

"Ce que t'aimes pas chez les autres, c'est ta propre part d'ombre"

Enfin bref.


Schizophrénie avortée, œuvre d'art surréaliste, psychanalyse auto suffisante, religion athée,

Voici Stupéflip


 

 

Première partie : Le Cauchemar positif


Stupéflip, c'est 4 Albums studio



2003 : Stupeflip
2005 : Stup Religion

















2017 : Stup Virus
2011 : The Hypnoflip Invasion














Deux EPs



2011 : The Terror Maxi (EP, Vinyle picture disc)
2012 : Terrora !! (EP, album)
















Et au moins une vingtaine de morceaux en bordel qui traînent sur internet comme inédits.

"En fait dans ses trois albums le mec, il a construit un MONDE ENTIER qui, malgré la puissance des paroles, reste très abstrait ! Un monde qui tourne autour d'un seul point, qui est toujours resté caché jusque là"

Tout ça, c'est parti d'un délire entre 2 potes.
Comme Julien Barthélémy, premier créateur du groupe le dit : 
"Le monde, c'est deux mecs qui discutent." 

Tout est parti d'une guitare qu'on lui a donné d'un mec qui s'était suicidé, avec un autocollant "The stupéfiant".
The stupéfiant, c'est "l'ancien crou stupéflip", cité dans quelques chansons

Et là, t'as son voisin qui débarque, et qui lui fait un truc en mode : "Walla c'est quoi ce genre de son ? Viens jte lance dans le monde de la musique !"

Ça, c'est Julien Barthélémy (King Ju, Pop Hip) et Stéphane Bellenger (Cadillac), qui vont ensuite accueillir Jean-Paul Michel (MC Salo)
(Merci Wiki ! )

Mais Stupéflip est pourtant composé d'une multitude de membres qui sont autant de facettes de ces gens en costumes :
- King Ju (alias Raskar-Kapak, l’Épouvantable Épouvantail, Flip), violence de la vengeance par excellence, est la haine de Julien Barthélémy. 
C'est sa haine du monde actuel, sa haine de la musique populaire, sa haine de lui-même, sa haine de tout.

- Pop Hip, c'est son amour, c'est son côté fragile, c'est sa gentillesse, sa naïveté, et surtout son goût de la musique populaire française.
D’où le nom Pop Hip, entre autres.

- Cadillac, (alias Casimor, Stup ) comparse de King Ju aussi grand hurleur.

MC Salo (alias, Popaul, Cheetah Cheetadini)

Mais aussi :
  • Fabien Pollet
  • Reverb Man
  • Sadomodo
  • Sandrine Cacheton
Et j'en passe.

Car, plus qu'un groupe de musique déjanté et ouvert d'esprit, Stupéflip, c'est avant tout une aventure psychologique.

Là où Julien Barthélémy dit qu'il aime simplement les boucles musicales et met des voix dessus pour que ça rende bien, moi j'entends qu'il ne se préoccupe que très peu du sens caché de ses propos, et ça tombe bien car c'est ce qui les rend si pertinents.

Julien a créé dans les autres albums que "stup virus" un univers décomplexé qu'il développait autour de ses propres problèmes, c'était une muraille, son refuge.

Il parle de ses ressentis au travers de personnages qu'il n'incarne que quand il porte un masque.
En effet, quand il ne le porte pas, il se considère avant tout comme un fan, et il fait ce qu'il aimerait entendre de la part de son groupe préféré.

On voit ici toute la force de Stupéflip : le mec a fait surgir de lui-même un univers entier, et pourtant il a réussi à rester spectateur.

Si c'est pas une excellente œuvre surréaliste ça !

"Influence Dadaïste" Julien B.

Faut savoir que Julien a des tendances dépressives sévères, au point d'avoir développé des idées suicidaires.
Du moins, c'est ainsi qu'il est souvent présenté et que lui-même a pu se présenter.
Seulement, il déteste les antidépresseurs et autres traitements médicamenteux.
Du coup il fait de la Zic. Avec une majuscule à Zic.

Autrement dit, sa musique, c'est son exutoire, c'est ici qu'il "pose" tout ce qu'il ne peut pas porter dans la vie de tous les jours.

Un peu comme une psychanalyse autonome.
(Sa mère est psychanalyste d'ailleurs, ou psychiatre, un truc comme ça.)

Et quand on écoute Stupéflip, y'a des mots comme ça qui viennent assez vite : Schizophrénie, obsession, névrose, agoraphobie...

Pourtant, il suffit d'écouter une interview de Julien pour sentir que c'est un mec super calme, apaisé.
(Julien hein ! Pas King Ju ou tout autre personnage incarné)

Donc Stupéflip, c'est un peu ce qui lui sauve la vie de la liste ci-dessus.
Qui sait ce qu'il aurait pu devenir sans ça ?

En tout cas, chapeau l'artiste !

On remarque sur ces photos officielles du Crou que Pop Hip,
 en plus d'être le seul à être à l'envers et à avoir le texte en haut de page, est le seul à être tête nue !
D'ailleurs, pendant qu'on y est, King Ju est le seul qui pourrait regarder dans sa direction si il était en face

Un des piliers central du groupe, c'est le combat entre King Ju et Pop Hip, qui sont en réalité deux facettes de la même personne.

Pendant tous les albums, King Ju et le reste du groupe s'opposent à Pop Hip, pas tellement directement mais dans leurs styles musicaux et dans leurs émotions.

Cela dit, Pop Hip se fait tout le temps marave la gueule par les autres membres du Crou, il ira même jusqu'à se faire tuer dans l'avant-dernier album "The hypnoflip invasion"


Grâce à King Ju, Stupéflip a un style complètement inclassable depuis le premier album.
Et des fois, dans les albums, y'a des morceaux beaucoup plus "classiques", c'est ceux de Pop Hip
C'est le style que stupéflip ne chantait pas en fait, c'est des chansons d'amour (Gaëlle <3 ), des chansons qui parlent de trucs de façon faussement conne alors qu'il s'agit de vrais ressentis assumés du chanteur compositeur créateur etc... 
Pop Hip, c'est aussi les seuls morceaux qui sont suffisamment "soft" pour passer à la radio.
Et là, on touche à un autre élément majeur de l'ère du stup : 
Stupéflip, c'est un groupe indépendant, qui fait sa musique seul sans être rattaché à une maison de disques (sauf pour Hypnoflip).

Du coup ils gagnent pas trop de tunes, et c'est pour ça que l'argent est une vraie obsession du groupe, d'un côté King Ju veut rester lui même et il kiffe être trop crade pour la radio, de l'autre Pop Hip veut absolument que le groupe gagne sa vie comme artiste et être reconnu comme tel.

Replacez ça dans le contexte, à savoir la tête d'un seul individu, et ça fait un bon bordel.

Et si à première écoute vite fait, tu as l’impression que c'est hyper violent comme musique, c'est justement parce qu’en fait, pas du tout !
Le mec est super sensible et sa musique délivre un vrai message de paix, de bien vivre et de tolérance.
Son truc, c'est qu'il a voulu attaquer le monde autour de lui, que ce soit le monde de la musique populaire française (Star Ac, Mylène Farmer son idole sur laquelle je vais revenir, et autre "sauce populaire" comme j'ai vulgairement envie de dire en tant que snob hautain) ou même le monde de la pub et de l'entreprise, dans lequel il a occasionnellement travaillé en temps que graphiste indépendant et même, à son grand regret, en tant qu'acteur.

C'est d'ailleurs lui qui a dessitoutes les pochettes du groupe !

Après, je dis à son grand regret mais jpense qu'il est plutôt content d'avoir développé cette haine créatrice.

Et c'est la que Stupéflip devient vraiment, mais genre VRAIMENT pertinent.

Julien et Stupéflip en général se place dans le monde de la pop et du rap français, pourtant le groupe est tout sauf commercial et conformiste ou orthodoxe comme on pourrait qualifier beaucoup des groupes de ce millieu.

Ainsi, quand on l'entend dire dans ces morceaux et même partout que Stupéflip est le seul groupe qui remonte le niveau de la musique française, on comprend ce qu'il veut dire.


Perso, mes groupes français de références, c'est Stupéflip, Dionysos et Mickey 3d.

Du coup, quand j'entends ça, j'ai le réflexe de le trouver super prétentieux, mais faut le placer dans son contexte : Il parle de pop, et oui en effet, la pop française, c'est pas ouf.
Perso, je la snobe, et quand j'en écoute, j'ai toujours l’impression d'avoir déjà entendu ça ailleurs.
Après, ma définition de pop est assez large... c'est un peu tout les groupes (notamment rap) qui se ressemble, qui ont les mêmes code et qui pourtant entraînent de gros mouvements de foules.

Donc oui, le Stup Crou a la méthode et le son qui rend fou.


Ça, c'est la carte de stupéflip


(C'est fait exprès si ce qui est écrit "ARGEMIONE" est prononcé "ARGENIUM" dans les albums, et si c'est un Anagramme de "AIME SONGER" ?)

Je crois que personne ne sait vraiment ce qu'il se passe sur cette carte, mais j'ai ma théorie là dessus.

C'est tout simplement la carte de l'inconscient de Julien Barthélémy \o/

Yes, comme si c'était si facile !

"Imaginons" que chaque région soit un album.

On pourrait dire que la région Sud, c'est l'alum "Stupéflip", qui se finit sur le morceau "Annexion de la Region Sud"

 L'album "Stup Religion", qui se finit sur un de mes morceaux préférés de tous : "West Région's Inquisitors" c'est pareil, donc on peut dire que c'est la région Ouest.

Et enfin, "The Hypnoflip Invasion" est conclu par un excellent Région Est, tout simplement.
Après y'a pas de région Est sur la carte... Donc vas savoir si c'est la région nord !

La "Flip Island", c'est un peu plus compliqué... il y à bien les EPs et les Inédits, mais c'est comme la région nord, y'a pas moyen d'être sur.

Il reste le "Grand Rien"

On pourrait dire "c'est rien..." Mais voilà, il ne reste qu'un seul album, le plus agaçant et en même temps le plus magnifique de tous...

Deuxième partie : Le Stup Virus


"Et la, après tout ça, vient le dernier albums, qui a genre, TOUT explosé"

Malgré le fait que ce soit musicalement l'album le plus abordable, c'est impossible de comprendre cet album sans connaître vraiment bien TOUS les autres, pour la simple et bonne raison que ce dernier album, c'est l'explication de tout le reste.

Après avoir passé autant de temps dans son exutoire, il se cache derrière son univers et peut enfin tout recracher en faisant ce qui lui plaît le plus : de la pop.

Pop Hip, qui était mort, fait un retour en force en ressuscitant.


Et en effet, pour un retour en force, c'est un retour en force.

Après que la voix mystérieuse du Stup Enfer lui ai appris à chanter, on reconnaît enfin chez lui la vrai voix de notre Julien.

Et tout l'album quasiment est sous le joug de ce Vrai Pop Hip.

Le style reprend son univers Pop, les paroles sont dignes des ressentis sincères que Pop Hip était jusque là le seul à maîtriser.

Pop Hip a gagné contre King Ju.

Et de ce fait, il est plus beaucoup plus calme. 

C'est comme si il s'assumait pour de bon tout ce qu'il est, sa fragilité, sa faiblesse et l'enfant en lui qui se cachait dans Stupéflip pour survivre à ce qu'il a vécu dans le monde réel du travail, de la pub, de l'administration.

Comme le dit Julien lors d'interview: "Droit à la fragilité, c'est le combat de Stupéflip"

La preuve en est qu'il raconte plein de détails sur lui et sur la vie du Crou en général, alors que le côté Onirique Schizophrène a complètement disparu.

"Comme les surréalistes, qui voulaient faire parler leur inconscient, lui l'a matérialisé en un monde entier !
Et après ça, bun... il est devenu serein !"

Il faut voir ça comme si cet album était le cœur de Stupéflip.
C'est le grand Rien et tous les autres albums sont les régions autour.

Il se le cachait depuis le début "il n'y a rien ici"

Ainsi, il a conquis tout seul son inconscient, région par région il est allé vers ce qu'il n'avait jamais vu venir : Le grand Rien.

Car oui, cette carte date d'avant la sortie de l'album.

Comme je l'ai dit au début, j'ai été dégoûté quand j'ai entendu l'album pour la première fois.

Tout l'univers de Stupéflip est mort, tout ce qui touche à la religion du Stup, aux Argeniomes, au monastère a été remplacé par cette Sandrine Cacheton vraiment insupportable.

Puis je l'ai ré-écouté, et petit à petit j'ai compris.

Tout les autres albums étaient... Comme un tapis rouge qui se déroulait autour d'un point mystérieux, à savoir le cœur de leur principal créateur.

Et une fois que ce tapis est placé, une fois que toute la colère à été résorbé dans la religion du stup, alors la c'est l'entrée en scène de Julien, comme si il venait avant la tombé de rideau pour saluer son public.


Ce n'est pas un album de Stupéflip, mais de Julien.



Dans tout les cas, il m’a rendu plus accro à sa sortie que les autres albums.
(Encore que maintenant je les ré-écoute avec beaucoup plus d’attention.)

C'est pour la première fois un album que le mec a fait de lui même, sans se cacher dans autre chose que le monde réel.

Stupéflip, c'est l'univers de quelqu'un. 
Quelqu'un comme toi, comme disent toujours les Fans à ceux qui comprennent pas.
Donc on a des affinités avec ou pas, on comprend ou on comprend pas... 
En tout cas, on ne peut pas critiquer si on ne connaît pas.

En tout cas, comme King Ju le dit, "tu kiffe ou tu kiffe pas, je m'en fout de ça!"

Stupéflip, c'est son truc, et nous, on est juste des témoins un peu con.

"Dans le dernier album, c'est comme si il avait fini une thérapie chez sa psy, c'est ça qui m'a donné envie de faire un article dessus !"

Donc toi qui es en train de lire cet article, si tu n'es pas un Fan 2 Stup, attrape le STUP VIRUS, il est fait pour introduire le grand public dans la religion du stup.



Troisième partie : Les morceaux moins stupéfiants


Stupéflip, c'est quelque chose de SUPER INTIME, et je sais pas si c'est vraiment respecter la personne que de s'incruster dans son esprit comme ça.

"Quand on sait que sa guitare appartient à un mec qui s'est suicidé, et qu'il a du s'humilier dans une pub, on comprend un peu pourquoi il a autant de chose à évacuer pour retrouver le gosse en lui."
 
Mais avant le Stup Virus, il y avait déjà quantité de morceaux qui n'avaient pas forcément à voir avec Stupéflip, mais qui étaient simplement des morceaux de Julien

Déjà, la bande originale du film Parenthèse, dont voici un morceau !

Mais aussi plein de moment partagés dans des musiques qui viennent du cœur


Petite Curiosité
Damnation of a fool
L'enfant Fou Bis
Medley
Gaëlle
Nan... Si 
Healing Night
Cold World
Le street CD (pas trouvé de Lien ! )

Et bien d'autre encore !


Quatrième partie : La fin de Stup ?


Est-ce vraiment le dernier album de Stup ?

En tout cas on dirait.

Si jamais il recommençait à faire des albums, ça serait très, très dur de faire un truc qui marche.

Soit il reprendrait l'ancienne formule, ce qui ferait du Stup Virus un album à part, une parenthèse pas si cool que ça, puisque cet album est génialissime justement dans son rôle de conclusion

Soit il continue sur ce qu'il vient de trouver, mais ça serait dommage d’appeler ça Stupéflip..

Stupéflip est mort pour Ju, mais lui et sa passion pour la musique non !


Moi j'ai un dernier espoir de le voir surgir d'autre part... Mais ça ne dépend pas de lui !


Ce n'est pas pour rien si après les moments qu'il dédie à Mylène, il y a soit un Pop Hip qui prend cher parce qu’il est seul, soit un "Au revoir Stupéflip !" qui ressemble presque à un chantage affectif.
(Et oui je m'en vais, tant pis pour toi ! )

Je ne sais pas si c'est une réelle admiration pour cette dernière, ou plutôt pour les claviers de Laurent Boutonnat...

Je pense qu'il aurait aimé être son compositeur, tout simplement.

Mais si jamais elle venait à répondre à notre cher artiste... on verrait une nouvelle ère du stup naître !

Bref, la balle est de ton côté, Mylène !
(Et peut être que j'apprécierai plus ta musique si le compositeur était Ju, car je dois dire que je n'apprécie pas tellement...)

Alley lecteur !
Miaulement de sa race que jplace dans la face des sales As qui jamais ne s'effacent, comme les traces salaces sur la couette de ton interface !




Ps : Mes morceaux préférés ?
West Region's, Cold World, Lonely Loverz, L'épouvantable épouvantail, La religion du stup, Gaëlle, Le cartable, Hater's Killa, Apocalyspse 894, Nan... Si, Stup Monastère...

Bref tu l'as compris, c'est dur comme question, j'en ai zappé plein, et surtout ça varie de ouf ! 

jeudi 16 février 2017

Pensées Rédigées 1

Alors, l'idée ici est d'écrire encore une fois le plus vite possible sans rien faire de plus cohérent que d'écrire.
En soit, c'est un exercice remarquable, qui a le mérite d'être plus ou moins sain, si on considère la folie créatrice comme telle.
Bien sûr, le plus dur c’est de rester dans un cycle productif avant tout, et le plus dur aussi est de perdre ce cycle afin de trouver un sens plus profond et plus honnête, voire même plus non-sens que cela est possible.

L'inspiration est une source démoniaque mais pourtant créatrice qui a en soit la valeur qu'on lui donne  !
Comme l'art peut servir d'instance politique, l'inconscient de moyen d’expression universelle, la vie et la mort comme régime politique naturel et indomptable, espérons le.

La cruauté est de façon de faire les choses qui n'a aucun sens profond que celui d'être ennemi avec les coutumes généreuses et humaines du bon sens, ainsi, la haine est un mécanisme défense contre la bonté, et surtout contre le monde entier.
se défendre ainsi n'a de sens que pour les gens qui cherchent à exprimer leur mécontentement sans pour autant rechercher son origine profonde.
il est donc recommandé de ne pas se laisser aller à ce genre de farandole, perte de contrôle et autre abandon de soi négatif
car à l'inverse, l'abandon de soi positif est un art très difficile d'atteinte, et pourtant très très productif.
l'idée est de se laisser aller à vivre simplement ,en abandonnant ce qui fait obstacle à sa propre personnalité.

Une esquisse de l'esprit est une source d'incohérence et créative certaine, comme par exemple les tests de Rorschach, qui sont très représentatifs de la symbolisation abstraire comme source d’inspiration

prenons par exemple un gentilhomme venu des régions sud et ouest, il en serait ainsi si de telles régions existaient.
Tout comme la religion, qui est en soit une volonté d'amener aux gens des valeurs saines, a servi dans l'histoire comme contrôle des masses flagrant.
il est ainsi naturel que, de nos jours, les gens sentent grandir en eux une volonté indépendance et de surproductivité autonome, qui hélas détruit les valeurs de partage, notamment d’amour

l'amour est un sujet très profond qui mériterait bien plus qu'un texte autant rapide que celui ci, mais pourtant je me sens plutôt bien à l'idée de faire un texte de ce genre à ce sujet
tout comme l'amour est indéfinissable, ainsi en est t'il de la volonté abstraite de faire un texte comme celui qui petit a petit va en perdant son sens et sa transfiguration.

Un sens, une fonction, un établi n'ont comme volonté que de servir à leur définition, mais la définition d'une chose, n’est pas sa réduction au domaine humain ?
Pourrait on parler de monter en puissance dans l'humain ,alors qu'il est clair que celui ci a une conscience de lui même si aiguë qu'il ne peut que concevoir les choses à son image ?
comme par exemple le lien entre l'internet et l'esprit humain, suis-je le seul à y voir une seule et même chose, représenté différemment ?
on a tous un internet hors connexion dans nos têtes, et peut être même sommes nous en réalité connectés par un quelconque sens abstrait que je ne pourrais définir ici.

La puissance de l'image comme valeur sûre est très, très difficile d'accès
notamment ça cause d'un fait que les goûts et les couleurs influent sur le sens de l'image autant qu'il y a d'avis sur celle ci.

Bien sûr ici, une correction est appliquée pour la compréhension, notamment en ce qui concerne les fautes de frappes.
Cela me fait penser que si les surréalistes avaient accès à l'auto correction, ils se seraient bien marrés.

On ré-essaye ? Bon, maintenant j'ai la flemme de corriger les fautes xD


Cette fois-ci, un peu de concentration, un peu de musique sur laquelle je vais me concentrer le plus possible afin d'avoir le moins conscience de ce que j'écris.



En réalité, c'est super dur de maîtriser un clavier avec suffisamment de maitrise pour faire de l'écrire automatique, on doit forcément avoir conscience de ce que l'on veut taper sinon ça ne marche pas.

imagination comme point de départ, comme arrivé je ne sais pas encore , mais je pense que tout ceci n'a rien à voir avec une quelconque volonté de produire
ici et maintenant est n lieu ou un endroit qui n'a de sens que si on lui donne une perception conscience, comme la volonté d'être de de concevoir de quelque façon que ce soit

en réalité, rien n'a de sens si on ne lui accorde pas une volonté de compréhension totalement humaine, ce qui est peut être un péché en soit, si on prend en compte le fait qu'un péché puisse être une volonté (une défintion) de la nature avant une conception humaine, sujet difficile puisque la nature est une conception humaine, même si il faut lui reconnaître qu'elle existait avant l'humain

je dois reconnaître encore une fois qu'il est très dur de ne pas se concentrer sur l’orthographe et le résultat de ce qu'on l'on fait, notamment, je pense que je vais bientôt arriver à un résultat inintelligible, ce qui serait un beau gâchis du résultat, quand bien même on parle du résultat autrement que l'apprentissage qui décolle de cette technique
prenons un fait qui soit que la volonté de créer est une science qui n'a rien  à envier de la volonté de vouloir faire une science autrement que par la le sens qu'ont lui donne, je crois que je commence a perdre le sens du récit, et ceci n'a rien de bien
le bonjour mon  cher apprentis, il n'y a rien de tel que de créer pour faire ce que personne d'autre ne peux arriver à faire
la création est la nouveauté de notre époque, non pas car c'est nouveau


j'ai beau savoir que l'es mots n'ont que le sens que l'on leur donne, rien ici est plus clair que ma réussite dans l’échec que de de ce que je tente de faire, en fait, rien ici n'est plus logique que de taper des mots encore et encore, et de perdre petit à petit la cohérence du temps, je crois aussi que je me sentirais mieux si j'étais sur un clavier un peu plus facile d'accès, ou que je maîtrise mieux, comme par exemple celui de chez moi,
je suis perdu et je n'arrive pas comprendre le sens de ce que je fais, ça fait juste deux jours que je tente ce genre d’exercice et je tourne en rond dans une impasse qui perd tout tout sens au fur et a mesure que je me rend  compte que je ne suis que dans l’analyse de mon, exercice, et non pas dans le sens profond que je lui donne ,c'est super méga hyper dur, et je vois partout sur internet des pertes de gens qui on tenter de faire de même mais qui ont garder la trop grande importance du récit et du sens,

je veux voir ici perdre le sens des mes propos, perdre le fil conducteur et arrier à autre chose, il me faudrait être hypnotisé par un autre sujet que celui duquel je parle, être absent de ma création, être le plus libre possible et perdre les ens de tout ce que je fais, comme créer avec la voix qui fait arrière penser, comme quand on fait l’exercice d'avoir une musique en tête, ou de répéter encore et encore le même mot, on à beau le répéter dans sa tête, on peux encore penser autrement et penser à autre chose en même temps qu'on se répéter le mot encore et encore
comme quoi, a force de persévérance on finit par arriver a quelque chose de bien , je ne sais pas si j'ai trouvé un moyen un peu plus efficace de faire ce que je fais

bonjour, je suis comme je suis et je vais tente de parler de moi, je suis un être, je suis une conscience, j'aime ma vie et je tente de faire ce que je peux en parlant de moi, je suis gay, heureux, et je tente de construire une vision que je n'arrive pas à produire, c'est ambiant mais c'est normal de se perdre ainsi ,je continuerais cet exercice après manger si je n'ai pas mieux çà faire, j'ai extrêmement faim
je ne trouve toujours pas de sens çà ce que je fais ,et l'intérêt de la chose vas en décroisant à par le fait que je tape de plus en plus vite

je crois bien que je devrais faire ça avec du dessin plus qu'avec ceci, mais la, je ne gâche rien d'autre qu’une infime parcelle de la mémoire d'internet, et rien ne peux se perdre ici puisque tout est corrigeable


évangélisation abstraire et incohérente du mouvement sur le temps, définissable par la nature abstraire des propos du dit romancier
en fait, personne ici ne peux analyser froidement un tel débat inconsciemment morale de la personne avec elle même, personne ne doit ni ne peux avancer la volonté de faire ce que les autres ne peuvent penser, aussi fort soit leur sens et la volonté qui en découle, comme la volonté de faire

BREF ! tout ceci est un bel échec, à refaire manuellement.