mercredi 23 novembre 2016

Nature humaine et capitalisme - ESPOIR

"Il n'y a pas de spectacle assez horrible, assez malsain ou assez rebutant pour que l'humain ne finisse par s'y habituer."


Une des plus grandes victoires du capitalisme est d'avoir fait croire au peuple que ses problèmes sont dues à la nature humaine, que le monde va mal à cause de l'existence même des humains.
C'est ainsi qu'il fit naître un découragement profond des humains envers leur avenir, c'est ainsi qu'il lança la jeunesse dans une guerre permanente contre le bon sens et la réflexion.
(En plus d'être gavée de connaissances au point de ne plus vouloir apprendre)

Désormais, chacun est libre de se sentir noble dans l'abandon du rôle qu'il aurait pu jouer dans l'histoire - ça ne sert à rien, c'est la nature humaine.
 

 Stupeflip - L'enfant fou

"Nature humaine :

Ensemble des traits qui caractérisent le genre humain.
"Parler de nature humaine, c'est parler d'une essence universelle de l'homme, c'est dire qu'il existe un certains nombre de caractéristiques communes à tous les hommes sans restriction. C'est dire qu'il existe une définition de l'homme telle qu'elle s'appliquerait à tous et à chacun d'entre eux sans reste."
Source
C'est un peu comme dire de quelqu'un qu'il a un comportement inhumain, cela n’a pas de sens.
Il est humain, donc son comportement l'est aussi.
Si l'humain était né pour se détruire il ne se fatiguerait pas à construire, ni pour lui ni pour son avenir.

Il y a plusieurs jugements de la nature humaine.
La première, c'est l'idée que les humains, bien qu’imparfaits, sont perfectibles.



Un autre jugement, plutôt similaire au premier consiste à dire que la nature humaine est malléable, qu'elle évolue en fonction des valeurs, des comportements et des époques.
Jugement défendu par certains philosophes des Lumières, puis repris ensuite par certains penseurs socialistes qui pensaient que l'homme se moulerait à tout système qu'on lui imaginait. Les réflexions de ces théoriciens ainsi que leurs théories furent une influence du fameux philosophe, économiste et révolutionnaire Karl Marx.
Source



Un troisième jugement consiste à se dire que chaque humain est guidé, porté, et soumis à des pulsions contradictoire, donc insatiables.
"Ce dernier point de vue de la nature humaine est compatible avec la réflexion de l’enseignement chrétien. Les Écritures enseignent que nous sommes faits à la fois à l’image de Dieu et des créatures déchues ; dans les paroles de saint Paul, nous pouvons être des « instruments de justice » au même titre que des « instruments de méchanceté. » Les êtres humains sont capables d’actes misérables et d’actes de noblesse ; nous pouvons poursuivre le vice tout comme la vertu."
 Si l'on réunit les trois jugements... On obtient une espèce qui évolue en permanence, qui s'adapte à son environnement en bien ou en mal, et qui est donc soumise à des contradictions majeures dans son fonctionnement.
J'y reviens.


Maintenant, revenons sur le mot "Nature humaine"
Plus précisément sur "Nature".


Que savons-nous de Nature ?
(Mis à part le fait qu'elle se fait violer par notre société de consommation.)

Si par nature vous entendez :
"Le monde physique, l'univers, l'ensemble des choses et des êtres, la réalité"
Pourquoi ce que fait l'homme est-il moins naturel qu'une girafe mangeant des feuilles d'arbre ?
Tout est naturel dans ce cas.



Si par nature vous entendez "Ensemble des principes, des forces, en particulier de la vie, par opposition à l'action de l'homme" alors je vais vous donner une définition perso de la nature :

"Énergie à la base neutre n'ayant comme seul instinct que sa survie dans un milieu donné"

La première cellule vivante a donné lieu à ce qui nous entoure aujourd'hui. (Faune, flore etc...)

TOUTES ces espèces ont le même principe : à la base neutres, elles changent pour leur survie.

L'homme est identique.
Sa nature même est de s'adapter au monde qui l'entoure, duquel il n'est qu'un reflet. Sa violence ne devient ainsi qu'une défense contre les maux du reste du monde, sa haine devient un réflexe de méfiance vis à vis d'un sujet qui contrarie sa perception de la vie ou du bien-être.

C'est cette nature qui poussa maintes et maintes âmes à construire des choses durables, profitables par tous.

Mais que se passe-il quand certains, qui possèdent plus que d'autres, sont victimes de ce même instinct qui les fait défendre les biens qu'ils doivent à ceux qui n'ont pas le même confort ?
Ces personnes ayant plus de pouvoir, ont plus de facilité à défendre leurs intérêts que les autres. Doit-on comprendre ainsi qu'il sont plus important ? Est-ce normal que la volonté du petit % le plus riche surplombe ainsi les autres 99% ?

Dans le monde d'aujourd'hui, on voudrait nous faire croire que pour avancer, il faut que chacun avance pour son propre intérêt, afin de garantir à lui et à ses descendants de quoi vivre comme il l'entend. 

Si le capitalisme (comme d'autres pouvoirs politiques, et même certaines instances religieuses) peut nous faire croire que la nature humaine est un tort, c'est tout simplement car à nos jours, s'adapter sainement à notre univers est quasiment impossible. D’où les contradictions et autres pulsions contraires qui nous animent : Il est impossible de vivre dans notre modèle de société sans abandonner son instinct et ses envies.


 Oui ! (YES WE CAN) Il faut changer la "nature humaine", oui il faut faire changer l'équilibre de la masse, faire cesser ces paradoxes de conscience.

Mais pour cela il faut changer le monde qui nous façonne.
Pas pour nous, nous on est déjà mal-adaptés, mais pour l'avenir de notre espèce.

Il n'y a pas de nature humaine, mais l'humain appartient à une Nature qui se définit en un mot :

L'adaptation.

Peut importe ce que nous faisons, les générations futures s'en accommoderont.
Alors à nous de faire en sorte qu'elles n'en deviennent pas pires que nous le sommes.

"Il n'y a pas de spectacle assez horrible, assez malsain ou assez rebutant pour que l'humain ne finisse par s'y habituer."

N'oublie jamais ça.

Jamais.

l'Artpocalypsisme est une notion Artpocalyptique.
L'art comme mise en garde, l'art comme jugement.
L'art de tous comme instance dirigeante.
Se servir de l'inconscient des gens aux travers de leurs œuvres pour établir un système politique ouvert à tous.
Car aucun inconscient ne prime sur un autre.
AUCUN
Merci les surréalistes.

mardi 1 novembre 2016

Une bière à la main #2 - Le petit trompettiste

Encore un article de notre fantôme préféré (plus assidu que certains matelots, je dois le dire)

Une bière à la main #2 - Le petit trompettiste

Holà moussaillon ! Entre, entre, Nancy viens d'recevoir un nouveau vin, une pure merveille !.. Mais bon, moi j'me contenterai d'ma bière, t'façon j'aurai pris du rhum sinon !
Enfin bref ! Installe toi, mon gars ! J'espère que tu t'souviens de c'que je t'ai raconté la dernière fois, parce que c'est la suite !
Si t'as un peu trop picolé et que tu as eu un trou de mémoire, t'en fais pas, j'ai l'habitude, alors j'vais te rafraîchir la mémoire !
Donc Charlie Parker, alias "The Bird", est considéré comme le plus important saxophoniste et un des trois piliers de l'histoire du jazz, mais on en reparlera à la fin.
Il a notamment initié le mouvement bop et a permis l'enrichissement harmonique du jazz qui sera prioritaire à la mélodie (pour faire plus français, il privilégie les accords plutôt que le thème).
Bon j'vais pas te parler du personnage plus en détail que ça, de ses problèmes plutôt commun pour un musicien (instabilité, drogue, sexe etc.) ou sur  le fait qu'il soit mort très jeune, à 34 ans (un peu moins tu me diras et il aurait pu être plus connu que ça en intégrant le club des 27, m'enfin bon).
Ce qu'il faut retenir, c'est que c'était un personnage assez égocentrique qui interagissait aussi bien avec son public que ses musiciens. Il aimait souvent faire des clins d'œil musicaux, comme lancer des petits appels dès qu'il voyait une jolie fille passer.
Mais c'est sa première séance en studio qui est la plus intéressante à raconter !

Le 26 novembre 1945, Charlie Parker est prêt à faire sa première séance studio chez Savoy Records (non ça n'a rien à voir avec du fromage) pour enregistrer 3 morceaux originaux (pas des reprises) de façon assez désorganisé et un peu à la va-vite, en compagnie du contrebassiste Curley Russell, du batteur Max Roach, de Dizzy Gillespie son ami avec qui il fut le précurseur du bop, qui normalement trompettiste, se mit au piano (peu de virtuosité mais jeu harmonique très fort), remplacé sur son instrument par un jeune musicien craintif et terrifié à l'idée de devoir jouer dans l'urgence, sous pression.
Il faut savoir que Charlie Parker, notamment lors de cette séance, était perfectionniste, et pouvait refaire une prise une dizaine de fois. Le premier morceau enregistré lors de cette séance par exemple, Billie's Bounce, un simple swing, a été refait 5 fois. Les prises étaient pourtant toutes bonnes mais Parker cherchait à toujours améliorer son propos  sans se soucier de celui des musiciens, et sans se soucier de la fatigue de ces derniers. C'est notamment le cas du petit trompettiste, qui d'une part avait des prises où il était meilleur mais que Parker ne gardait pas, et d'autre part se fatiguait rapidement.
Si bien qu'on publia ce qu'on appelle aujourd'hui les Master takes, et parallèlement les alternate takes, qui sont les prises non choisis par Parker mais qui sont pourtant toutes aussi bonnes, et où notamment le petit prodige est vu sous un meilleur jour.

Bon, la séance totale dura plus de 3 heures prévu à la base, le gamin avait disparu à la fin, de peur de devoir jouer le dernier morceau qu'il redoutait, pensant que c'était au delà de ses compétences à l'époque.
Depuis ce jour, le garçon avait appris la peur et l'angoisse, et c'est ce qui lui a permis de mûrir et de devenir l'un des plus grands trompettiste de l'histoire. Il jouera avec un nombre incroyable de jazzman connu, et sera l'initiateur du dernier grand courant du jazz, le free jazz, plus ouvert notamment vers l'instrumentalisation électronique, en compagnie entre autres de son ami Marcus Miller, avec lequel il réalisera l'album "Tutu" en 1986.
Et oui, je parle bien sûr de Miles Davis ! Parce que même si l'on a tendance à le citer parmi les plus grands jazzman, force est de constater que sans Charlie Parker, il n'y aurait jamais eu Miles Davis tel qu'on le connait aujourd'hui !
Il s'est d'ailleurs beaucoup inspiré de son mentor, aussi bien sur sa façon de jouer, son ouverture musical, mais également sur sa manière de gérer une séance studio. Il prendra l'habitude de mettre ses musiciens sous pression comme il l'a lui-même vécu pour qu'ils puissent donner le meilleur d'eux-mêmes, car avec le recul, il se rendra compte que c'est ce qui lui a permis de jouer aussi bien avec Charlie Parker.

Si je devais trouver une morale à toute cette histoire, c'est qu'il ne faut pas juger des apparences, et ne pas se contenter de gratter la surface, parce que quand on cherche plus en profondeur, on se rend compte de la complexité de la vérité et de sa beauté. Si pour beaucoup Miles Davis fait parti des plus grands musiciens jazz de tout les temps, c'est oublier que Charlie Parker a posé la première pierre de l'édifice Davis, et que c'est lui qui reste un des pilier du jazz, avec Louis Armstrong et Duke Ellington, mais ça, on y reviendra peut-être une autre fois !

Sur ce j'te laisse avec un des morceaux enregistré lors de cette fameuse séance. Pour la petite et dernière anecdote, la séance devait servir à enregistrer 3 morceaux originaux comme je te l'ai dit. Cependant lorsque le producteur se rendit compte que lors du dernier morceau, il entendait quelque chose qu'il connaissait, il a coupé les musiciens. C'était en effet une reprise d'un standard de jazz (un morceau emblématique du jazz si bien qu'on en oublie très souvent qui a été le compositeur à l'origine). Il s'agissait en réalité de Cherokee, un standard connu pour son tempo rapide (300 à la noire les amis, les métalleux ravalent leur fierté !). Après un instant de réflexion, Charlie Parker enchaîna directement en demandant aux autres de reprendre la même chose. Interloqués, les autres s'exécutèrent. Mais après avoir joué l'introduction, au lieu de partir sur le thème du morceau, ce vieux loup décide de sauter le thème et d'enchaîner directement sur son chorus (solo improvisé je rappelle). C'est d'ailleurs CE morceau l'emblème même du bop : qu'importe la mélodie ou le thème, ce qui compte, c'est la grille, la suite d'accords, sur lesquels les musiciens peuvent s'exprimer librement.
Bref, je trinque à la mémoire de Miles Davis et de tous ces autres musiciens, et j'te dis à la prochaine, pour une autre histoire !


--> Charlie Parker - Koko, 1945

lundi 17 octobre 2016

"Il était une fois..." Romance exquise

Salutations cher lecteur !
Du mal à saisir le jeu du titre ?
Un mélange entre romancer et cadavre exquis !
Je sais c'est tiré par les cheveux, mais ça sonne bien ! On dirait une histoire d'amour :')
C'est un peu ça aussi <3


Il était une fois un chat
qui vivait près d'un ruisseau sa seule particularité était de porter des sabots qu'il avait fait lui même à partir d'un bois bien particulier, celui de l'arbre fée ! Ainsi, grâce à ceci, il pouvait ressentir la terre vibrer sous ses patounes quand l'amour autour de son aura venait à manquer. Il devait donc  prophétiser l'amour de la terre aux chats autour de lui !
Malheureusement ils le prenaient pour un fou illuminé
il avait beau prier les étoiles, il ne pouvait décrocher la lune. Il décida alors de faire une potion de paix ! Pour cela... il se mit à jeûner deux jours en invoquant la terre, et en retira des mottes d'herbes. Il les mélangea à du bois sorbier, arbre magique, puis les colla grâce à de la sève. Sa mixture achevée, il en enduisit ses sabots.

Ainsi, les gens autour de lui devenaient plus calmes ! Mais cela ne suffisait pas et ses pattes vibraient toujours...Il ne pouvait utiliser la force, et la violence était inutile. 
Alors, par désespoir, il se mit à miauler doucement la nuit, plongé entre lune argent et forêt noire.
 C'est sous ce tableau que lui apparut la solution : Une licorne ! Qui lui donna des brins de sa crinière en échange de l'un de ses précieux sabots. (La licorne avait ébréché l'un des siens.)

Il lui donna à contrecœur, mais avait une nouvelle idée !
Il lui fallait un morceau d'os d'elfe des bois, car  ce type d'elfe là état particulièrement attaché au bien être de la nature.
Pour trouver cet elfe, il lui fallait retourner toute la forêt blanche ! Il chercha sous les pierres, en haut des arbres, dans l'eau, sur l'eau...
Finalement, il se trouva que cet elfe habitait dans le creux d'un tronc
Il toqua donc au tronc..
Et un vieil elfe rabougri sorti son nez pointu des recoins de l'arbre. Le chat le salua et lui expliqua rapidement son histoire, que l'elfe écouta sans réagir, jusqu'à ce qu'il demande enfin le fameux os...
L'elfe parut alors reprendre vie, très lentement, et lui demanda s'il nécessitait de mourir pour cet os...

 Le chat n'en avait aucune idée, et il réfléchit à une solution... Il demanda à l'elfe si celui-ci avait un proche enterré non loin, mais l'elfe lui expliqua que, à leur mort, ils se faisaient fusionner avec un Arbre Père...Le chat ne savait que choisir entre tuer un vieil elfe afin de récolter son os, ou retourner voir la licorne pour une autre mixture...L'elfe paraissait embêté, en plus, il comptait rédiger son testament très bientôt

Après un grand instant de réflexion sous silence, l’Elfe annonça qu'après avoir rédigé son testament, il voulait bien emmener le chat dans la clairière des Arbres Père en espérant y trouver un elfe mort encore en état. Il ajouta, que, quoi qu'il arrive, à sa mort, aussi lointaine soit-elle, le chat aura le droit de prélever l'os dont il avait besoin sur son cadavre. Le chat acquiesça et ils allèrent dans la clairière des Arbres Pères. Elle se situait au milieu de la Foret noire et était un refuge pour les Lucioles Vorace, véritables vautours de la forêt. L'elfe et le chat marchèrent longtemps parmi les arbres, sans jamais y voir le moindre bout d'elfe, vivant ou mort. "C'est que nous sommes en voie d’extinction, nous les elfes, expliqua le vieux sage, plus personne ne vient mourir ici."

Le chat se résigna à attendre la mort du vieil elfe...mais avant, il se mit à guetter le retour de la licorne, pour lui demander comment on pouvait remplacer l'os pour réaliser son idée. C'est en guettant la Licorne que le chat remarqua le jeu des Lucioles Voraces... Elles semblaient toutes aller chercher différentes choses dans la forêt pour les ramener vers leur nid, qui n'était pas très loin... Il se dit que cela ne coûtait rien d'aller voir, il avait le temps !
Il en suivit une qui paraissait étonnamment rapide, mais en la suivant du regard, il ne put éviter la crevasse sous ses pattes...il tomba...Et tomba...encore et encore

Pour atterrir directement en face de la matriarche des Lucioles, (Sorte de grosse crevette avec un appendice lumineux) qui le regardait avec 12 paires d'yeux emprunts de la sagesse des âges
Le chat se sentit devenir tout petit face à cette créature pourtant d'une taille ridicule. Pris d'un respect subit pour elle, il s'agenouilla sur ses pattes avant et lui demanda si elle possédait des os d'elfes des bois
La Luciole, amusé par ce personnage atypique qui venait de mettre fin à plusieurs années de solitude, lui indiqua dans un souffle de vent (et avec un geste de mandibule) une pièce adjacente où était entreposées toutes les réserves de nourriture des lucioles

Le chat, ravi, battit des pattes et se précipita dans la réserve...quoique avec un peu de...Réserve (haha) : il ne savait pas ce que ces Lucioles pouvaient bien manger.
Là, il vit une espèce d'immense cavité avec en son centre une immense pile d'os, de chair et de divers morceaux d'espèces variées... Il était bien avancé, il ne savait pas à quoi ressemblait un os d’elfe des bois ! Et tandis que l’inquiétude le gagnait, une forme se mis à remuer dans un coin sombre...

Son corps se refroidit entièrement, et son cœur se mit à battre frénétiquement, comme pour lui montrer que les battements lui étaient comptés. Il se rencogna dans un coin pour trouver un appui...et possiblement, une cachette. La forme se déploya encore plus..et tandis qu'il commençais à voir sa vie défiler devant ses yeux, la silhouette fit un énorme bruit venant des tréfonds de son corps accompagné d'une série de craquement d'écorce: "MUUUUAAAAAAAAAAARRRRRRRRRRRRR Humf" (bruit d'étirement)
La silhouette fit un pas boiteux en avant pour apparaitre à la lumière... C'était un Ent ! Qui salua notre héros d'une lente voix caverneuse mais sympathique.
Le chat n'avait entendu parler de ces créatures seulement que dans les livres qu'on lui avait lu, aussi, il fut saisi de voir apparaître une entité magique. Il lui conta sa quête, et demanda s'il pouvait lui identifier ce qu'était un os d'elfe des bois, plus particulièrement un bout qui pouvait servir de pinceau. 
Sa patte se mit à vibrer, il y avait longtemps qu'elle n'avait pas fait ça...c'était un signe de... discorde ! Il fallait qu'il ramène vite une solution sinon l'amour serait à jamais aboli ! l'Ent lui indiqua avec toute la lenteur du monde que les os d'elfes des bois était les plus sombres et les plus légers ! Le chat le remercia, s'empara vite d'une réserve de ces os particuliers et s'en fut le plus rapidement possible par un tunnel qu'il n'avait pas remarqué à l'aller.
Il remonta vite à la surface et retrouva son compère l'Elfe, qui eut l'air assez rassuré de le voir revenir avec des os plein les bras. "Allons vite dans la clairière", s'écria le chat


Ainsi, ils retournèrent à leur point de départ, et le chat entreprit de fabriquer un pinceau avec un os d'elfe des bois et des crins de Licornes. Il finit vite son ouvrage et entrepris de faire la plus ambitieuse peinture de sa vie.

Lorsqu'il eut fini, il se rendit compte que la nuit était passée sans qu'il en eut conscience et que l'aube arrivait. Son tableau était enfin fini, et il en était assez satisfait. Il sentait ses pattes vibrer, mais il sut que c'était la dernière fois.

Le soleil se leva, puis la rosée du matin absorba la peinture, couleur par couleur, pour en rendre les pigments à la Terre.

Et quelque part au loin, une multitude de chats sentirent comme une vague d’apaisement leur parcourir le corps... Cela faisait longtemps que personne ne s'était battu pour leur bien-être.

Peinture du Chat

vendredi 14 octobre 2016

Savoir défendre les Haïtiens

Bonjour lecteur !
Dans notre bateau, pas mal de fantômes se promènent un peu librement, et des fois, sans qu'on sache trop pourquoi, y'en a qui pousse des grosses gueulantes... Des fois sensés, des fois nan.
Des fois en latin ou en grec, des fois dans des langues... Étranges xD

Et puis des fois, y'a un peu comme une illumination.

Ce fantôme n'est pas originaire d'Haïti, il n'y est même jamais allé...  (bientôt...) En tout cas, pas dans cette vie là !

Ça y est, je craque, c'est l'heure du coup de gueule.
En ces temps durs pour Haïti, j'aimerais plus que tout contribuer à rappeler au monde quelque chose. Car moi aussi, j'ai de la peine pour ce pays, pourtant de petite superficie, qui s'est farci 2 catastrophes climatiques à à peine 7 ans d’intervalle. Alors oui, la compassion, la solidarité sont à l'ordre du jour, et il est urgent d'aider les Haïtiens à sortir le moins abattus possible de cette terrible épreuve.
Cela dit, une colère me ronge. Depuis le 12 janvier 2010, c'est la première fois que le monde entend parler d'Haïti, limite, prend conscience de son existence. Et à chaque fois, c'est pour s'apitoyer sur le sort de ces pauvres Haïtiens sur lesquels tous les malheurs du monde semblent s'abattre.
Eh bien moi, je préfère profiter de l'occasion pour vous rappeler à tous qu'Haïti ce n'est pas que de la misère. Là où le simple nom d'Haïti vous évoque l'image d'un petit enfant noir tout nu et rachitique regardant l'objectif de l'appareil photo avec les larmes sur le point de couler, et un évident sous-texte "Pitié aidez-moi", moi je vois le panache, une excentricité éblouissante, une créativité qui aurait de quoi faire rougir au moins 90% des pays du monde entier, un don pour être toujours en avance sur son propre temps et repousser les limites de l'esthétique, une ardeur, une volonté de liberté qui a laissé des traces éternelles dans l'Histoire. Je m'explique en détails.
Si vous me demandez tout ce qui fait ce panache, cette excentricité et cette créativité, une bonne proportion de ce que je vais vous citer vous mènera directement au culte vaudou haïtien. Je précise "haïtien" car celui-ci est très différent de son ancêtre, le vaudou béninois. Le vaudou haïtien est un syncrétisme, c'est-à-dire qu'il est l'héritage à la fois du vaudou béninois que je viens de citer et de la religion chrétienne importée par les Français. Un métissage, donc, qui s'ancre dans les racines même de la culture nationale, un métissage entre le monde européen et le monde africain. C'est déjà quelque chose de rarissime. Et ce même héritage, vous le retrouverez dans la langue du créole haïtien. Lorsqu'on ne connait pas, et que cette culture nous est présentée pour la première fois, ce choc fusionnel peut avoir un aspect déstabilisant, voire nous faire rire, parfois. C'est vrai que lorsqu'on découvre une religion dans laquelle certains "guédé" ("guides", esprits de la mort) portent des noms tels que Baron Samedi, Maman Brigitte ("Manman Brigitte" selon la prononciation créole) ou encore Baron Kriminel, c'est pour le moins insolite. Et pour autant, c'est tout sauf dérisoire.
Pourquoi n'est-ce pas dérisoire ? Parce que les Haïtiens ont immédiatement su cultiver le paradoxe. Ils savent mélanger le spirituel, le comique, l'enfantin, le sinistre, et jamais rien de tout cela ne sera ridicule. Au contraire, c'est le ton excessivement solennel des religions plus classiques qui parait un tantinet obsolète à côté. Et là, je vois un gène culturel qui peut permettre à Haïti d'encaisser tous les coups de ses ennemis, qui peut lui éviter l'humiliation en toute circonstance. On ne peut pas humilier Haïti car Haïti rira toujours plus fort que les gens qui souhaitent la rabaisser, et ceux qui se prendront trop au sérieux, eh bien ceux-là sont voués à être les dindons de la farce. Un gène, qui, dans un registre plus dramatique, absorbe de même la misère et le chaos, pour les transformer en énergie créative. Peut-être ce gène-là n'a-t-il pas été systématiquement exploité, mais il est là. Et les artistes sont les premiers à le faire valoir. Je pense notamment à deux d'entre eux qui m'ont mis une claque et qui, chacun à sa manière, et avec une cohérence esthétique globale, représentent à la perfection la tendance d'Haïti à repousser les limites de l'art. D'abord, Atis Rezistans, dont voici le site web pour les curieux http://www.atis-rezistans.com/, les sculpteurs de la Grand Rue de Port-au-Prince, la capitale. Inutile de vous décrire quoique ce soit, je vous laisse jeter un œil et vous comprendrez où je veux en venir. Et pour ceux d'entre vous qui ont vu le film Timbuktu, du Malien Abderrahmane Sissako, vous vous souvenez de la folle du village ? Celle qui, de façon très shakespearienne, s'élève par sa folie à un niveau supérieur à tous les gens qui l'entourent ? Eh bien il s'agit d'un personnage haïtien, d'une sorcière vaudou (qui évoque le séisme de 2010 dans son monologue), et qui est jouée avec une majesté insolite et paradoxale par Kettly Noel, que je salue au passage, et que j'attends au tournant à Paris pour assister à un de ses spectacles. Une danseuse, chorégraphe, metteuse en scène qui, de ce que j'ai pu en voir, est elle aussi attachée à la rencontre entre les cultures, et à l'image d'Haïti, tournée vers l'avenir de la culture, et aime "interroger le corps sur ses limites". La liste est longue, je pourrais vous citer une ribambelle de peintres d'art dit "naïf" à commencer par Hector Hyppolite dont j'affectionne tout particulièrement le travail, mais bon, j'ai encore des choses à dire, donc abrégeons.
J'ai parlé, beaucoup plus haut, d'une ardeur et d'une volonté de liberté qui avaient laissé des traces éternelles dans l'Histoire. Ce n'est pas à prendre à la légère. Pourquoi ? Tout simplement parce qu'Haïti fût la première République du monde fondée par des noirs, c'étaient les premiers esclaves du monde africain à gagner de haute lutte leur indépendance, et tenez-vous bien : contre Napoléon Bonaparte. Oui, les Haïtiens ont niqué Napoléon. Dès le jour où ce pays à existé, il était le fer de lance d'un mouvement d'émancipation d'échelle mondiale. Il est né avec la vocation d'être en avance sur son temps. Et à voir le potentiel qu'a Haïti de trouver sa place dans la modernité, je pense, et espère de tout cœur, que l'Histoire se répètera à ce niveau, parce que cette Nation le mérite et qu'elle en est capable !
Si j'en arrive à déblatérer tout ça c'est parce que j'en ai ras-le-bol de l’hypocrisie, du paternalisme. Oui, Haïti a besoin d'aide et de solidarité. C'est un devoir humain. Soyons solidaires envers les Haïtiens comme le monde a été solidaire avec nous lorsque Daech est venu massacrer nos concitoyens. Mais ne devenons pas amnésiques jusqu'au jour où Dame Nature s'en prendra à Haïti une fois de plus. Faut-il toujours attendre la catastrophe pour se rappeler que ce pays existe ? Si on tient tellement à aider ce pays à se relever, je ne suis pas sûr qu'en faire une destination de rêve pour le "white savior complex" soit, sur le long terme, plus efficace que de promouvoir une culture qui mérite d'être promue à un point que vous n'imaginez pas. Et je pense que tout le monde en ressortira vainqueur.
Voilà mon geste sincère pour un pays dont je suis tombé amoureux à distance, et que je compte découvrir de mes propres yeux en février prochain, notamment pour le Carnaval de Jacmel. Je ne déploie pas des milliards d'euros pour leur venir en aide, certes, et cela m'attriste parce que je souhaite au plus profond de moi voir un jour ce pays briller comme il devrait. Mais si je peux, à ma petite échelle, au moins crier mon amour pour Haïti et surtout, mon estime, je suis heureux de pouvoir le faire, et j'espère que mon propos ne tombera pas dans l'oreille d'un sourd.
PS : A mes amis geeks, saviez-vous que le mythe du zombie était originaire d'Haïti ?

Un petit pas choisi par notre fantôme pour illustrer son article ! 

 On vis dans un monde ou existe des milliers de cause à défendre... éducation, environnement, industrie alimentaire, liberté (dur dur celle la).
C'est surement pour ça que ça m'a fait autant plaisir à moi, la lieutenant, de voir que non seulement cette cause-ci, un peu oubliée par tous , est remise au gout du jour, mais qu'en plus c'est fait avec ardeur et conviction !
Ce texte la, c'est le combat d'une vie !

Et toi lecteur, quel combat mène-tu ? :)

vendredi 23 septembre 2016

Encore plus de test !

 Votre personnalité en 25 facettes et 6 dimensions selon le modèle HEXACO

Daamn, ça fait tellement pub de noob qu'on trouve sur des sites louches !

"Ce test de personnalité, l'Inventaire de personnalité HEXACO-Révisé (1), représente un avancement très actuel en psychologie. Il a été publié par les psychologues canadiens Michael C. Ashton et Kibeom Lee en 2004 et mis à jour en 2009."

Ban, on vas dire que c'est pas un truc trouvé sur internet... Tfaçon jmen fiche je ne prendrais au sérieux que ce qui me semble correspondre à mon comportement !

Les 6 dimensions mesurées forment l'acronyme HEXACO.
  • Honnêteté-humilité (et leurs contraires) ;
  • Émotivité ;
  • eXtraversion ;
  • Agréabilité (versus colère) ;
  • Consciencieusité ;
  • Ouverture à l'expérience.
Une dimension est un continuum dont les deux pôles représentent des tendances opposées. Chaque dimension est constituée de 4 facettes de personnalité.
À ces dimensions, s'ajoute une facette indépendante, l'altruisme.
Voici mes résultats (de 1 à 5) pour ces dimensions et facettes.


Vos scores             Population générale
Honnêteté-humilité3.3
3.2
Émotivité3.3
3.4
eXtraversion3.5
3.5
Agréabilité3.6
2.9
Consciencieusité1.4
3.4
Ouverture à l'expérience4.3
3.4
Altruisme3.8
3.9




HO MAIS OUIII ! J'aime particulièrement la partie "Consciencieusité" !


Huuum.... J'aime ce test xD
(Les résultats complet ICI, si vraiment ça vous intéresse ! Ne serais-ce que pour voir comment le test est bien foutu )

Je trouve ça plutôt représentatif ! Sauf peut être pour la partie altruisme en vert kaki, effectivement je ne suis pas toujours très modeste... Mais je n'en réduit jamais les autres pour autant ! Et quand bien même je me place haut dans certains domaine, j'ai conscience que ce ne sont pas les domaines les plus évident pour survivre dans notre société actuelle... Ce qui fait que j'ai souvent tendance à me placer en dessous des autres, quand bien même je me trouve souvent plus pertinent en ce qui concerne l'impulsivité.

Ban, un dernier ? :D Ci celui au dessus faisait 100 question, le suivant en dénombre pas moins de 220 !
(Prise de conscience existentielle en approche xD)

Ce test, l'Inventaire de personnalité pour le DSM-5 - Adulte, évalue 25 traits (facettes) de la personnalité, organisés en 5 grands domaines.

Le modèle inclut 25 facettes de personnalité qui sont conçues comme des continuums ayant deux pôles opposés : un pôle généralement problématique (mais pas en toute circonstance) et un pôle généralement adapté (dans la plupart des circonstances).

Hum... Il est beaucoup question pour les auteurs de ce blog de trouver l'équilibre, la valeur fixe entre le bien et le mal, entre ce monde divisé par un manichéisme primaire... Pulsion de vie pulsion de mort, toussa.

J'espère que ce test pourra avancer cette réflexion.

Daamn, c'est long 220 question xD

Voici les 25 traits (facettes) de personnalité mesurés par ce test, ordonnés selon vos résultats.
Étant donné que les travaux des auteurs sont centrés sur les troubles de la personnalité, les traits sont nommés selon leur pôle problématique plutôt que leur pôle adapté.
Plus un score est élevé, plus vous vous situez près du pôle problématique.
25 facettes de la personnalité
(0 = pôle positif ; 3 = pôle problématique)

Distractibilité
2.9
Impulsivité
2.8
Recherche d’attention
2.5
Soumission
2.5
Labilité émotionnelle
2.4
Tendance anxieuse
2.3
Excentricité
2.2
Prise de risque
2.1
Croyances inhabituelles
2.0
Dépressivité
1.9
Persévération
1.9
Irresponsabilité
1.7
Dysrégulation
1.6
Tendances manipulatoires
1.6
Grandiosité
1.5
Suspicion
1.4
Anhédonie
1.4
Insécurité dans la séparation
1.0
Affectivité restreinte
1.0
Hostilité
0.9
Retrait
0.8
Duplicité
0.8
Dureté
0.6
Perfectionnisme rigide
0.5
Evitement de l’intimité
0.2









































La labilité est la propriété d'une chose à changer, à bouger, à être mobile. Par extension, sujet à défaillance, instable.
Ban, celui-la aussi je le trouve cool ! J'ai du boulot à faire dans l'organisation xD ça vas me faire du bien de travailler pour gagner ma croute !

Ban allez, merci à ceux qui ont lu et bonne continuation !
(C'est supr fun à faire ces test ! :D )


Test - Ma personnalité

Bonjour lecteur :D
Aujourd'hui, un article pas vraiment comme les autres.
J'étais en train de voguer sur la toile (parmi les articles de science et avenir) quand je suis tombée sur deux noms de tests de personnalité qui avaient l'air plutôt officiels.
J'ai cherché en ligne de quoi les passer afin de poster les résultats ici.
Sûrement que je referai la manœuvre dans les années à venir, histoire de percevoir l'évolution. 

J'ai pensé fusionner cet article avec celui-ci, qui est aussi une tentative de définir ma personnalité avec des outils-clefs.
Mais bon, donner le lien suffit n'est-ce pas ?

Je ne sais pas vraiment pourquoi je veux autant définir moi-même de façon autant... Mathématique ! (J'aimerais bien être résumé en une équation xD)
J'ai bien trop de potentielles raisons pour en choisir une seule.
J'aime à vérifier si l'image que j'ai de moi est en accord avec ce que je dégage réellement.
Ensuite, je me dis que si chacun se connaissait honnêtement, les gens seraient bien plus tolérants les uns envers les autres. (j'aime commencer toutes mes phrases par "Je")

N'avez-vous jamais entendu dire que celui qui vous critique ne parle en fait que de lui-même ?
Prenez garde quand vous êtes énervé contre quelqu'un, vous offrez à cette personne les paroles mêmes qui vous remettraient à votre place.

Mais bref.
Passons à la pratique.

En premier, j'ai passé le
Qui grosso modo détermine notre agressivité en quatre facteurs sur une échelle de 0 à 1.
(Pour les anglophones, Google Traduction ne m'a été d'aucune aide ici xD)

Physical aggression: 0.47
Verbal aggression: 0.50
Hostility: 0.66
Anger: 0.75
A en croire ces résultats, j'ai une boule de colère en moi, qui peut me rendre méfiante et quelque peu agressive dans mes propos.
Et quand bien même l'idée de marave la gueule de quelqu'un à coups de poteau de signalisation peut me traverser l'esprit, je n'en reste pas moins très craintive devant la violence physique.
(Que de toute façon je disgracie avec ardeur, sûrement de par ma carrure physique)

Intéressant nan ?
En tout moi je suis content ! :D

J'inviterais n'importe qui à passer ce test, ne-serait-ce que parce-que c'est drôle !
Puis ensuite, car tout le monde se devrait de savoir ce genre de chose sur soi même.
(Même si ce test ne m'a pas appris grand chose.)



Ensuite, j'ai passé le Big Five Inventory (BFI), ou Inventaire des cinq grands facteurs de personnalité.

C'est théoriquement un modèle de ce que les gens veulent savoir les uns des autres résumé en cinq facteurs... Sympa nan ? :D

OOuverture à l'expérience (Originalité)
C Consciencieusité (Contrôle, Contrainte)
E Extraversion (Énergie, Enthousiasme)
A Agréabilité (Altruisme, Affection)
N Neuroticisme ou névrotisme (émotions Négatives, Nervosité)
Chaque facteur inclut plusieurs traits de personnalité.


Voici mes résultats pour chacun des cinq grands facteurs de personnalité. Dans l'ordre, les facteurs pour lesquels votre score s'éloigne le plus de la moyenne en étant plus faible () ou plus élevé (+) sont: C− O+ N+ E+ A−.

Autrement dis, je suis plus ouverte à l'expérience que ce qu'il définissent comme une moyenne,
Moins consciencieuse,
Plus extravertie,
Moins agréable
Et plus nerveuse...
Mouais.
Ça m’empêche pas d'être très sympa quand même :> gnouf !

Consciencieusité (vs impulsivité)

Votre score est de 1.56 et la moyenne se situe entre 3.50 et 3.80.
Votre score :1.56
Population générale :3.65
La consciencieusité décrit le contrôle des impulsions qui facilite l'adoption de comportements pour la réalisation de tâches et l'atteinte d'objectifs tels que penser avant d'agir, retarder la gratification, suivre les normes et les règles, planifier, organiser et prioriser les tâches. Celles qui ont les scores les plus faibles ont tendance à être désorganisées, non fiables et négligentes.


Ouverture à l'expérience


Votre score est de 4.60 et la moyenne se situe entre 3.60 et 3.80.
Votre score :4.6
Population générale :3.7
Les personnes qui obtiennent un score élevé pour ce facteur ont tendance à avoir des intérêts diversifiés, à avoir de l'imagination et à être originales, créatives et curieuses.

Neuroticisme ou névrotisme (vs stabilité émotionnelle)


Votre score est de 3.88 et la moyenne se situe entre 3.00 et 3.20.
Votre score :3.88
Population générale :3.10
Le neuroticisme, qui s'oppose à la stabilité émotionnelle, est une tendance aux émotions négatives. Les personnes qui obtiennent des scores élevés ont tendance à être plus facilement nerveuses, tendues, insécures, anxieuses ou déprimées.


Extraversion


Votre score est de 4.00 et la moyenne se situe entre 3.20 et 3.40.
Votre score :4.0
Population générale :3.3
L'extraversion implique une attitude énergique et inclut des traits tels que la sociabilité, l'activité, l'affirmation et les émotions positives. Les personnes qui obtiennent des scores élevés ont tendance être sociables et amicales et à aimer s'amuser et parler.


Agréabilité dans les relations


Votre score est de 3.56 et la moyenne se situe entre 3.80 et 3.90.
Votre score :3.56
Population générale :3.85
L'agréabilité inclut des traits tels que l'altruisme, la confiance, l'affection et la modestie. Les personnes qui obtiennent des scores élevés ont tendance être sympathiques, indulgentes et courtoises. Celles qui ont les scores les plus faibles peuvent être portées à critiquer et à être rudes.

J'apprécie de voir que, en bien ou en mal je ne suis située dans aucune moyenne xD

Et voila ! c'était la fin de cet article ! J'espère que ça vous a plu ! Que vous passerez un bon moment en faisant ces tests ! N'hésitez pas à poster vos résultats en commentaire si vous voulez mon avis ou celui d'un autre membre de l'équipage !

...

NAN ! C'est trop marrant de passer des tests jm'en fiche j'en fait d'autres xD
MUAHAHAHA Voir la suite ici !



mardi 6 septembre 2016

Une bière à la main - The Bird

Tout premier article d'un Fantôme musicos recruté durant les vagabondages de l'été.
Soyez gentils avec lui, faut pas le mordre

(pas tout de suite)

Sir Needleworth et tout l'Equipage



Holà moussaillon ! Bienvenue ! J'me nomme William Brooke, ancien pirate mais aujourd'hui j'suis plus qu'un foutu fantôme errant à la taverne de Nancy ! Et à part boire des bières, y a pas grand choses à foutre !
Tiens bah installe toi donc, j'vais t'raconter une histoire, mais pas sur la piraterie ! Parce que c'est du passé et puis ça me fait chier !
Figure toi que j'suis aussi musicien ! Hé ouais mon gars ! Et j'm'y connais !
Tu m'crois pas ? Pourtant Dieu sait tout c'qui est parvenu jusqu'à mes oreilles, et ce depuis des siècles, jusqu'à aujourd'hui !
Tiens bah pour te montrer, j'vais t'en raconter une !

Nous sommes en 1920 à Kansas City, capitale du swing et des bigs bands et par conséquent pilier géographique du jazz dans l'histoire de la musique. Un petit oisillon va alors naître avec l'ambition de devenir un grand saxophoniste. Il apprendra très tôt et deviendra rapidement musicien "professionnel" à l'âge de 14 ans, en jouant dans le "grand" orchestre de Count Basie. Malheureusement, le petit oiseau avait de sérieuses lacunes en théorie musicale et sera souvent victimes de nombreux colifichets... euh quolibets !

D'ailleurs, si tu as vu le film Whiplash, tu dois savoir que Jo Jones a failli décapiter à coup de cymbale le jeune homme alors qu'il était en train de faire son chorus (solo improvisé) à priori médiocre. Mais que je te rassure tout de suite ce n'était pas aussi violent que ça, il lui a juste envoyé une cymbale à ses pieds pour lui dire d'arrêter son chorus qu'il avait prolongé (et qui par ailleurs était médiocre, enfin, de ce qu'on dit).

Il partira donc s'entrainer au côté de Buster Smith, entre autres, et passera le plus clair de son temps à relever les solos des grands maîtres de l'époque à savoir Coleman Hawkins et Art Tatum pour les harmonies et surtout Lester Young qui aura une influence notable sur sa façon de jouer.

Et c'est ainsi que l'oiseau prit son envol, en déployant ses grandes et majestueuses ailes, surplombant la planète jazz dans les années 40. Il deviendra l'un des pionniers du style be-bop et lancera le deuxième courant jazz qu'est le bop, grâce à sa technique et son style particulier, jouant sur les harmonie plus que sur la tonalité, c'est-à-dire, mettra en avant l'improvisation à partir des accords de la grille, plutôt que sur le thème donné.
Il deviendra après cela un des 3 jazzman les plus importants de l'histoire de la musique, et cette oiseau n'est rien d'autre que Charlie Parker, dit "The Bird".

Sur ce j'te laisse avec un des morceaux qui représente au mieux Charlie Parker et ce qu'il a apporté au jazz et au bop, je trinque à sa mémoire, et j'te dis à la prochaine, pour une autre histoire !

--> Charlie Parker - The Bird, 1947


lundi 5 septembre 2016

Petites pensées (12)

J'ai même pas ouvert mon sac pour en ranger les affaires, tellement je suis arrivée en vrac. Et puis, y'a eu un petit contretemps de transport aussi -les barques n'ont pas un horaire précis à lequel embarquer, surtout de nuit- m'enfin bref.

La raison ?

Un film ?

Plutôt une scène de film, même si le tout va bien me trotter dans la tête pendant un bon bout de temps.

Avec la Vigie, le Lieutenant et bien d'autres, nous avons visionné "The Woman". A vous de vous renseigner pour voir de quoi il parle, et de vous faire un avis pour si vous voulez tenter l'expérience ou pas. Je ne conseille pas de films en particulier, j'suis bien trop mal placé pour cela.

Rentrer en vrac à cause d'une scène de film. C'est une scène dans lequel un des personnages principaux tente de "civiliser" un autre qu'il a trouvé dans la forêt et décidé de "l'élever" dans sa cave. Avec un karsher d'eau, il tente de la nettoyer, de la laver. Sous le regard combiné de sa femme et de sa fille.
La scène est monstrueuse. Un montage accéléré, un plan alterné des réactions de chaque personnage. On regarde la souffrance, la peur, le dégoût, l'incompréhension, la pitié, la compassion, et même, de l'impassibilité, de la complète neutralité. Je ne me souviens plus trop de l'ambiance sonore, mais il me semble encore entendre résonner des hurlements.

J'ai eu envie de me joindre à ces cris, pour demander à éteindre l'écran, ou le son ou encore, passer la scène pour aller à la suivante.
La fille dans le film était du même avis, mais elle, hurlait pour de vrai.

L'eau jaillissait du karsher, puissante, implacable, karsher tenu par une main de fer. La femme se débat, s'étouffe dans l'eau qu'elle reçoit en pleine figure, tousse et crache.
La saleté qui servait presque d'armure à la femme se dissout petit à petit, révélant les blessures cachées. La peau est blanche, blafarde, comme celle d'un cadavre.

Une douche, normalement, on aime la prendre, on se débarrasse de la crasse du quotidien, pour en ressortir plus "neuf" qu'avant, c'est comme une purification.  

Finalement, la fille éteint la machine infernale, et regarde son père à la fois avec l'air effaré, et l'air d'avoir vu d'autres choses terribles faites de la main de son géniteur. La mère, elle, reste impassible, mais ses yeux sont morts, elle a vu bien pire.

"-P-p-please." 

Si ce seul mot de supplication est l'unique que l'on apprend de ce monde "civilisé", c'est que l'on n'est pas dans le bon, loin de là.


jeudi 1 septembre 2016

Témoignage - Impuissance

J'étais calmement dans le Métro, en train d'écouter Cage the Elephant accroché à la barre du wagon juste avant la queue du train de la ligne 2, station la Chapelle. J'étais entre plusieurs personnes sur leurs téléphones, je vois un jeune adulte à l'allure étrange marcher sur le quai, comme à la recherche du wagon idéal dans lequel monter. Maigre, le teint basané dû à son origine, mais pourtant pâle.
Après un dernier coup d’œil, il semble apprécier ce qu'il voit dans le wagon et monte juste en face de moi.... Vêtu d'un maillot bleu clair, numéro 3, la bouche ouverte, les dents sales... une cicatrice sur le front, une ligne grisâtre sur la lèvre supérieure... Sans compter la plaie sur le coude droit, il a décidément une dégaine étrange !
Puis vint la sonnerie du départ... Il guette un instant dehors... Quand soudainement, il saisit le téléphone du pauvre mec à ma droite et se glisse entre les portes presque closes.

Il y a un instant de silence dans le train qui repart, le mec a l'air neutre. Parfaitement neutre. Il fouille dans ses poches sans faire attention, probablement à la recherche de son téléphone pour raconter ce qu'il vient de se passer... 
C'est seulement à la station suivante, Stalingrad - alors que je comptais lui passer mon téléphone pour un appel au cas où - que la jeune inconnue à ses côtés lui conseille de descendre et de se plaindre au guichet policier de la Chapelle.
Il sort du train et juste après lui arrive un homme, l'air déterminé, annonçant qu'il est de la police. Avant que la sonnerie ne retentisse, il tire la sonnette d'alarme du train... qui en fait ne déclenche pas d'alarme mais empêche juste le départ. La jeune femme lui indique la direction que vient de prendre la victime où il fonce en courant et en appelant un de ses collègues...

Je restai un instant sans bouger, repensant au choc que j'ai ressenti à travers la barre du métro quand le voleur a empoigné le téléphone...
Puis je re-regardai à quelle station le train s'était arrêté, réalisant enfin que j'étais arrivé là où je pouvais prendre la ligne 5.
Je descendis du train, et allai dans le suivant. Tandis que Cage the Elephant - Flow passait dans mon casque.
(Musique en deux parties calme et plutôt mélancolique, pour ceux qui auront la flemme de vérifier.)
Encore sous le choc devant ce qu'il venait de se passer et ma totale impuissance (plus la puissance du morceau), je sentais les larmes perler à mes yeux... que je résorbais à moitié, j'allais pas chialer dans le métro. Et quand la musique prit enfin fin et en même temps que je me disais que j'étais beaucoup trop sensible, la chanson suivante commença. 
Si la lecture aléatoire m'a souvent fait de bonnes surprises, ici je n'en ai pas eu besoin pour sentir les fils du destin se refermer sur ma playlist.

Car effectivement dans ce monde, There Is Nothing We Trust.

lundi 22 août 2016

"Quand Nous Sifflerons."

...

"Quand on..."

Beaucoup de choses se cachent dans ces deux mots.

"A l'avenir, nous serons en train de faire ça."

C'est facile d'être ravi en entendant de bonnes nouvelles à venir, même si souvent l'idée de bonheur que l'on se fait de la scène n'est qu'une émotion floue qui ne ressemblera jamais à la réalité, quand bien même elle serait tout autant, voire même plus ravissante. Malgré tous les grands sourires que je peux aborder en entendant ces belles promesses, je sens toujours que l’étirement de mes joues n'est aussi sincère que par la peur que j'affronte en y croyant.

Avoir le souvenir d'une promesse d'avenir devenue impossible à cause d'un événement particulier laisse un arrière-goût amer de larmes qui ne veulent pas sortir dans la gorge.
Sûrement pour ça que j'écoute ce morceau de Abba - The winner takes it all

Je ne suis pas fan d'Abba.
A vrai dire, c'est le seul son du groupe que j'écoute.
Pour tout dire, je l'écoute depuis que je l'ai découvert... aussi triste.

Cette chanson n'est pas triste dites-vous ?
Déjà, si !

Ensuite...

L'image surpuissante d'un homme mentalement déficient dansant de façon si douloureusement absurde vêtu d'une tête de cheval en plastique mise à l'envers sur le crâne, à côté de son frère ivre mort qui l'accompagne dans sa joie sur ce morceau qu'il a lui-même installé dans le lecteur ; s'évoquant ainsi à lui comme à son frère la scène de l'accident de voiture qui lui emporta jadis le sens commun de la réalité en même temps que sa première âme sœur.

Les voir danser... danser comme un remerciement à leurs vies, danser comme le fou sourit à l'approche de la foudre, danser comme le ferait la plus heureuse personne du monde... danser avec l’insouciance parfaite de celui pour qui la vie n'a plus la moindre importance... Sentir l'énergie du désespoir imbiber la pièce et mes larmes inarrêtables m’inonder le visage malgré la présence du public à mes cotés...

Ne serait-ce que pour vivre la puissance d'un instant de danse autant intense, je sais que si j'avais été à sa place j'accepterais le sort qui me viendrait comme il vient, quand bien même ne serais-je pas en état d'en comprendre l'ampleur totale ; du moins pourrais-je le sentir.

Je crois qu'il est tard. Un peu trop tard pour veiller et se faire pleurer en écoutant un simple morceau... Au moins suis-je en train d'écrire, ce qui m'apporte toujours un certain sentiment d'accomplissement personnel et de productivité. Puis j'apprécie d'écrire ces phrases presque à rallonge qui entassent les sens tirant toujours plus vers le bas... Quand bien même, je mets bien trop souvent ces fourbes points de suspension... j'ai toujours trouvé ça dommage qu'il y en ai/est trois ! Pourquoi pas deux des fois ? Ou même quatre.... ? Ça donne plus de sens quand on y place un autre point après je trouve !

Bref.

Si jamais un jour vous avez entendu parler d'une pièce de théâtre contemporaine nommée "Nous sifflerons la Marseillaise", sachez que cette sublime pièce apporte une perception de la vie intense parfaitement sublimée par la mise en scène.

C'était la Lieutenant Reine te disant de profiter de ta vie !

vendredi 29 juillet 2016

Lis moi.

Petit mot doux -> Je vis énormément de révélations à mon propos en ce moment, de tel qu'il y aurait énormément d'articles potentiels à écrire, cependant je ne suis feignant. Je me suis surtout rendu compte que j'adorais les champignons... La soupe de bolets. 
Je me suis tout autant rendu compte que j'aimais les plumes, et que les griffes m'allaient bien, deviendrais je une sorte de hippie sataniste ?
Ah oui et n'allez pas en Suisse à moins d'avoir un plan fixe ou un cul en or.

Avant propos -> Cet article était destiné à être publié dans le journal étudiant dans lequel je travaille "La Gazelle". Cependant la ligne directrice du journal étant très... euh.. diversifiée ? A refusé la publication de mon article. Je l'ai proposé dans le cadre du thème de la Folie au mois de Mars, pile poil au début des manifestations contre la loi travail. Sentez mon ardeur dans ce texte.
A savoir qu'il est aussi censé être lu à haute voix.


Les Nérons nouvelle génération

 
On m'a demandé une définition de la folie, aussi m'y suis je attelé le plus vite possible.
Même contexte que celui-ci ou celui-la !


Je m'installe, une nuit, à griffonner sous les lumières d'une chandelle qui n'existe pas, la fumée emplit mes sens, attisés par les berceuses que me chante un Champignon infecté.

Qu'est ce que la folie ?
C'est à ne rien y comprendre.
Je sais -on sait tous- à peu près à quoi ressemble un fou, mais la folie ? 
Comment s'approcher de ce qui ne peut pas l'être ?

Plus de questions que de réponses... Ne désespère cependant point cher lecteur, car je suis là pour toi.

Tandis que tes yeux blafards suivent tant bien que mal mon épiderme typographié, tu te demandes sans doute qu'est ce que tu es en train de lire, tu pourrais aussi te demander si ta propre existence vaut seulement la peine d'être vécue
Si tu pensais trouver une raison à ton existence en ouvrant ce contenu..  et bien seul l'avenir le dira,  n'as tu jamais entendu parler de la théorie du chaos ?

L'effet papillon !

Là n'est pas le sujet mais soit, reste en ma compagnie lecteur, ne venons nous pas de lier une amitié ?


Les amis sont toujours censés savoir ce qui est bon pour nous. 
Je suis ton ami lecteur, et en tant que possesseur légal de ce statut, je vais te demander quelque chose. Concentre toi sur toi. Et moi. Sur nous.

Pas besoin de fermer les yeux parce que tu n'arriverais plus à me lire.
Sens cette mélasse qui réside en toi, cette substance non symbolique qui te constitue, toi, ton être sensible, tandis que tu me lis tu dois certainement être dans un état particulier, quel qu'il soit, tu dois certainement être enfermé dans un quotidien vaseux qui te pose une cloche sur le crâne, tu spleens.
Ne sens tu pas pourtant cette force en toi, immuable ?
Comme une entité dévorante, étrange, mais néanmoins rassurante...
Tu es quelqu'un, lecteur, tu vibres comme tu respires, tu refoules la vie grâce à cette petite bête que tu enfermes chaque matin lorsque tu te lèves pour aller faire du bif.
Cette poésie qui te compose, c'est elle qui te montre des étoiles quand tu fermes les yeux, c'est elle qui te fais rêver pour t'évader de ce siècle ennuyeux, c'est elle qui te fait braver les interdits afin de créer un monde plus ambitieux.

Ah.. Qu'il est fatiguant et éreintant de trouver un sens à cette ignominie..

Je ne peux plus de taire la vérité affligeante, de quoi parlons nous ici, si ce n'est de la vie elle même ?  Arrêtons la mascarade, il est temps de vivre et de résister.
Ô toi lecteur, qui que tu sois, n'en as tu pas marre de devoir suivre dans une institution conformiste et délabrée ?
Ne ressens tu pas cette vérité qui veut sortir de toi ? 
Il est temps de se construite une vie, c'est un ami qui te le dis. 
En vérité qui sont les fous ici ? 

Toi, moi, nous, des personnes se palpant les auras de manière consentie et très érotique, ou ces personnes qui nous dirigent ?
Des personnes suivant un modèle pré-établi sans aucun but sinon que d'alimenter la machine, que sont ils sinon des fous ?
Que suivent-ils, qu'adorent t-ils, qu'aiment-ils ?!
Un fou, ce serait quelqu'un d'aliéné, mais en réalité c'est surtout quelqu'un sans repères sensés.
Néron n'est plus tout seul, il sera bientôt talonné par des soi-disant socialistes qui au nom d'une institution malfaisante, siphonnent chaque jour de plus en plus nos auras qui dépérissent, et toi lecteur, oui toi !
Le temps est venu de me retrouver sur le sol pavé des rues.
Il est temps de sortir de cette capsule dystopique et d'arracher ces câbles entravants !
Ne cède pas à ces êtres dénaturés aux cerveaux et aux cœurs de machines !

Lecteur, il est temps de comprendre la source de tes malheurs, ne vois tu pas le smog envahissant qui t'empêche d'embrasser la vie ?! Le système capitaliste n'est qu'un paradigme qui tente de te soumettre une vision du monde comme la seule possible, mais voilà la vérité : Le capitalisme n'a que faire de ta petite personne fébrile, il ne cherche pas ton bonheur, il ne cherche qu'à se goinfrer de ta force vivace dans son propre intérêt, il n'a que faire de ta créativité.

Tu es un homme ! Vous êtes des hommes ! Vous tous qui me lisez, saisissez vous la puissance que vous êtes ?
Vous êtes la puissance créatrice, la société telle que nous la connaissons ne s'est pas faite par la charité des charognards qui nous administrent mais par l'action quotidienne des personnes ordinaires, vous qui êtes vivants, vous êtes le peuple !

Car oui, le peuple, il existe encore, le peuple c'est nous, nous sommes le peuple car nous sommes la vie, car nous sommes l'avenir; nous sommes la plèbe qu'essaye d'assagir ces institutions programmées.
Nous n'avons aucun compte à rendre à ces êtres dénués de sens, ces fous qui voudraient que nous ne soyons que du bétail, de quel droit le serions nous ?!
Nous qui sommes vivants, qui aurait le droit de nous dire ce que l'on vaut ?
Qui aurait le droit de décider de nos vies dans la simple attention d'alimenter une machine décadente ?!


Qui que tu sois, lecteur.. sache que tu vaux quelque chose. 

C'est avec la boule au ventre et un espoir grandissant que je t'écris ces mots pleins d'amour, oui lecteur, un autre avenir est possible, il t'est juste masqué par cette matrice qui brouille tes pensées chaque jour.

Non, le capitalisme ne marque pas la fin de l'histoire, car l'histoire.. c'est nous. Nous avons le pouvoir de changer les choses, il est temps de construire ensemble un monde où les gens pourront vivre en harmonie.
Si la société est bien présente, nous en sommes la masse qui rayonne comme en noir au sein du soleil qu'elle veut nous offrir comme monde.

Il est temps de stopper ces êtres fous et dénués de sens ; ce texte est peut être un appel à la révolte, mais c'est avant un remerciement plein d'émotions. Et si tu ne vois pas ce que je veux dire, cher ami, alors peut être que tu devrais aller voir en salle, puis finalement souffler dans un air de révolte «  Merci patron ».

mardi 19 juillet 2016

Paroles de chanson : Retrouvailles !


Petite illus' du Needleworth

C'est l'histoire d'une retrouvaille sentimentale, 
d'une belle balade occidentale et orientale ou même mondiale.

Foncer vers une belle bataille en affrontant mon corps qui baille.
Rêver d'une belle balade contre un dragon tout sauf banal.

Naviguer au cœur du val en laissant le vent guider la voile.
Courir sur son étoile pour que souffrir défasse sa toile.

Bercé dans l'arc de son hamac pour toujours ensoleillé.
Couché dans l'âme de cette belle femme, à jamais illuminée <3

Porté sur le pont du destin, la tête collée contre son sein.
Noyé dans un flot saint qui repousse le malsain.

C'est l'histoire d'un pot cassé qui rêvais d'être réparé,
ou re-scotcher, ou recollé, ou ressoudé ou agrafé !

J'observe le paysage défiler bien trop vite pour que puisse m'en rappeler
Je revois nos visages enlacés bien trop fort pour que je puise l'oublier.

Je vis d'être son rêve et je rêve d'être sa vie,
Notre amour est la genèse de la trêve des ennuies.

Filer vers sa chevelure, pas en voiture mais dans un train de métal dur.
Surfer vers le futur, tracer le chemin de notre aventure.

Voler loin du passé, loin du silence, loin de l'été et de mon enfance.
Loin des tombes de l’adolescence et des gelures de mon essence.

Alors enfin j'ai pu trouver un feu chaud pour me chauffer.
Alors enfin j'ai pu créer, autre chose que des larmes à pleurer.

C'est l'histoire d'un ptit chat noir tombé au fond du désespoir.
Oui c'est l'histoire du ptit chat gris qui ptit à ptit refait sa vie !


Un test : Des rimes !

2015


J'écris Ici un petit poème,
D'ailleurs c'est mon deuxième.
Le premier pour une fille que j'aime.
Le second parjurer la haine.

Ô lecteur, il me faudrait avouer,
Que je ne suis point bien doué.

Je ne respecte rien, ni vers, ni quatrain !
Je m'occupe juste à faire des rimes, navré si ça te déprime !
Je trouve cela amusant, suis-je vraiment un enfant ?

D'ailleurs, si mes rimes sont petits, ça vient du carnet qui l'est aussi.

Je viens de voir passer un bus.
ça n'a rien à faire là, j'abuse !

Je regrette que les voitures fassent partie de notre culture.
Faut voir la place que ça prend, de quoi faire vivre des gens.

En plus ça rime à peine...
Il fait pitié ce poème !

Je viens d'écrire quatre mini-pages.
Mini-pages de carnage.

J'aimerais y voir du talent mais je me sens incompétent.
Faire des rimes c'est facile ! Si leur niveau égal l'abime.

Il serait peut être temps que j’arrête ?
Je vais fumer une cigarette.

Oui il est bien temps que j’arrête.
Craquer une allumette pour tirer une bouffette.
Croquer dans la fumette pour que le temps s'arrête !

A quoi bon faire rimer sans rien raconter ?
A quoi bon raconter sans être écouté ?

Au fond sans source sont toutes ces questions.
Qu'importe son art, l'artiste doit en faire part !

Affronte l'avenir et ton désespoir.
Dis-toi que tout n'est pas si noir !
Et surtout ose faire vivre ton art.
Puissions-nous bientôt nous revoir :)

N'hésite pas à allez voir Les autres poèmes du Roi Reine.
Et qui sait, écrire toi même ton histoire ? :D 

vendredi 1 juillet 2016

Cohérence : Le cycle du temps

Bonjour lecteur.
Aujourd'hui lundi 13 juin 2016, c'est quelque chose de nouveau.
Un article. *Une ébauche* avec un ton d’Aristocrate corrompue 

Article qui, je pense, changera et évoluera au travers de la conception que j'estime passablement inconnue du temps ; sachant que j'approche le sujet en l'interprétant comme des boucles se répétant dans un rythme cyclique influencé uniquement par le passage de ce dernier.
(La prochaine étape sera de faire le lien comme quoi l'espace et le temps ne devraient pas être deux notions différentes. Seulement, étant une ignare douée seulement de ma connaissance limitée sur le sujet, je suis obligée de les concevoir comme on me les a présentés : Dissociables.)

Cet article sera - je pense - les prémisses d'une grande avancée dans ma façon d'appréhender mon travail ; en tout cas il s'agira d'une évolution de ma perception consciente du domaine dans lequel je souhaite m'épanouir qui m'aidera par la suite à mieux rationaliser mes buts afin de mieux me focaliser sur ce que je pourrais estimer comme les sujets les plus utiles à approfondir, et ce, afin de les associer à une idée de recherche qui - je l'espère -  pourra encore par la suite me servir comme référence dans l'image qu'il me faudrait avoir comme guide pour continuer dans mon travail, si c'en est un ! 

(c'est une recherche quoi ! )

C'est pourquoi je ne le poste que bien longtemps après sa création, je dois faire ça bien !
Vous alliez quand même pas croire que j'allais me toucher et oublier mon blog pendant ma pause ? :D

Oui ce paragraphe est inutilement long, c'est censé être de l'humour. Haha.

Chapitre Premier de la suite Cohérence : Fonctionnement Humains


Cohérence

Chapitre Second : Le cycle du temps



On voit déjà les tournures de phrases évolutivement alambiquées et autres adaptations de mot artisanaux qui représentent si facilement l'état d’excitation et de détermination sujet à l'apparition d'épiphanie qu'est-celui qui favorise ma façon d'être presque organisée dans ce que j’appellerais un élan créatif visant à concrétiser ma façon de m'impliquer dans une vision réfléchie et analytique de sujet qui me tiennent à cœur.

Ps: "évolutivement" n’est pas classifié dans le domaine de la langue française.
En effet il y serait alors dispensable de part sa quasi-parfaite similarité avec le mot progressivement. 


Mais trêve de brouhaha sans but précis que celui  d’expérimenter des formulations extravagantes, j'ai envie que cet article soit moins divaguant que les autres alors venons-en aux faits dans l'espoir d'atteindre un but.

Cet article se place dans ma suite Cohérence, en effet il est issu d'une réflexion que j'ai mené seule depuis plusieurs années de façon très parcimonieuse et sans autres sources que mes observations. Seulement cette manière de penser, cette façon de faire à tendance à m'isoler dans une vision du monde... Onirique.

J'avais un jour écrit sur Boniface - alors que je devais être au collège - ceci :
"La vie, c'est des boucles formées de plusieurs points qui tournent et se déplacent.
Dans certains cycles de boucles, un catalyseur ou un élément perturbateur vient bouleverser les choses, brisant ainsi le rythme de la boucle.
Les points de la boucle cessent alors de s’accorder et partent chacun dans des directions différentes rejoignant ainsi d’autres cycles.
Ces boucles, on les voit dans nos vies, certaines chaque jour, chaque seconde tandis que d'autre se répètent sur plusieurs siècles.
Une journée, une seconde, un mois, une semaine, un an, un siècle, un millénaire, une décennie... Un millionième de seconde... une clope qui tourne autour d'un feu, un verre que l'on boit gorgée par gorgée, le rythme de nos années scolaires, la plante qui pousse puis meurt et nourrie d'autres plantes...
Sont autant de boucles qui ne se finiraient jamais sans l'arrivée d'élément perturbateur que l'on peut systématiquement associer au temps.
La consommation de la clope, le soleil, la lune...
Ainsi dans cette conception des choses, une droite ne passant par aucun point, un point unique et le néant absolu sont les seuls entités n'exprimant aucune boucle. "
 J'offre de choisir le thème d'un prochain article au premier qui me trouvera ce que veut dire "Boniface" dans cette phrase et pourquoi je l'écris ainsi.

Et maintenant quelques années plus tard, voila que je me suis mise à lire Freud, notamment un petit paragraphe de ses écrits qui m'évoqué ce petit bout de texte.  
Qu'est ce que je voulais dire par la ?
Des boucles, oui, mais pourquoi des boucles ?
Pourquoi pas une droite ?


En fait je parle de Déterminisme et de Fatalisme... A ma façon.

A ma façon car j'espère apporter ici du contenu qui pourrait approfondir ces visions...
presque pessimistes de la chose.

Presque pessimiste car si la définition Wikipédia dit :

"Dans un sens affaibli, le fatalisme peut désigner le défaitisme ou le pessimisme de celui qui laisse le destin suivre son cours et abandonne le combat, ou quitte une situation délicate en baissant les bras."

Pour moi même, celui qui ne baissera pas les bras et donnera de sa personne sera autant soumis à cette notion que les autres... et même si sa volonté serait de défaire cette notion, alors sa volonté même y serait résultat.
Logique mais pourtant paradoxal.
Le déterministe a conçu ma pensée contre le déterminisme. 

J'adore. 
Neutralité du monde quand tu tiens ton concept.
 
Comme tu l'auras compris lecteur, il me parait possible de voir Vie et la conception que l'on en a comme étant constituée d'une multitude de cycles qui se répètent et se transforment et que l'on appelle le temps.
Mathématique donc calculable... et potentiellement prévisible.
Idéalement, si cette réflexion était parfaitement vraie, on pourrait dans un premier temps trouver ces boucles, lesquels se répètent, et ainsi prévoir leur retour afin de les supprimer/modifier. Utopique ? Onirique ?
Ma foi, on vit à une époque où plus rien ne semble impossible.
L’humanité
telle qu'on la connait est vouée à disparaître et si cette réflexion m'est venue j'estime qu'elle est potentiellement applicable, ne serait-ce qu'à petite échelle.


En effet bien souvent la vie de quelqu'un reprend nombre d'actions qui ont déjà été faites dans son passé, notamment au niveau de la voie professionnelle liée à l'arbre généalogique.

Jusque-là les chats ne faisaient pas des chiens. 

On pourrait se dire que travailler là dessus permettrait de lier  des connaissances transmissibles dans le temps à certains métiers visiblement sans rapport.
Un fils de musicien aurait-il des facilités à devenir mathématicien ?


On peut illustrer cette vision par des roulements à billes qui ont d'autres roulements à billes à la place des billes.
A ceci près que les roulements à billes pourraient s'entrecroiser.

Il est évident que c'est un sujet qui devrait être très impliqué en psychanalyse puisque le principe de cette façon de travailler est de reprendre conscience des boucles qu'il y a dans notre vie afin de ne pas les répéter. C'est en partie pourquoi je vais me servir dans un premier temps d'exemple et de logique psychanalytique pour étayer ma réflexion.


Comme le souligne Freud :
"Le refoulé, c'est un peu comme une fragilité à fleur de peau qui n'attend que d'être effleurée pour faire surface."

Et par refoulé, il entend tout ce que nous pensons... sans y penser.
Refoulé involontairement si par "volonté" on entend "Désir conscient de..."
Notre inconscient, nos pulsions qui sont à l'origine de nos pensées et de nos actes au delà de notre conscience.

Autrement dit, un fait vécu ou non qui nous a marqué mais que l'on se "refuse" de voir.
Que l'on ne peut voir.

Après, ce fait ne devient pas non plus invisible et imperceptible en nous-mêmes.
En effet, ajoutons à cela la notion de la Compulsion de répétition.
(Plus ou moins le sujet de l'article à échelle individuelle)

"Obligé de répéter le refoulé comme expérience vécue dans le présent au lieu de se le remémorer comme un fragment du passé"

En simple : Une obsession à répéter qui fait suite à un échec de la remémoration
...
En plus simple : Avoir ce vécu "inavoué" en nous nous mène inconsciemment vers des scènes similaires.

Voir Dépression : Aliénation et surtout Dépression : Incarnation comme exemples.

Ajoutons une autre notion : Le transfert

"Le transfert est un concept de psychanalyse vu dans un premier temps comme un simple déplacement d'affects d'une personne à l'autre."

En très simple, et toujours dans la même suite : Plutôt que de se rappeler la scène, nous retrouvons dans nos vies quantités de chose que nous y associons, sans pour autant nous amener la scène originelle à l'esprit.

Selon Daniel Lagache :
« le transfert en psychanalyse, est essentiellement le déplacement d’une conduite émotionnelle par rapport à un objet infantile, spécialement les parents, à un autre objet ou à une autre personne [...] »

Si ici on parle du point de vue d'un analyste à propos de traumatisme, je pense pour ma part que cette notion peut s’appliquer à bien plus petite échelle partout dans notre vie. 

Exemple connu : complexe d’Œdipe.

On peut simplifier ce complexe en disant que l'affect envers le parent de sexe opposé ou du sexe qui nous attire se transmet ensuite dans les personnes qu'incarnent nos relations amoureuses.
Théoriquement...
Peut être la qualité du transfert définit-elle la qualité et la durabilité de la relation ?


Sûrement ce qui explique la fréquente absence de sympathie au premier contact des pères avec l'amoureux de leur fille : 

"Est-il capable de faire ce que je fais aussi bien que moi ? Prendre soin de sa vie."

Même s'il est pertinent de faire la remarque que justement, + que ses propres valeurs le père transmet aussi à la fille ce qu'elle ne veut pas voir de lui chez son partenaire. Il lui transmets des motivations à ne plus voir les problèmes que l'enfant à observer dans son éducation.
Magnifique témoignage du capitaine !


Peut être va t- il alors dans le "bon sens" que dans une relation que les deux figures masculines du père et de l'aimant commencent par s'opposer ?


Mais je m'égare ! Si je devais hypothétiquement citer d'autres exemples à plus petite échelle de la compulsion de répétition et du transfert :

- Ne vous arrive-il jamais d'associer une personne que vous rencontrez à une personne déjà existante, qui généralement ne fait plus partie de votre vie ?

Tiens ! C'est marrant le mec au comptoir la bas ressemble à mon pote machin du collège, je vais aller lui parler !


Cherchez un peu, un événement marquant de votre vie ne se reflète t-il pas dans vos actes ? 

Depuis que mon chien est mort, je me surprends à dessiner des morts vivants, et j'ai une nouvelle façon d'appréhender la nécromancie dans les jeux vidéos. 
(Tain mais quel exemple foireux)

Je tombe toujours amoureux de la même façon : 
Seul, sans espoir de voir ma relation se concrétiser, ne serait-ce pas lié à ma relation parentale distante ? 
(Ça parle la ! En effet quelqu'un qui analyserait ce genre de comportement en lui pourrait devenir maître de ses relations au lieu d'être soumis aux "règles" de son inconscient)

J'ai pris l'habitude de me saouler dès que j'ai un coup de déprime, je ne connais pas mon père mais il est mort de problèmes de santé, serais-je en train de refaire les mêmes erreurs que lui ?
Comme-ci je lui faisais ainsi un reproche des leçons qu'il ne m'a pas apprise ? 

(Mon dieu je n'ai pas d'exemple simple... celui-ci est tellement hypothétique ! )

Mon pokemon préféré est toujours de type eau, serait-ce associé à l'absence de ma mère qui était nageuse par passion ? 
...
 
Je tiens à préciser que ce sont des exemples plus ou moins inventés... ou déformés.

Donc, si ces exemples ne te conviennent pas ou ne parviennent point à illustrer ma penser : 
Notre vie, toute vie sur terre est l'émergence d'une logique passée qui se répète à toutes les échelles.
La roue du temps tourne. 
"D'un point de vue psychanalytique, si la compulsion de répétition peut-être envisagée sous un angle « négatif », c'est-à-dire comme une résistance au service du masochisme, de la pulsion de mort ou de la pulsion de destruction, elle doit aussi être vue comme ce qui fonde les chances d'une cure psychanalytique de permettre à l'analysant de découvrir de nouvelles défenses psychiques plus économiques et plus adaptées. Le patient sur le divan « répète » des rêves, des souffrances, des attitudes (masochistes ou destructrices), une manière d'être en relation avec la scène, mais il le fait aussi en espérant que l'analyse le mènera vers d'autres voies que celle de revivre la scène-dite. On pourrait aller jusqu'à dire que c'est parce qu'il « répète » dans un cadre différent (neutre et bienveillant) que la cure peut avoir lieu."
Que faut-il comprendre ici ? Je ne vais pas m'exprimer de suite sur les pulsions de vie et pulsions de mort, qui semblent résumer notre façon de vivre en deux opposés Manichéen et inconciliable :
Eros et Thanatos
Ou encore
Faim et Amour
Même si j'estime que c'est potentiellement ce même conflit qui se retrouve dans toute les dualités redondante de notre histoire.

"Dans Malaise dans la culture (1929), Freud parvient à la conclusion que c'est ce « combat éternel » entre l'Éros et la pulsion de mort qui a déterminé de manière fondamentale le développement de la culture humaine et a joué un rôle primordial dans la formation du surmoi."

Ça te parle Zolak ?

Nan, ce qu'il faut comprendre ici c'est que l'humain a une tendance naturelle et inaliénable à vouloir retrouver ses sentiments et ressentis originaux, ceux d'avant l'apparition du temps dans son existence. Comme si tout n'avait pas été réglé.
Un peu comme si l’humanité avait pour but d'avancer en détruisant les rythmes de boucles afin d'aller le plus loin possible dans le temps avant qu'un élément perturbateur vienne réduire cette même humanité à néant.
(Destruction du soleil, Surpopulation, Inondation, Pollution, Guerre, Zombies etc...)

"Le principe de nirvana est un concept utilisé par Sigmund Freud pour désigner un principe du fonctionnement psychique : la tendance du psychisme à ramener vers zéro, ou le plus bas possible, toute excitation, toute quantité d'énergie qu'elle soit interne ou externe."
C'est fou comme je retrouve ici tellement de choses issues de ma réflexion chaotique.
Comme quoi, ce n'est pas parce-que je n'en ai pas conscience qu'il n'y a pas un sens concret et productif dans ce que je fais.



Donc, théoriquement lecteur tu as désormais fait le lien entre ce dont je te parle et le sentiment d'intégrité qui est un thème récurrent dans mes articles. Intégrité = Pouvoir.
Pouvoir d'avoir pour toujours tout ce qu'on veut, car on ne veut rien de plus que ce qu'on a déjà.

Vivre et laisser vivre


Bien, maintenant je vais pouvoir partir dans quelque chose de bien moins concret comme j'en ai l'habitude.

Savez-vous qu'un enfant grandissant sans un de ses parents aura tendance à reproduire le comportement de ce dernier ? Normalement oui je viens d'en parler xD

On pourrait croire que de ne pas l'avoir comme modèle lui évite justement de lui ressembler, mais comme dit plus haut, + que ses propres valeurs le parent transmet à son enfant ce que celui-ci ne veut pas tenir de lui.

Notre vie est plus ou moins une répétition, une évolution de celle de nos parents. 

Notre personnalité est - avant les facteur mémoriels - une émergence génétique de la génétique de deux parents en même temps. 

Pléonasme ♥

Grosso-modo nous sommes un fœtus comparable en tous points avec celui de nos parents à ceci près que nous n'appréhendons pas la vie avec les mêmes expériences ni dans le même contexte donc n'ayant pas la même personnalité. En gros.

Ici on voit bien la mécanique de répétition.

Bien sûr on ne peut pas répéter la vie de nos parents, tout simplement car nous sommes différents d'eux génétiquement de par notre conception, fruit de deux individus.

Ensuite, nous ne vivons pas au même endroit, pas au même moment.
Si il était possible de naitre à la même place au même moment qu'un de ses parents, j'ose dire qu'on reproduirait un schémas de vie surement différent mais facilement comparable en de très nombreux points. Bien plus similaire que si un autre humain random naissait au même endroit.
Je ferais bien un exemple ici, je citerais bien un texte, n'importe quoi.

Mais je n'ai que mon expérience presque personnelle, plus des observations faites sur mon entourage.


Dans l'article le névrosé (le père) l'est a cause d'une situation, et c'est exactement sa névrose qui le fait recréer à son tour cette situation, ici à son enfant.
Autrement dit, tant qu'il ne travaille pas sur lui même il est condamné à refaire, reproduire ou répéter ce qu'il a vécu.

Son enfant s'il en fait un ne serait-il pas lui aussi névrosé de façon similaire ?
En suivant cette logique, ne pourrait-on pas associer ces idées à l'humanité entière ?
Ne serait-il pas possible de retravailler ces boucles afin d'éviter leur reproduction ?
Une Névrose ainsi ne pourrait-elle pas se faire défendre par les névrosés au point de devenir un trait de caractère "Normal" au fur et à mesure du temps ?
Certaine conceptions humaines n'apporteraient-elle pas des logiques qui seraient comme des névroses à notre nature d'être humain ?


L'histoire humaine, l'histoire de la vie serait-elle une boucle se répétant encore et encore ?
L’humanité ne devrait-elle pas être perçue comme un seul et même être humain qui devrait travailler sur lui même pour ne pas reproduire ses propres problèmes ?
Guerre, pollution... etc.
Un très bon exemple de cette logique est le film Cloud Atlas. 
Ici le passé... est en fait le futur.

...

Création d'un système politique, échec de ce système, révolution, nouveau système politique, échec du système, révolution...

Révolution industrielle, création de chômage dû à des machines, puis création de nouveaux emplois pour entretenir ces machines...
Nouvelle révolution technologique, création de chômage à cause des nouvelles machines, puis création de métier etc.
  
Déterminisme.


Autre exemple dans une thèse mythiste qui m'a été évoqué pendant une discussion de plusieurs heures avec un personnage des nuits debout.

Une thèse mythiste est une théorie selon laquelle la personne de Jésus de Nazareth n'a pas de caractère historique.   

 Il est drôle de voir a quel point Jésus semble une copie de la religion que Ptolémée créa à partir de la mythologie grecque, elle-même visant a réunir les mythologies grecques et égyptiennes. 

Mythologie Égyptienne qui elle-même on le sait n'est qu'une interprétation, une personnification de la carte des étoiles. 
Ainsi les trois rois mages reconnaissant Jésus lors de l'épiphanie... 
Ne seraient que les trois étoiles alignées au dessus de l'étoile du berger qui indiquerait une destination.

Il serait dans ce cas pertinent de se dire que ce qui à la base était un repère nommé dans le ciel pour les égyptiens a fini par s’implémenter dans l'histoire au point que Jésus ait réellement existé dans la conscience collective

Les religions sont-elles toutes le fruit d'une réflexion sur le ciel qui à la base se voulait explicable ?

De ces gens qui doutent de l'histoire de sus
Documentations sur "Jésus" Chrétien et non chrétiens  
Selon certain, l'origine de Jésus 

Si la réflexion des égyptiens au profit des étoiles a fait émerger une mythologie qui a pu se répéter symboliquement dans le temps au point que Jésus existasse réellement ou symboliquement à ce point, c'est que cette histoire de boucles est bien plus ancrée dans nos vies que ce qu'il n'y parait. 

En tout cas, même si ceci n'est qu'un sujet flou auquel il manque en les références bien plus précise de celui qui m'en avait parlé, on a la un bel exemple des dimensions que j’attribuerais à ces boucles.

Un autre exemple de boucles pourrait se faire dans une théorie fantastique sur l'apparition de la vie, scénario que l'on retrouve souvent dans des œuvres de fiction

- Notre planète qui abrite la vie explose pour une raison ou une autre, notamment a cause de sa forme de vie la plus avancé. 

- Un petit bout de cette planète, qui abrite des cadavres de particule en décomposition vas s'écraser - comme tant d'autres - sur une autre planète encore vierge de toute vie.
- Les particules encore en activité des cadavres caché au cœur de ce bout de pierre existerais alors dans un autre contexte et les nutriments de ces cadavres pourraient entrainée une réactions chimique donnait lieu a une nouvelle vie.
 - Vie qui existe, évolue, découvre une certaine forme de technologie, saigne sa planète à blanc et... La fait exploser.



Chapitre Premier de la suite Cohérence : Fonctionnement Humains

Parcours de liens intéressant :
Progrès de la théorie Freudienne
Paraphrénie
La Pensée magique
Syndrome de peter pan
Dionysos (Bacchus)