vendredi 29 juillet 2016

Lis moi.

Petit mot doux -> Je vis énormément de révélations à mon propos en ce moment, de tel qu'il y aurait énormément d'articles potentiels à écrire, cependant je ne suis feignant. Je me suis surtout rendu compte que j'adorais les champignons... La soupe de bolets. 
Je me suis tout autant rendu compte que j'aimais les plumes, et que les griffes m'allaient bien, deviendrais je une sorte de hippie sataniste ?
Ah oui et n'allez pas en Suisse à moins d'avoir un plan fixe ou un cul en or.

Avant propos -> Cet article était destiné à être publié dans le journal étudiant dans lequel je travaille "La Gazelle". Cependant la ligne directrice du journal étant très... euh.. diversifiée ? A refusé la publication de mon article. Je l'ai proposé dans le cadre du thème de la Folie au mois de Mars, pile poil au début des manifestations contre la loi travail. Sentez mon ardeur dans ce texte.
A savoir qu'il est aussi censé être lu à haute voix.


Les Nérons nouvelle génération

 
On m'a demandé une définition de la folie, aussi m'y suis je attelé le plus vite possible.
Même contexte que celui-ci ou celui-la !


Je m'installe, une nuit, à griffonner sous les lumières d'une chandelle qui n'existe pas, la fumée emplit mes sens, attisés par les berceuses que me chante un Champignon infecté.

Qu'est ce que la folie ?
C'est à ne rien y comprendre.
Je sais -on sait tous- à peu près à quoi ressemble un fou, mais la folie ? 
Comment s'approcher de ce qui ne peut pas l'être ?

Plus de questions que de réponses... Ne désespère cependant point cher lecteur, car je suis là pour toi.

Tandis que tes yeux blafards suivent tant bien que mal mon épiderme typographié, tu te demandes sans doute qu'est ce que tu es en train de lire, tu pourrais aussi te demander si ta propre existence vaut seulement la peine d'être vécue
Si tu pensais trouver une raison à ton existence en ouvrant ce contenu..  et bien seul l'avenir le dira,  n'as tu jamais entendu parler de la théorie du chaos ?

L'effet papillon !

Là n'est pas le sujet mais soit, reste en ma compagnie lecteur, ne venons nous pas de lier une amitié ?


Les amis sont toujours censés savoir ce qui est bon pour nous. 
Je suis ton ami lecteur, et en tant que possesseur légal de ce statut, je vais te demander quelque chose. Concentre toi sur toi. Et moi. Sur nous.

Pas besoin de fermer les yeux parce que tu n'arriverais plus à me lire.
Sens cette mélasse qui réside en toi, cette substance non symbolique qui te constitue, toi, ton être sensible, tandis que tu me lis tu dois certainement être dans un état particulier, quel qu'il soit, tu dois certainement être enfermé dans un quotidien vaseux qui te pose une cloche sur le crâne, tu spleens.
Ne sens tu pas pourtant cette force en toi, immuable ?
Comme une entité dévorante, étrange, mais néanmoins rassurante...
Tu es quelqu'un, lecteur, tu vibres comme tu respires, tu refoules la vie grâce à cette petite bête que tu enfermes chaque matin lorsque tu te lèves pour aller faire du bif.
Cette poésie qui te compose, c'est elle qui te montre des étoiles quand tu fermes les yeux, c'est elle qui te fais rêver pour t'évader de ce siècle ennuyeux, c'est elle qui te fait braver les interdits afin de créer un monde plus ambitieux.

Ah.. Qu'il est fatiguant et éreintant de trouver un sens à cette ignominie..

Je ne peux plus de taire la vérité affligeante, de quoi parlons nous ici, si ce n'est de la vie elle même ?  Arrêtons la mascarade, il est temps de vivre et de résister.
Ô toi lecteur, qui que tu sois, n'en as tu pas marre de devoir suivre dans une institution conformiste et délabrée ?
Ne ressens tu pas cette vérité qui veut sortir de toi ? 
Il est temps de se construite une vie, c'est un ami qui te le dis. 
En vérité qui sont les fous ici ? 

Toi, moi, nous, des personnes se palpant les auras de manière consentie et très érotique, ou ces personnes qui nous dirigent ?
Des personnes suivant un modèle pré-établi sans aucun but sinon que d'alimenter la machine, que sont ils sinon des fous ?
Que suivent-ils, qu'adorent t-ils, qu'aiment-ils ?!
Un fou, ce serait quelqu'un d'aliéné, mais en réalité c'est surtout quelqu'un sans repères sensés.
Néron n'est plus tout seul, il sera bientôt talonné par des soi-disant socialistes qui au nom d'une institution malfaisante, siphonnent chaque jour de plus en plus nos auras qui dépérissent, et toi lecteur, oui toi !
Le temps est venu de me retrouver sur le sol pavé des rues.
Il est temps de sortir de cette capsule dystopique et d'arracher ces câbles entravants !
Ne cède pas à ces êtres dénaturés aux cerveaux et aux cœurs de machines !

Lecteur, il est temps de comprendre la source de tes malheurs, ne vois tu pas le smog envahissant qui t'empêche d'embrasser la vie ?! Le système capitaliste n'est qu'un paradigme qui tente de te soumettre une vision du monde comme la seule possible, mais voilà la vérité : Le capitalisme n'a que faire de ta petite personne fébrile, il ne cherche pas ton bonheur, il ne cherche qu'à se goinfrer de ta force vivace dans son propre intérêt, il n'a que faire de ta créativité.

Tu es un homme ! Vous êtes des hommes ! Vous tous qui me lisez, saisissez vous la puissance que vous êtes ?
Vous êtes la puissance créatrice, la société telle que nous la connaissons ne s'est pas faite par la charité des charognards qui nous administrent mais par l'action quotidienne des personnes ordinaires, vous qui êtes vivants, vous êtes le peuple !

Car oui, le peuple, il existe encore, le peuple c'est nous, nous sommes le peuple car nous sommes la vie, car nous sommes l'avenir; nous sommes la plèbe qu'essaye d'assagir ces institutions programmées.
Nous n'avons aucun compte à rendre à ces êtres dénués de sens, ces fous qui voudraient que nous ne soyons que du bétail, de quel droit le serions nous ?!
Nous qui sommes vivants, qui aurait le droit de nous dire ce que l'on vaut ?
Qui aurait le droit de décider de nos vies dans la simple attention d'alimenter une machine décadente ?!


Qui que tu sois, lecteur.. sache que tu vaux quelque chose. 

C'est avec la boule au ventre et un espoir grandissant que je t'écris ces mots pleins d'amour, oui lecteur, un autre avenir est possible, il t'est juste masqué par cette matrice qui brouille tes pensées chaque jour.

Non, le capitalisme ne marque pas la fin de l'histoire, car l'histoire.. c'est nous. Nous avons le pouvoir de changer les choses, il est temps de construire ensemble un monde où les gens pourront vivre en harmonie.
Si la société est bien présente, nous en sommes la masse qui rayonne comme en noir au sein du soleil qu'elle veut nous offrir comme monde.

Il est temps de stopper ces êtres fous et dénués de sens ; ce texte est peut être un appel à la révolte, mais c'est avant un remerciement plein d'émotions. Et si tu ne vois pas ce que je veux dire, cher ami, alors peut être que tu devrais aller voir en salle, puis finalement souffler dans un air de révolte «  Merci patron ».

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