Dépression : Aliénation

Bonjour cher Lecteur !
Cette article fait parti de ma suite de cinq chapitre sur la dépression!

Si en effet les articles on été écrit dans l'ordre ci-dessous, il t'es offert la possibilité de les lires dans l'ordre que tu veux ! Donc vois celui qui t'inspire le plus, les contenus sont assez varié !
Bien sur idéalement pour moi il te faudrait tous les lires, mais en fonction de celui que tu lis en premier on verra si tu reste autant motivé pour les autres ! xD

Le Chapitre Théorique : Aliénation vise à expliquer ma façon de penser et est plus... 
Osé dans ma façon de parler de ce que je ne connais pas

Le Chapitre Personnel : Mornitude parle de mes ressentis, il est motivé par un sentiment que j'estime égoïste d'offrir au autres l’occasion de comprendre ce que j'ai ressentis.

Le Chapitre Explicatif : Exagération parle de mon rapport avec ce que j'écris, je me sers de mes préoccupations personnelles pour expliquer la différence entre mes dires et mon vécu.

Le Chapitre Représentatif : Incarnation est une personnification de ma propre histoire dans un personnage fictif, en effet si je voulais un exemple clair et aussi précis que mon expérience personnelle, je n'allais pas raconter toute ma vie. Notamment car elle n'implique pas que moi.

Le Chapitre Démonstratif : Allocentrisme est celui que j'aime le moins mais est le plus honnête, après avoir autant défendu l'amélioration qu'a apporter mon travail personnel, je tenais quand même à illustrer comment je me sens malgré ce travail. Il est beaucoup moins organisé que les autres.

je ne vais pas modifier les commentaires que j'ai écris qui implique que les articles on un ordre, tous simplement car il font aussi parti du récit, mais ne les prends pas en compte sauf si tu le souhaite. 

Thème de base inspiré Par Inari.

Seulement comme je ne sais que divaguer il s'avère que l'article ne ressemble en rien à ce que j'imaginais à la base.

Donc merci quand même Inari, bientôt un vrai article sur la dépression.

Histoire d'une dépression 

 

Chapitre Théorique : Aliénation

Alors... la dépression... c'est quoi ?

D'aucuns diraient que c'est un découragement involontaire provoqué par une situation difficile.

Certes.
Personnellement je trouve ça vrai seulement si par involontaire on entend "n'a pas eu conscience de..."
Car si on prend on compte l'inconscient, une dépression est une fuite volontaire de notre organisme/esprit.
Organesprit ?
Espranisme ?

Quelqu’un qui s'est fait violemment agressé ou violé tombe t-il directement en dépression ? 

Nan.

Oui ?

Non.

Pourquoi ?

La dépression, c'est un état d'esprit. 

Plus que ça, c'est un cercle vicieux.

Déprime =/= dépression.

Dépression implique paradoxe, implique névrose, implique cercle vicieux.

La dépression, c'est quand on a vécu une histoire qui n'a pas été réglée, un problème qui sommeille en nous et dont on n'arrive plus à mettre le doigt dessus tellement sa cause est ancrée en nous.

Dépression =  Absence de recul sur une situation = Aliénation.

Aliénation Définition perso :

Avoir un avis sur un sujet influencé et contrôlé par son vécu.

Avoir un avis non objectif de par son traumatisme.

Visualiser une situation en omettant des détails que l'on ne peut voir à cause de notre... Aliénation.

Oui ça veut dire qu'on peut être dépressif AVEC le sentiment d’aller bien.

Infected Mushroom - Becoming Insane

Pour reprendre l'exemple de l’agression : 

C'est une horreur. Je prend l’agression voir même le viol comme exemple car c'est résultat d'une action extérieur a la personne.
Après cette horreur, le réflexe humain primaire c'est de déprimer, de se sentir mal et nombre de choses bien plus puissantes que ça : Je ne me suis jamais faite agresser ni violer je ne sais pas de quoi je parle.

Je ne devrais même pas me permettre de prendre ça comme exemple.

Quelqu'un qui s'est fait agresser en gardera toute sa vie une trace...
La vraie dépression ça serait d'en garder une trace négative, un ressenti faux vis à vis de cette histoire qui fait que ça nous laisse des réflexions négatives.

Exemple : Je suis une allumeuse.

Mettons nous à nouveau dans la peau de cette fille mal dans sa peau qui trace son chemin en mettant son corps en avant par manque de confiance en sa propre personnalité.
Admettons que cette fille se fasse agresser... 
La réaction primaire sera de se sentir mal, d'être dans un état négatif.
Oui.
Dépression ?
Nan.
En revanche, dans cette exemple, la file est mal dans sa peau, pas sereine avec elle même. 
Malhonnête.
Elle pourrait être aliénée dans sa façon de penser, elle pourrait en elle même avoir eu le réflexe de se dire inconsciemment : 
"Je suis provocatrice, même si je ne l'accepte pas je le sais au fond de moi, si je me suis faite agresser c'est de ma faute car je suis une allumeuse qui porte des mini jupes et qui a toujours un comportement provocateur envers les hommes."

Donc, sans même en avoir forcément conscience, cette fille vivrait son viol avec une culpabilité fausse.
Fausse ? 
Pourquoi fausse ?
Bun bordel de merde, c'est pas de sa faute si un connard n'a rien trouvé de mieux à faire que de la maltraite.
On pourrait dire que c'est de sa faute de la même façon que c'est de sa faute si elle est autant Pute. 
(Oui Pute, marre des faux-semblants, je parle bien d'une petite pute provocatrice et inconsciente.)
Or, si cette fille adopte ce comportement, on le sait c'est parce qu’elle est mal dans sa peau.
Pourquoi ?
Peut être qu'elle a vécu une histoire compliquée, peut être que les gens censés la soutenir ne font que critiquer son comportement et qu'au lieu de les écouter elle se braque de plus en plus, depuis de plus en plus longtemps.
C'est ça, selon moi, la logique du comportement dépressif.
La dépression, ce n'est pas se sentir mal, ce n'est pas être déprimé.
Ça arrive tout le temps à tout le monde.
Et si tout le monde est en effet dépressif, ce n'est pas en fonction de ce genre de critères qu'on s'en rendra compte.
Ce n'est pas ça être dépressif.
Une fois que cette fille est bloquée dans la logique qui lui a fait croire que c'est de sa faute à elle, deux "choix" s'offrent :
Entre guillemets car de son point de vue elle n'a pas le choix.

- Le premier choix, le plus logique quand on est DANS la boucle, c'est de faire avec.
C'est de continuer ainsi, affronter l'avenir comme il vient et se considérer comme blessé, fragile.
Ce qui, dans le cas présent, donnerait à cette fille encore plus envie d'attention, ce qui pour elle se traduit par une relation physique ignorante.
Poursuite du mal-être, évolution négative...
Implémentation de la névrose et du mal-être plus profondément dans le temps.
Ça demande du courage d'être aussi... Bloqué.

- Le second choix, plus facile d'un point de vue extérieur c'est de retravailler la scène.
En parler. Raconter (même toute seule devant un miroir, l'important c'est de s'entendre soi-même le dire) comment c'est arrivé, comment le mec a pété un câble et lui sauté dessus.

Raconter comment elle était habillée, raconter pourquoi elle a continué à chercher la merde d'un air provocateur quand le mec la faisait chier au lieu de passer à côté et de l'ignorer.

Raconter d'où ça vient, d’où vient sa colère, d'où vient son mal-être qui l'amenait à avoir l'air autant agressive que lui. 

Raconter enfin que bordel de merde, ce n'est pas de sa faute si elle est mal sans sa peau et qu'elle a eu une histoire difficile.

Raconter enfin que putain, le mec devait pas aller mieux pour être aussi violent ,aussi irresponsable, aussi con ,aussi inadapté, irréfléchi, sadique et pervers. 

Au moment de reparler de la scène, la fille revivra la scène. 

Elle hurlera, pleurera, tapera du poing sur le mur, s'arrachera la peau à coups de griffes si vraiment sa culpabilité est trop forte...  

C'est ça le vrai courage.
C'est ça qui fait que SI PEU de gens ont cette logique de revenir en arrière.

"NAN ! je ne veux pas revivre ça ! c'est bon c'est passé, on en parle plus c'est trop dur... je ne pourrais pas me remettre !".

En fait si. 

En fait, tu as dèjà vécu la scène.

Et tu as déjà survécu mais ne t'es jamais remise.

Donc ça ne pourra pas être pire.

Et tu as besoin de pleurer un bon coup, d'évacuer la peur, la haine, la colère, l'anxiété et la culpabilité que tu as emmagasiné ce jour la.

Tu as besoin de prendre du recul, de quitter L'aliénation que tu as choisi comme refuge.

cette Aliénation c'est quoi ?

Croire que c'est de ta faute, croire que tous les mecs sont des connards... 

Croire que celui qui t'a fait ça n'est qu'un monstre.

Sérieusement, normal tu le hais. 

Mais à part ça, si tu te trouvais en face de lui là, tu te sentirais comment ?

Tu voudrais le tuer ?

Oui.

Ça serait positif ?

Non.

C'est un humain.

Comme toi.

Il est aussi perdu et mal dans sa peau que toi... 

La preuve : Il n'avait tellement pas confiance en sa sainteté d'esprit qu'il a accumulé de la frustration et une image de lui qui était négative au point de le rendre capable de t'attaquer.

Ban, je généralise, bien sur que ce mec est à blâmer...

Dans la vie devrait - selon moi - régner le seul pardon.

Si vous ne pardonnez pas quelque chose a quelqu'un, c'est que vous n'avez pas fait l’effort de le comprendre et que donc vous n'avez pas assez travaillé sur cette histoire.

En retravaillant à 100% l'histoire, on permet à la fille de se sentir un peu mieux comme on permet au mec de comprendre d’où venait son comportement et donc de savoir comment ne plus le refaire.

Donc tu prends ton courage à deux mains et tu fais ce travail sur toi même.

Tu verra comme ça ira mieux après.

Théoriquement, une fois ce travail fait... la scène devient un "bon" souvenir.
non pas que la scène deviendra agréable, loin de la !

Mais notre allumeuse pourra y repenser en se disant : 
"J'ai retravaillé la scène. 
Je sais comment. 
Je sais pourquoi. 
Je n'ai plus besoin de blâmer qui que ce soit"

Théoriquement à ce moment là, elle pourra en effet avoir ce petit sourire aux lèvres qu'est celui de la fierté. 

Donc un bon souvenir en effet.

Bien sur ce n'est pas si facile que ça.

Cette histoire est un exemple... pour moi simple. 

Il est bien plus souvent impossible de mener la réflexion au maximum que l'inverse.

Mais si on se dit ça, alors on fait avec ?

Alors on envoie toute cette logique se faire foutre et on continue la couche pleine ?

Imaginons que la fille ne travaille pas sur elle même.
Qu'est-ce que ça implique ?

D'autres relations avec d'autre mecs toujours plus irrespectueux... Car si vous avez lu l'article qui présente la personnage, vous savez que c'est son seul refuge contre son absence de travail personnel.
D'autre mecs avec qui elle couchera pour "son bien" alors qu'elle sera encore plus leur objet.

On pourrait dire que c'est une recherche inconsciente de revivre le rapport qu'elle avait avec l’agresseur et d'avoir un rapport plus précis avec le violeur afin justement de ne plus être aliénée. 
Mais je ne le dirais pas, ça devient trop compliqué et peut être trop... Aliéné ! 
Ça implique aussi que l’agresseur soi un homme.

Elle aura désormais une histoire encore plus difficile et un point de vue des hommes très... Péjoratif.

Donc les hommes avec qui elle sortira par la suite et a qui elle racontera l'histoire - à sa façon, n’oublions pas de qui on parle - croiront son point de vue à une certaine échelle.

Donc ! Eux aussi pourront développer un certain mal-être.

"Putain, les mecs c'est vraiment des connards qui pensent avec leur queue... dire que j'en suis un !"

Ce qui amènerait ce mec à perdre confiance en lui, à ne plus oser par la suite avoir des relations sérieuses car encore une fois :

On est attiré par les gens que l'on pense mériter.

Ce qui pourrait potentiellement le frustrer dans sa façon d'être, donc le rendre violent et irrespectueux de lui-même, ce qui pourrait l'inciter à adopter un comportement encore plus violent...
pouvant aller en cas d’extrême aliénation jusqu’à... UNE AUTRE AGRESSION  !

MUHAHAHA ! Même si c'est un peu tiré par les cheveux j'ai fermé la Boucle ! 

J'ai réussi à expliquer mon argument !

Enfin !

Peut-être que j'ai tort et sûrement que cet Article est justement motivé par... 

Mon aliénation personnelle. 

Mais ma foi, c'est ainsi que je vois les choses et ce n'est pas en gardant cette logique en moi que je pourrais me faire un avis construit dessus.

Donc... ça te dirait de commenter lecteur ? :D

Article à venir sur l'aliénation parentale ? Peut être !