vendredi 29 septembre 2017

Journal d'Aanore : Le virus de l'espoir

Je veux que mon travail puisse ouvrir l'esprit des gens.
Je veux rentrer chez moi le soir en sachant que ma fatigue valait le coup.
Je veux que chacun, au lieu de travailler pour une entreprise humainement criminelle, puisse œuvrer à améliorer le quotidien de son voisin.
Je veux voir, en face de ce monde de plus en plus cruel, une conscience collective saine, qui ouvre un nouvel espoir.
Je veux avancer dans la rue en voyant des plantes pousser, des abris se faire construire.
Je veux que les gens qui fassent cela soit des gens comme vous et moi, et pas seulement ceux qui en ont besoin.
Je veux que ceux qui ont des difficultés, des problèmes, soit capable de garder le sourire : au milieu d'une foule, celui qui boite est entouré d'épaules pouvant le soutenir.
Je veux que nous soyons unis, alliés et amis.

Maintenant, je ne veux pas voir notre monde devenir un enfer.
Je ne veux pas voir des humains s'opposer à cause d'un système individualiste.
Je ne veux pas voir des gens souffrir de la perdition et du désespoir, alors que tout autour d'eux, une foule de zombies marche vers sa propre destruction.
Je ne veux pas voir nos dirigeants enfoncer les murs porteurs de notre sainteté collective.
Je ne veux pas voir des gens intelligents avancer tout seul : Si vous comprenez les enjeux du monde, vous comprenez que votre intérêt personnel n’a de sens que si les gens autour de vous sont en état de l'apprécier.
Je ne veux pas voir de mendiant ignorés par ceux qui ont des palaces.
Enfin, je ne veux pas voir d'enfoiré établissant notre système pied par pied, sans avoir jamais mis la mains à la patte pour construire et créer de vrai solution.

Mettons notre système à l'épreuve, faisons de l'entraide son but principal. Et à ce moment la, il suffira de ne pas garder toute les institution qui vont à l'encontre de cet objectif communs, et cette sélection se fera naturellement à toute les échelles, sans qu'une tête dirigeante fasse mainmise sur ce nouveau cycle, en ayant comme priorité les intérêt de ceux qui la paye.

Ce n'est pas d'argent d'on nous avons besoin, mais de nourritures, d'abris, de soutient physique, psychologique, de soin, et surtout : d'une éducation saine, qui apprend les valeurs de l'entraide et du vivre ensemble, au lieu d'apprendre une histoire erronée, et des valeurs irrationnelle.
Seul ceux qui travaillent à cet objectif devrait pouvoir gagner de quoi s'acheter du luxe.

Alors, qu'attendons nous ? Sortons nos tentes, sortons nos palettes, construisons, plantons, cultivons et partageons.
Il y a un monde qui à besoin d'aide.