Qui est cet étranger en bas de chez moi ?
Cet homme cette femme, qui d'ici ne viens pas ?
Se sent-il mieux dans cette ville de misère,
Que dans son pays ou ait rage la guerre ?
Ou alors est-il comme je le serais déçu de son sort,
envahit par la honte qui le ronge à mort !
"Oui ma cher famille, ici je vis, ici je m'en sors !"
Pays des droits de l'homme et du citoyen,
Pourquoi dans ta capitale, n’a t'il jamais eu les moyens ?
Pourquoi ta justice vénale fait d'elle une moins que rien ?
je fais ce que je peux et je me sens mal, une pièce un sourire,
ça ne coûte rien, ça m'est égal.
Mais pourquoi diable je culpabilise, alors que dans notre France qui s'enlise, il est clair que les coupables ne sont pas ceux qu'elle visent ?
Et surtout, pourquoi le sort de cet être qu'on isole,
M'importe plus, que son pays sous camisole ?
Quelle étrange créature que l'être humain,
qui pleure devant un film alors que pas si loin,
de vrai histoire plus triste, rêvent qu'on leur tendent la main ?
Qui est cet étranger en bas de chez toi ?
La seule chose que j'en sais, c'est qu'il est comme moi.
mercredi 29 mars 2017
Poème - Démocratie pleine d'espoir
"Démocratie", jte connais depuis petit
C'est un bien drôle de mot que j'entends dans ma vie.
Si je devais le décrire, je citerais Nirvana :
"Viens comme tu es", et comme tu seras !
Pourtant démocratie se fait rare,
on veux nous faire croire que c'est notre histoire,
qu'si on veux changer, maintenant c'est trop tard.
Je sais pas qui est "on", mais je sais que c'est un con !
Autour de moi jvois pas d'élite, juste un peuple hétéroclite.
Pourtant j'sais bien qu'à son rythme,
y'à toute une clique qui nos vie nous dicte comme en quelques clics.
Réunion de politique, possesseur du domaine public,
Journaux, Télé et média illogiques... Que voila des hypocrites.
Maintenant, c'est oligarchie, mot que je connais depuis moins petit.
Si je devais le décrire, je ferais pas de poésie,
J'parlerais pas d'être créatif, mais d'être privatif.
C'est un peu comme être actif, mais pour les grands qu'on du biff.
En tout c'est sur, quand jregarde ici-la,
La vrai démocratie, faut que jla fasse chez moi !
C'est un bien drôle de mot que j'entends dans ma vie.
Si je devais le décrire, je citerais Nirvana :
"Viens comme tu es", et comme tu seras !
Pourtant démocratie se fait rare,
on veux nous faire croire que c'est notre histoire,
qu'si on veux changer, maintenant c'est trop tard.
Je sais pas qui est "on", mais je sais que c'est un con !
Autour de moi jvois pas d'élite, juste un peuple hétéroclite.
Pourtant j'sais bien qu'à son rythme,
y'à toute une clique qui nos vie nous dicte comme en quelques clics.
Réunion de politique, possesseur du domaine public,
Journaux, Télé et média illogiques... Que voila des hypocrites.
Maintenant, c'est oligarchie, mot que je connais depuis moins petit.
Si je devais le décrire, je ferais pas de poésie,
J'parlerais pas d'être créatif, mais d'être privatif.
C'est un peu comme être actif, mais pour les grands qu'on du biff.
En tout c'est sur, quand jregarde ici-la,
La vrai démocratie, faut que jla fasse chez moi !
Poème - Dans la rue
Quand je marche dans la rue,
Je vois des inconnus,
Des mecs qui crachent par terre en fixant ton derrière,
une bière à la main et l'autre sur un sein,
Jvous épargne le dessin, à faire chialer les saints.
Quand je marche dans la rue,
je vois des inconnus,
Cette meuf qui roule du cul comme si on avait pas vus,
que son leggings moulant l'est encore plus qu'un string.
Jte fait pas tout son portrait, décolleté, jupe troué, c'est bon t’a capté.
Quand je marche dans la rue,
je vois des inconnus,
Ce mec bourré tellement lourd,
qu'est-ce qu'il me raconte, au secours !
Jte parlerais bien d'son humour,
Mais c'est balo, jl'ai pas compris ce balourd.
Quand je marche dans la rue,
je vois des inconnus,
Cette meuf au téléphone,
qui raconte des cracks à son homme,
elle lui promet qu'il n'y à personne,
assise sur un mec, elle ne pense qu'à sa pomme.
Jt'en dit pas trop, c'est chaud !
Si tu l'à déjà vécu, t’a du être déçu.
Mais dans la rue je vois aussi,
des couples mains dans la mains,
des mecs cool, des filles bien,
qui croit aussi au bien commun.
Ils me redonnent espoir,
Cette fille qui marque l'hitoire,
Qui se bat pour ses droits,
Qui nous permet d'y croire.
Ce mec qui la laisse passer,
Qui l'à toujours encouragé,
Qui lui ouvre es bras,
Et qui protège sa foi.
Bref, quand je marche dans la rue et que je vois ces inconnus,
j'me dit que finalement, c'est chacun ses vertus, chacun son corps, chacun ses vécus.
Écrit en Duo, Slam Sessions Mars 2017
Je vois des inconnus,
Des mecs qui crachent par terre en fixant ton derrière,
une bière à la main et l'autre sur un sein,
Jvous épargne le dessin, à faire chialer les saints.
Quand je marche dans la rue,
je vois des inconnus,
Cette meuf qui roule du cul comme si on avait pas vus,
que son leggings moulant l'est encore plus qu'un string.
Jte fait pas tout son portrait, décolleté, jupe troué, c'est bon t’a capté.
Quand je marche dans la rue,
je vois des inconnus,
Ce mec bourré tellement lourd,
qu'est-ce qu'il me raconte, au secours !
Jte parlerais bien d'son humour,
Mais c'est balo, jl'ai pas compris ce balourd.
Quand je marche dans la rue,
je vois des inconnus,
Cette meuf au téléphone,
qui raconte des cracks à son homme,
elle lui promet qu'il n'y à personne,
assise sur un mec, elle ne pense qu'à sa pomme.
Jt'en dit pas trop, c'est chaud !
Si tu l'à déjà vécu, t’a du être déçu.
Mais dans la rue je vois aussi,
des couples mains dans la mains,
des mecs cool, des filles bien,
qui croit aussi au bien commun.
Ils me redonnent espoir,
Cette fille qui marque l'hitoire,
Qui se bat pour ses droits,
Qui nous permet d'y croire.
Ce mec qui la laisse passer,
Qui l'à toujours encouragé,
Qui lui ouvre es bras,
Et qui protège sa foi.
Bref, quand je marche dans la rue et que je vois ces inconnus,
j'me dit que finalement, c'est chacun ses vertus, chacun son corps, chacun ses vécus.
Écrit en Duo, Slam Sessions Mars 2017
Poème - Comme les autres
Bonjour, je suis comme les autres,
Un grain de folie, prophète sans apôtre.
je prêche le bonheur comme un évangile,
Mais bon Dieu ce que c'est dur, de faire ça dans cette ville !
Ville ou l'autre est trop préssé,
Par le temps par la vie, par sa tête ses pensées,
Mais surtout par envie, et sa cagnotte à trouver.
C'est pour ça qu'ici, l'autre est un inconnu,
Silhouette incongrue qu'on ignore dans la rue.
Pour il est beaucoup plus et cette question me tue,
Quelle est cette personne qui comme moi s'est tu ?
Cet autre est-il mon voisin de pallier ?
Ou cet humain loin de moi, qui n’a rien à manger ?
L'autre est-il cette épaule sur laquelle pleurer ?
Ou une copie propre de mon simple reflet ?
On peux perdre le sourire et vivre en martyr,
On peut vouloir souffrir pour que l'autre puisse rire.
Mais le plus important, disons-le franchement,
C'est de savoir que pour tous, le temps passe rapidement.
Alors pour moi comme pour l'autre, surtout crois en toi,
Crois au bonheur et à la joie, l'Amour et son grand A,
Car voila si tu y crois, le monde avancera,
car voila si j'y crois, cela existera !
Un grain de folie, prophète sans apôtre.
je prêche le bonheur comme un évangile,
Mais bon Dieu ce que c'est dur, de faire ça dans cette ville !
Ville ou l'autre est trop préssé,
Par le temps par la vie, par sa tête ses pensées,
Mais surtout par envie, et sa cagnotte à trouver.
C'est pour ça qu'ici, l'autre est un inconnu,
Silhouette incongrue qu'on ignore dans la rue.
Pour il est beaucoup plus et cette question me tue,
Quelle est cette personne qui comme moi s'est tu ?
Cet autre est-il mon voisin de pallier ?
Ou cet humain loin de moi, qui n’a rien à manger ?
L'autre est-il cette épaule sur laquelle pleurer ?
Ou une copie propre de mon simple reflet ?
On peux perdre le sourire et vivre en martyr,
On peut vouloir souffrir pour que l'autre puisse rire.
Mais le plus important, disons-le franchement,
C'est de savoir que pour tous, le temps passe rapidement.
Alors pour moi comme pour l'autre, surtout crois en toi,
Crois au bonheur et à la joie, l'Amour et son grand A,
Car voila si tu y crois, le monde avancera,
car voila si j'y crois, cela existera !
Poèmes - Dame Nature
Ô dame nature, femme souillée par toutes routes et voitures,
Ô mère terre, soumise par tout mes frères à la pire des tortures,
Ne croit pas que tout est perdu, quand bien même de toi, il ne resterais plus !
Ne crois pas être condamné, même si en effet, tu es bien diminuée...
Contrairement à l'enfer, l'humain est éphémère,
Alors que toi ma mère, tu verra millénaire.
Ainsi ne désespère pas, pour ton eau et tes plantes,
Tu nous les reprendra, en un siècle ou en trente,
Car en attendant la révolution qui nous feras être moins con,
Je sais que toi, Nature, aura toujours raison.
Et je sais que nous, torture, finirons tous en gazon.
Ainsi, je te souhaite du bonheur, car ce moment, malheur !
Ce ne sont pas tes plus belles heures...
Ainsi, je te souhaite d'être odieuse,
Car en ces temps-ci, charmeuse,
Il ne fait pas bon d'être une vache heureuse !
Je t’idolâtre et je te prie, me sachant être indigne,
Sachant que toi ma terre, est un rare millésime,
D'on vous et moi, confrère, sommes loin d'être digne !
Ô mère terre, soumise par tout mes frères à la pire des tortures,
Ne croit pas que tout est perdu, quand bien même de toi, il ne resterais plus !
Ne crois pas être condamné, même si en effet, tu es bien diminuée...
Contrairement à l'enfer, l'humain est éphémère,
Alors que toi ma mère, tu verra millénaire.
Ainsi ne désespère pas, pour ton eau et tes plantes,
Tu nous les reprendra, en un siècle ou en trente,
Car en attendant la révolution qui nous feras être moins con,
Je sais que toi, Nature, aura toujours raison.
Et je sais que nous, torture, finirons tous en gazon.
Ainsi, je te souhaite du bonheur, car ce moment, malheur !
Ce ne sont pas tes plus belles heures...
Ainsi, je te souhaite d'être odieuse,
Car en ces temps-ci, charmeuse,
Il ne fait pas bon d'être une vache heureuse !
Je t’idolâtre et je te prie, me sachant être indigne,
Sachant que toi ma terre, est un rare millésime,
D'on vous et moi, confrère, sommes loin d'être digne !
Poème - Primaire imaginaire
L'école, est-ce que c'est apprendre à être vieux ?
Ou est-ce du chewing-gum collé dans les cheveux ?
La primaire, est-ce plein d'amis ?
Si oui pour certains, pour d'autres c'est plein d'ennuis... tant pis !
L'école, est-ce un refuge pour sortir dla maison ?
Pfff, plutôt un bel endroit ; pour y perdre la raison !
L'école, c'est surtout quand on est grand que ça devient pertinent,
c'est surtout quand on y vas plus qu'on voit tout ce qu'on y à perdu... Bon sang.
Mais on vois aussi ce qu'on à pu y gagner,
c'est un mal pour un bien, une leçon à tirer.
Jl'ai bien pigé, en tout cas j'ai capté,
qu'à la bas c'est chacun pour soit et dieu n'existe pas.
Bref, tu sent la rancœur, résidu de peur,
tu sent qu'mes leçons, j'les citaient pas par cœur,
et tu sent j'étais con, blottis dans mon malheur.
Pour moi l'école, c'était me rendre compte que jsuis perché,
Marcher à quatre pattes, feuler, cracher, miauler et surtout,
ignorer quatre par quatre tout ses gosses un peu patraque,
qui ramasse leur égo en te frappant dans l'dos.
Bref tu m'à compris, l'école jlai pas en sympathie,
et quand bien même j'y ai réussi, c'est parce-que les cours, c'était un sursis.
Peur d'aller en récré à l'heure de bouffer, car ton seul pote sortait manger la ou les innocents qui savaient que t'clasher avait aucune chance de l'toucher.
Mais la primaire, c'est aussi un bel imaginaire,
qui fleurissait comme dans la terre de ma misère pour échapper à cet enfer.
Univers plein de sorcières, dragons et autre chimères,
Lande qui je le confesse, aspirait toute ma gentillesse.
Enfin, l'école c'est surtout 8ans.
8 ans à aduler, idolâtrer, vénérer, prier, admirer et respecter ce qui n'était en fait qu'un fantôme de ma pensée.
8 ans à aimer cette fille, être soupirant, prétendant et rarement confident.
Autant de temps avant de comprendre que cet ange avait des dents.
C'est quand je l'ai vus croquer dans la pomme, que j'ai compris que cette personne, n'était en fait qu'une fée.
Une fée imaginée, même pas une bonne,
collée sur cette fille fantasmé par mon d'esprit d'enfant-homme.
Bref tu l'à compris, l'école jpeux pas t'en parler, j'étais carrément trop perché.
Dans mon monde déconnecté, qui sans elle ne saurait exister.
Enfin voila, merci l'école, merci la vie, maintenant je sais qui je suis.
Ou est-ce du chewing-gum collé dans les cheveux ?
La primaire, est-ce plein d'amis ?
Si oui pour certains, pour d'autres c'est plein d'ennuis... tant pis !
L'école, est-ce un refuge pour sortir dla maison ?
Pfff, plutôt un bel endroit ; pour y perdre la raison !
L'école, c'est surtout quand on est grand que ça devient pertinent,
c'est surtout quand on y vas plus qu'on voit tout ce qu'on y à perdu... Bon sang.
Mais on vois aussi ce qu'on à pu y gagner,
c'est un mal pour un bien, une leçon à tirer.
Jl'ai bien pigé, en tout cas j'ai capté,
qu'à la bas c'est chacun pour soit et dieu n'existe pas.
Bref, tu sent la rancœur, résidu de peur,
tu sent qu'mes leçons, j'les citaient pas par cœur,
et tu sent j'étais con, blottis dans mon malheur.
Pour moi l'école, c'était me rendre compte que jsuis perché,
Marcher à quatre pattes, feuler, cracher, miauler et surtout,
ignorer quatre par quatre tout ses gosses un peu patraque,
qui ramasse leur égo en te frappant dans l'dos.
Bref tu m'à compris, l'école jlai pas en sympathie,
et quand bien même j'y ai réussi, c'est parce-que les cours, c'était un sursis.
Peur d'aller en récré à l'heure de bouffer, car ton seul pote sortait manger la ou les innocents qui savaient que t'clasher avait aucune chance de l'toucher.
Mais la primaire, c'est aussi un bel imaginaire,
qui fleurissait comme dans la terre de ma misère pour échapper à cet enfer.
Univers plein de sorcières, dragons et autre chimères,
Lande qui je le confesse, aspirait toute ma gentillesse.
Enfin, l'école c'est surtout 8ans.
8 ans à aduler, idolâtrer, vénérer, prier, admirer et respecter ce qui n'était en fait qu'un fantôme de ma pensée.
8 ans à aimer cette fille, être soupirant, prétendant et rarement confident.
Autant de temps avant de comprendre que cet ange avait des dents.
C'est quand je l'ai vus croquer dans la pomme, que j'ai compris que cette personne, n'était en fait qu'une fée.
Une fée imaginée, même pas une bonne,
collée sur cette fille fantasmé par mon d'esprit d'enfant-homme.
Bref tu l'à compris, l'école jpeux pas t'en parler, j'étais carrément trop perché.
Dans mon monde déconnecté, qui sans elle ne saurait exister.
Enfin voila, merci l'école, merci la vie, maintenant je sais qui je suis.
jeudi 23 mars 2017
L'ère du Stup par un Lapin
Bonjour lecteur.
Récemment est sorti le dernier album de stupéflip, le STUP VIRUS.
Quand je l'ai écouté, j'ai été dégoûté.
Puis le l'ai ré-écouté.
Puis encore une fois.
Et encore.
Et encore.
Et ça va faire une semaine que je n'ai rien écouté d'autre.
J'ai été voir un peu les critiques, et me suis rendu compte que personne n'a pigé ce qu'est Stupéflip.
Moi, j'ai découvert Stupéflip quand j'étais tout gosse, alors qu'il n'existait que le premier album.
J'allais chez mon père un week end sur deux, et il écoutait ça avec ses potes, à une heure où j'étais habituellement couché.
Complètement crevé et défoncé de fatigue, je m'endormais façon chat à côté de l'enceinte et écoutais tout ça.
Complètement crevé et défoncé de fatigue, je m'endormais façon chat à côté de l'enceinte et écoutais tout ça.
Et certains morceaux me faisaient flipper.
Genre angoisser grave.
Depuis cette période, Stupéflip fait partie de ma vie.
Et voila que je tente de faire un article pour expliquer cette religion.
Ça va être dur !
"Ce que t'aimes pas chez les autres, c'est ta propre part d'ombre"
Enfin bref.
Schizophrénie avortée, œuvre d'art surréaliste, psychanalyse auto suffisante, religion athée,
Voici Stupéflip
Première partie : Le Cauchemar positif
Stupéflip, c'est 4 Albums studio
![]() |
2003 : Stupeflip |
![]() |
2005 : Stup Religion |
![]() |
2017 : Stup Virus |
![]() |
2011 : The Hypnoflip Invasion |
Deux EPs
![]() |
2011 : The Terror Maxi (EP, Vinyle picture disc) |
![]() |
2012 : Terrora !! (EP, album) |
Et au moins une vingtaine de morceaux en bordel qui traînent sur internet comme inédits.
"En fait dans ses trois albums le mec, il a construit un MONDE ENTIER qui, malgré la puissance des paroles, reste très abstrait ! Un monde qui tourne autour d'un seul point, qui est toujours resté caché jusque là"
Tout ça, c'est parti d'un délire entre 2 potes.
Comme Julien Barthélémy, premier créateur du groupe le dit :
"Le monde, c'est deux mecs qui discutent."
"Le monde, c'est deux mecs qui discutent."
Tout est parti d'une guitare qu'on lui a donné d'un mec qui s'était suicidé, avec un autocollant "The stupéfiant".
The stupéfiant, c'est "l'ancien crou stupéflip", cité dans quelques chansons.
The stupéfiant, c'est "l'ancien crou stupéflip", cité dans quelques chansons.
Et là, t'as son voisin qui débarque, et qui lui fait un truc en mode : "Walla c'est quoi ce genre de son ? Viens jte lance dans le monde de la musique !"
Ça, c'est Julien Barthélémy (King Ju, Pop Hip) et Stéphane Bellenger (Cadillac), qui vont ensuite accueillir Jean-Paul Michel (MC Salo)
(Merci Wiki ! )
Mais Stupéflip est pourtant composé d'une multitude de membres qui sont autant de facettes de ces gens en costumes :
(Merci Wiki ! )
Mais Stupéflip est pourtant composé d'une multitude de membres qui sont autant de facettes de ces gens en costumes :
- King Ju (alias Raskar-Kapak, l’Épouvantable Épouvantail, Flip), violence de la vengeance par excellence, est la haine de Julien Barthélémy.
C'est sa haine du monde actuel, sa haine de la musique populaire, sa haine de lui-même, sa haine de tout.
- Pop Hip, c'est son amour, c'est son côté fragile, c'est sa gentillesse, sa naïveté, et surtout son goût de la musique populaire française.
D’où le nom Pop Hip, entre autres.
D’où le nom Pop Hip, entre autres.
- Cadillac, (alias Casimor, Stup ) comparse de King Ju aussi grand hurleur.
- MC Salo (alias, Popaul, Cheetah Cheetadini)
Mais aussi :
- Fabien Pollet
- Reverb Man
- Sadomodo
- Sandrine Cacheton
Et j'en passe.
Car, plus qu'un groupe de musique déjanté et ouvert d'esprit, Stupéflip, c'est avant tout une aventure psychologique.
Là où Julien Barthélémy dit qu'il aime simplement les boucles musicales et met des voix dessus pour que ça rende bien, moi j'entends qu'il ne se préoccupe que très peu du sens caché de ses propos, et ça tombe bien car c'est ce qui les rend si pertinents.
Julien a créé dans les autres albums que "stup virus" un univers décomplexé qu'il développait autour de ses propres problèmes, c'était une muraille, son refuge.
Il parle de ses ressentis au travers de personnages qu'il n'incarne que quand il porte un masque.
En effet, quand il ne le porte pas, il se considère avant tout comme un fan, et il fait ce qu'il aimerait entendre de la part de son groupe préféré.
On voit ici toute la force de Stupéflip : le mec a fait surgir de lui-même un univers entier, et pourtant il a réussi à rester spectateur.
Si c'est pas une excellente œuvre surréaliste ça !
"Influence Dadaïste" Julien B.
Faut savoir que Julien a des tendances dépressives sévères, au point d'avoir développé des idées suicidaires.
Du moins, c'est ainsi qu'il est souvent présenté et que lui-même a pu se présenter.
Seulement, il déteste les antidépresseurs et autres traitements médicamenteux.
Du coup il fait de la Zic. Avec une majuscule à Zic.
Autrement dit, sa musique, c'est son exutoire, c'est ici qu'il "pose" tout ce qu'il ne peut pas porter dans la vie de tous les jours.
Un peu comme une psychanalyse autonome.
(Sa mère est psychanalyste d'ailleurs, ou psychiatre, un truc comme ça.)
Et quand on écoute Stupéflip, y'a des mots comme ça qui viennent assez vite : Schizophrénie, obsession, névrose, agoraphobie...
Pourtant, il suffit d'écouter une interview de Julien pour sentir que c'est un mec super calme, apaisé.
(Julien hein ! Pas King Ju ou tout autre personnage incarné)
Donc Stupéflip, c'est un peu ce qui lui sauve la vie de la liste ci-dessus.
Qui sait ce qu'il aurait pu devenir sans ça ?
En tout cas, chapeau l'artiste !
Un des piliers central du groupe, c'est le combat entre King Ju et Pop Hip, qui sont en réalité deux facettes de la même personne.
Pendant tous les albums, King Ju et le reste du groupe s'opposent à Pop Hip, pas tellement directement mais dans leurs styles musicaux et dans leurs émotions.
Cela dit, Pop Hip se fait tout le temps marave la gueule par les autres membres du Crou, il ira même jusqu'à se faire tuer dans l'avant-dernier album "The hypnoflip invasion"
Pendant tous les albums, King Ju et le reste du groupe s'opposent à Pop Hip, pas tellement directement mais dans leurs styles musicaux et dans leurs émotions.
Cela dit, Pop Hip se fait tout le temps marave la gueule par les autres membres du Crou, il ira même jusqu'à se faire tuer dans l'avant-dernier album "The hypnoflip invasion"
Grâce à King Ju, Stupéflip a un style complètement inclassable depuis le premier album.
Et des fois, dans les albums, y'a des morceaux beaucoup plus "classiques", c'est ceux de Pop Hip
C'est le style que stupéflip ne chantait pas en fait, c'est des chansons d'amour (Gaëlle <3 ), des chansons qui parlent de trucs de façon faussement conne alors qu'il s'agit de vrais ressentis assumés du chanteur compositeur créateur etc...
Pop Hip, c'est aussi les seuls morceaux qui sont suffisamment "soft" pour passer à la radio.
Et là, on touche à un autre élément majeur de l'ère du stup :
Stupéflip, c'est un groupe indépendant, qui fait sa musique seul sans
être rattaché à une maison de disques (sauf pour Hypnoflip).
Du coup ils gagnent pas trop de tunes, et c'est pour ça que l'argent est une vraie obsession du groupe, d'un côté King Ju veut rester lui même et il kiffe être trop crade pour la radio, de l'autre Pop Hip veut absolument que le groupe gagne sa vie comme artiste et être reconnu comme tel.
Replacez ça dans le contexte, à savoir la tête d'un seul individu, et ça fait un bon bordel.
Et si à première écoute vite fait, tu as l’impression que c'est hyper violent comme musique, c'est justement parce qu’en fait, pas du tout !
Le mec est super sensible et sa musique délivre un vrai message de paix, de bien vivre et de tolérance.
Son truc, c'est qu'il a voulu attaquer le monde autour de lui, que ce soit le monde de la musique populaire française (Star Ac, Mylène Farmer son idole sur laquelle je vais revenir, et autre "sauce populaire" comme j'ai vulgairement envie de dire en tant que snob hautain) ou même le monde de la pub et de l'entreprise, dans lequel il a occasionnellement travaillé en temps que graphiste indépendant et même, à son grand regret, en tant qu'acteur.
C'est d'ailleurs lui qui a dessiné toutes les pochettes du groupe !
C'est d'ailleurs lui qui a dessiné toutes les pochettes du groupe !
Après, je dis à son grand regret mais jpense qu'il est plutôt content d'avoir développé cette haine créatrice.
Voir : À bas la hiérarchie
Et c'est la que Stupéflip devient vraiment, mais genre VRAIMENT pertinent.
Julien et Stupéflip en général se place dans le monde de la pop et du rap français, pourtant le groupe est tout sauf commercial et conformiste ou orthodoxe comme on pourrait qualifier beaucoup des groupes de ce millieu.
Ainsi, quand on l'entend dire dans ces morceaux et même partout que Stupéflip est le seul groupe qui remonte le niveau de la musique française, on comprend ce qu'il veut dire.
Perso, mes groupes français de références, c'est Stupéflip, Dionysos et Mickey 3d.
Du coup, quand j'entends ça, j'ai le réflexe de le trouver super prétentieux, mais faut le placer dans son contexte : Il parle de pop, et oui en effet, la pop française, c'est pas ouf.
Perso, je la snobe, et quand j'en écoute, j'ai toujours l’impression d'avoir déjà entendu ça ailleurs.
Après, ma définition de pop est assez large... c'est un peu tout les groupes (notamment rap) qui se ressemble, qui ont les mêmes code et qui pourtant entraînent de gros mouvements de foules.
Donc oui, le Stup Crou a la méthode et le son qui rend fou.
![]() |
Ça, c'est la carte de stupéflip |
(C'est fait exprès si ce qui est écrit "ARGEMIONE" est prononcé "ARGENIUM" dans les albums, et si c'est un Anagramme de "AIME SONGER" ?)
Je crois que personne ne sait vraiment ce qu'il se passe sur cette carte, mais j'ai ma théorie là dessus.
C'est tout simplement la carte de l'inconscient de Julien Barthélémy \o/
Yes, comme si c'était si facile !
"Imaginons" que chaque région soit un album.
On pourrait dire que la région Sud, c'est l'alum "Stupéflip", qui se finit sur le morceau "Annexion de la Region Sud"
L'album "Stup Religion", qui se finit sur un de mes morceaux préférés de tous : "West Région's Inquisitors" c'est pareil, donc on peut dire que c'est la région Ouest.
Et enfin, "The Hypnoflip Invasion" est conclu par un excellent Région Est, tout simplement.
Après y'a pas de région Est sur la carte... Donc vas savoir si c'est la région nord !
La "Flip Island", c'est un peu plus compliqué... il y à bien les EPs et les Inédits, mais c'est comme la région nord, y'a pas moyen d'être sur.
Il reste le "Grand Rien"
On pourrait dire "c'est rien..." Mais voilà, il ne reste qu'un seul album, le plus agaçant et en même temps le plus magnifique de tous...
Deuxième partie : Le Stup Virus
"Et la, après tout ça, vient le dernier albums, qui a genre, TOUT explosé"
Malgré le fait que ce soit musicalement l'album le plus abordable, c'est impossible de comprendre cet album sans connaître vraiment bien TOUS les autres, pour la simple et bonne raison que ce dernier album, c'est l'explication de tout le reste.
Après avoir passé autant de temps dans son exutoire, il se cache derrière son univers et peut enfin tout recracher en faisant ce qui lui plaît le plus : de la pop.
Pop Hip, qui était mort, fait un retour en force en ressuscitant.
Et en effet, pour un retour en force, c'est un retour en force.
Après que la voix mystérieuse du Stup Enfer lui ai appris à chanter, on reconnaît enfin chez lui la vrai voix de notre Julien.
Et tout l'album quasiment est sous le joug de ce Vrai Pop Hip.
Le style reprend son univers Pop, les paroles sont dignes des ressentis sincères que Pop Hip était jusque là le seul à maîtriser.
Pop Hip a gagné contre King Ju.
Et de ce fait, il est plus beaucoup plus calme.
C'est comme si il s'assumait pour de bon tout ce qu'il est, sa fragilité, sa faiblesse et l'enfant en lui qui se cachait dans Stupéflip pour survivre à ce qu'il a vécu dans le monde réel du travail, de la pub, de l'administration.
Comme le dit Julien lors d'interview: "Droit à la fragilité, c'est le combat de Stupéflip"
La preuve en est qu'il raconte plein de détails sur lui et sur la vie du Crou en général, alors que le côté Onirique Schizophrène a complètement disparu.
"Comme les surréalistes, qui voulaient faire parler leur inconscient, lui l'a matérialisé en un monde entier !
Et après ça, bun... il est devenu serein !"
Il faut voir ça comme si cet album était le cœur de Stupéflip.
C'est le grand Rien et tous les autres albums sont les régions autour.
Il se le cachait depuis le début "il n'y a rien ici"
Ainsi, il a conquis tout seul son inconscient, région par région il est allé vers ce qu'il n'avait jamais vu venir : Le grand Rien.
Car oui, cette carte date d'avant la sortie de l'album.
Comme je l'ai dit au début, j'ai été dégoûté quand j'ai entendu l'album pour la première fois.
Tout l'univers de Stupéflip est mort, tout ce qui touche à la religion du Stup, aux Argeniomes, au monastère a été remplacé par cette Sandrine Cacheton vraiment insupportable.
Puis je l'ai ré-écouté, et petit à petit j'ai compris.
Tout les autres albums étaient... Comme un tapis rouge qui se déroulait autour d'un point mystérieux, à savoir le cœur de leur principal créateur.
Et une fois que ce tapis est placé, une fois que toute la colère à été résorbé dans la religion du stup, alors la c'est l'entrée en scène de Julien, comme si il venait avant la tombé de rideau pour saluer son public.
Ce n'est pas un album de Stupéflip, mais de Julien.
Dans tout les cas, il m’a rendu plus accro à sa sortie que les autres albums.
(Encore que maintenant je les ré-écoute avec beaucoup plus d’attention.)
C'est pour la première fois un album que le mec a fait de lui même, sans se cacher dans autre chose que le monde réel.
Stupéflip, c'est l'univers de quelqu'un.
Quelqu'un comme toi, comme disent toujours les Fans à ceux qui comprennent pas.
Donc on a des affinités avec ou pas, on comprend ou on comprend pas...
En
tout cas, on ne peut pas critiquer si on ne connaît pas.
En tout cas, comme King Ju le dit, "tu kiffe ou tu kiffe pas, je m'en fout de ça!"
Stupéflip, c'est son truc, et nous, on est juste des témoins un peu con.
En tout cas, comme King Ju le dit, "tu kiffe ou tu kiffe pas, je m'en fout de ça!"
Stupéflip, c'est son truc, et nous, on est juste des témoins un peu con.
"Dans le dernier album, c'est comme si il avait fini une thérapie chez sa psy, c'est ça qui m'a donné envie de faire un article dessus !"
Donc toi qui es en train de lire cet article, si tu n'es pas un Fan 2 Stup, attrape le STUP VIRUS, il est fait pour introduire le grand public dans la religion du stup.
Troisième partie : Les morceaux moins stupéfiants
Stupéflip, c'est quelque chose de SUPER INTIME, et je sais pas si c'est vraiment respecter la personne que de s'incruster dans son esprit comme ça.
"Quand on sait que sa guitare appartient à un mec qui s'est suicidé, et qu'il a du s'humilier dans une pub, on comprend un peu pourquoi il a autant de chose à évacuer pour retrouver le gosse en lui."
Mais avant le Stup Virus, il y avait déjà quantité de morceaux qui n'avaient pas forcément à voir avec Stupéflip, mais qui étaient simplement des morceaux de Julien
Déjà, la bande originale du film Parenthèse, dont voici un morceau !
Mais aussi plein de moment partagés dans des musiques qui viennent du cœur
Petite Curiosité
Damnation of a fool
L'enfant Fou Bis
Medley
Gaëlle
Nan... Si
Healing Night
Cold World
Le street CD (pas trouvé de Lien ! )
Et bien d'autre encore !
Quatrième partie : La fin de Stup ?
En tout cas on dirait.
Si jamais il recommençait à faire des albums, ça serait très, très dur de faire un truc qui marche.
Soit il reprendrait l'ancienne formule, ce qui ferait du Stup Virus un album à part, une parenthèse pas si cool que ça, puisque cet album est génialissime justement dans son rôle de conclusion
Soit il continue sur ce qu'il vient de trouver, mais ça serait dommage d’appeler ça Stupéflip..
Stupéflip est mort pour Ju, mais lui et sa passion pour la musique non !
Moi j'ai un dernier espoir de le voir surgir d'autre part... Mais ça ne dépend pas de lui !
Ce n'est pas pour rien si après les moments qu'il dédie à Mylène, il y a soit un Pop Hip qui prend cher parce qu’il est seul, soit un "Au revoir Stupéflip !" qui ressemble presque à un chantage affectif.
(Et oui je m'en vais, tant pis pour toi ! )
Je ne sais pas si c'est une réelle admiration pour cette dernière, ou plutôt pour les claviers de Laurent Boutonnat...
Je pense qu'il aurait aimé être son compositeur, tout simplement.
Mais si jamais elle venait à répondre à notre cher artiste... on verrait une nouvelle ère du stup naître !
Bref, la balle est de ton côté, Mylène !
(Et peut être que j'apprécierai plus ta musique si le compositeur était Ju, car je dois dire que je n'apprécie pas tellement...)
Alley lecteur !
Miaulement de sa race que jplace dans la face des sales As qui jamais ne s'effacent, comme les traces salaces sur la couette de ton interface !
Ps : Mes morceaux préférés ?
West Region's, Cold World, Lonely Loverz, L'épouvantable épouvantail, La religion du stup, Gaëlle, Le cartable, Hater's Killa, Apocalyspse 894, Nan... Si, Stup Monastère...
Bref tu l'as compris, c'est dur comme question, j'en ai zappé plein, et surtout ça varie de ouf !
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