jeudi 2 juin 2016

Je suis.


Je suis.

Je fais partie de la nature comme elle fait partie de moi. 
Je suis nature. 
Je suis l'eau, le végétal, le minéral, l'animal. 
Je n'ai droit de vie ou de mort sur aucun être vivant. 
Qui suis-je pour en décider ? 
Je me nourris de ce que ce monde m'offre, je vois, je sens, j'entends, je goûte à la recherche de toujours plus de connaissances 
 
J'observe. 
 
Je suis créatif, j'apprends à utiliser cette énergie fondamentale. 
Je suis ma politique, il n'y a pas de politique au pouvoir qui me convient. 
Je suis l'unique détenteur des clefs de mes pensées. 
Je suis le travail que j'effectue seul jour après jour sur moi-même. 
 
J'existe. 
 
Je suis libre et prêt à lutter pour conserver ce statut, si ce n'est pour l'être d'autant plus. 
 Je ne suis pas né pour obéir à qui que ce soit, je peux choisir qui suivre et qui écouter.
Je suis vivant. 
La nature m'a offert la possibilité de vivre une vie, pas la société. 
Je ne suis pas vivant pour m'intégrer bêtement à ce qui s'est implanté autour de moi. 
 
J'interroge. 
 
Je suis un sacrifice quand cela est nécessaire, je suis un pilier si cela est suffisant. 
Je suis un être humain j'estime important d’apprendre à contrôler ses émotions pour ne pas leur laisser une trop grande influence sur mes conclusions. 
Je suis né égal à tous les êtres humains mais tous les êtres humains n'évoluent pas dans le respect de cette égalité. 
Je suis plus animal qu'humain. 
C'est humain de détruire, c'est humain de haïr, c'est humain de faire souffrir. 
 
J'affronte. 
 
 Je ne suis pas l'argent, ce média qui ne sert qu'à créer malheur, vice et empoisonnement. 
Je juge ce que je peux me permettre de juger non sans arguments construits, toujours avec prudence.
Je me remets en cause constamment afin d'atteindre une certaine forme de sagesse, quels que soient mes défauts. 
Je suis franc, le mensonge est bien plus dévastateur. 
 
J'espère. 
 
Je suis attentif au malheur d'un être. 
Que je l’apprécie ou non je ne le laisse pas seul ni ne m'amuse pas de son malheur. 
Je partage mes savoirs, si je sais alors il est dans mon devoir d'apprendre. 
Je ne suis pas seul dans mon cœur, beaucoup sont ceux qui s'y sont installés définitivement. 
 
Je suis le clandestin. 
 
Je suis.

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