0c70b3r 8, 2014 9:08pm
Retrouvaille d'un vieil article posté sur Facebook à la date ci-dessus.
Laissé tel quel. En gros.
S'ensuit alors un débat qui évolue en partant d'une base simple :
La narratrice que je suis et les témoins qui me suivent font évoluer cette pensée pour au final conclure bien souvent que c'est si logique que tout le monde le sait déjà.
C'est peut être parce que je découvre ce que je n'ai pas eu le temps d'assimiler étant enfant, ou alors c'est le résultat de ma mémoire défaillante.
Mais même ce que les gens savent comme étant logique n'est pas toujours respecté.
Tout le monde sait qu'à manger son plat préféré tout les jours, on le trouvera banal avec le temps.
Tout le monde sait que se retenir de faire quelque chose quand l'envie nous vient nous procure une plus intense satisfaction lors de sa concrétisation. Arrête de manger pendant une semaine tiens.
Tout le monde sait que découvrir quelque chose est plus intense que de le revivre plusieurs fois.
L'être humain peut s'habituer à tout et n'importe quoi quelque soit sa situation, qu'il soit chez lui ou marchant sur les corps mutilés de ses camarades après une énième bataille, on le verra toujours tousser quand il a mal à la gorge ou se gratter la jambe.
Pourtant personne n'est prêt à dire à son conjoint qu'on ne vit plus la même passion qu'aux premières heures, qu'on voudrait passer moins d'heures avec elle/lui chaque jour.
Personne ne se retient de manger le midi pour mieux profiter du repas du soir, personne ne comprend que la première image que l'on a de quelqu'un n'est pas une base stable pour le juger.
Surtout pas moi.
N'importe qui reconnaîtra l'ouverture d'esprit comme une vertu et pourtant on entend toujours des gens critiquer ce qu'il ne comprennent pas, ne serait-ce qu'au niveau musical. On a tous des exemples.
Chaque humain a conscience que sa personnalité dépend de son vécu, de la culture qu'il avait autour de lui. Tout le monde sait que ce que l'on pense forge notre personnalité au fur et a mesure du temps.
Un enfant à qui l'on répète qu'il ressemblera à son père suivra ce dernier même sans l'avoir dans sa vie.
Une femme à qui l'on fera redouter la douleur de l’accouchement ira stressée, or le stress nous sensibilise à la douleur.
Pourtant, personne ne se dira qu'il suffit de ne plus penser à sa tristesse ou sa peur pour les voir disparaître, les gens préfèrent les considérer comme une partie d'eux mêmes, qu'ils acceptent et ancrent dans leur inconscient.
Quelqu'un qui n'aime pas être seul se plaindra de sa solitude au lieu de penser à autre chose et s’habituera à être mal avec le temps, alors qu'il aurait été facile d'être habitué à ne pas y penser.
D'autres pensent qu'il vaut mieux transformer cela en une force, mais j'ai tendance à penser qu'à se motiver par la tristesse ou la colère, on risque de ne plus pouvoir profiter du bonheur sans ce sentiment dominant, ce qui le réduit considérablement. Donc, autant s'en débarrasser une bonne fois pour toutes.
Pareil, on entend souvent parler de la dépression comme une "maladie mentale" les gens sentent en eux une force qui les empêcherait de profiter, d'être heureux, sans savoir qu'il leur suffirait - encore une fois - de l'oublier pour ne plus la ressentir.
Mais, c'est si dur de se relancer dans la vie pendant une dépression qu'avoir le soutien d'un psy, qui nous guide pas à pas en nous mêmes avec seulement quelques mots est un plus que l'on ne peut négliger.
Au final, partout autour de nous, il se passe des choses qui ont pour seul but de parvenir à un objectif simple.
Donc je pense pas être trop loin derrière le train en expliquant avec passion une évidence qui m’apparaît comme une illumination.
Même ma prof de français me dit que je me complique avec des formules trop recherchées pour expliquer des idées simples qui bouillonnent en moi. Ambigüe.
Au final, je sais pas pourquoi j'ai écrit tout ça.
J'ai aucune conclusion à apporter, juste un déroulement.
Mais la conclusion d'une pensée n'est qu'une infime partie de tout ce qu'elle représente, les réactions que l'on a durant le débat valent bien plus que le comportement que l'on ne respectera pas malgré l'idée développée.
Cela dit j'ai pris plaisir à écrire tout ça. C'est sûrement la meilleure conclusion possible.
Allez ! Bisous du Roi Reine ! :D
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